différens peuples répandus sur la surface du

globe.

J'ai l'honneur d'être, etc.

ANQUETIL DUPERRON.

Je vous prie de me permettre ce petit errata, pour l'article de l'Oupnek'hat, Annales, etc. No. 2, P. 68, avant derniere ligne, 1723: lisez, 17, 23. P. 69, ligne 28, BAK REID... SANS BEID: lisez, RAK BEID.... SAM BEID. - P. 70, ligne 3, Indico plenstæ : lisez, Indico pleusto. Ligne 4, intelligis : lisez, intelligit.

Le bonheur de l'Homme juste, comparé au sort funeste des méchans, tiré dn pseau

mei.

HEUREUX celui qui plein de ta vive lumiere
A sçu se garantir du poison de l'erreur;
Et qui du vice impur évitant la carriere,
N'a jamais écouté l'impie et l'imposteur.

Ta sainte loi, grand Dieu, le conduit et l'enflamme,
Elle est l'unique objet de ses affections.

Rien ne peut altérer le calme de son ame;
Il trouve son honheur à suivre tes leçons.

Tel un arbre arrosé par une eau transparente,
S'annonce par ses fruits, et garde sa fraîcheur;

Tel l'homme vertueux, au gré de son attente,
Prospere chaque jour, béni par le Seigneur.

Mais le méchant plongé dans la fange du crime,
Esclave de ses sens, épris des faux docteurs,
Par ses déréglemens s'enfonce dans l'abyme;
Tel est le triste fruit de ses folles erreurs.

Foible jouet des vents la subtile poussiere
Se disperse dans l'air, en de vains tourbillons;
De même le pécheur qui suit une chimere
Se perd en vains délits au sein des passions.

Pour lui point de pitié, pour lui point de clémence,
Il doit porter le poids de son iniquité.
Oui, c'est à ta justice à venger ta puissance,
L'ingrat a méconnu ta divine bonté.

Mais le juste à ta voix attentif et fidele

Au jour du jugement sera l'un des élus;

Il fut toujours pour toi, plein d'amour et de zele, Et te possédera pour prix de ses vertus.

Par le citoyen RAINAUD, homme

de lot, de Narbonne.

DRACI S.

RELIGIEUSES,

POLITIQUES ET LITTÉRAIRES.

AVIS.

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Aux termes de la Résolution du 3 prairial dernier, (23 mai), es assignats de 125 liv et au-dessus ne pouvant plus être changé à Paris passé le 25 prairial, (13 juin), qu'à raison le cent capitaux pour un, les abonnemens qui nous parvienrous en assignats au-dessus de 100 liv. après le 20 prairial e vaudront que pour un mois. Nous dévaneous le terme fixé ar la loi, afin d'avoir le temps nécessaire pour échanger.

Les abonnemens pour les pays étrangers ne seront reçus qu'en rgent au prix de 6 liv. pour trois mois, 11 liv. pour six mois, t 18 liv. pour un an.

Nous avertissons tous ceux de nos Abonnés qui ont souscrit assignats et aussi ceux qui l'ont fait en argent seulement our trois mois, que leurs souscriptions cessent au No. 14, 25 juin). Nous les invitons à renouveller le plutôt possible. ette attention de leur part leur évitera le désagrément d'une terruption, qui est toujours due au défaut de renouvellement.

JN de nos correspondans nous a adressé de ci-devant Savoie, département du Montlanc, la déclaration et rétractation de Franbis-Thérese Panisset, évêque constitutionnel u Mont-Blanc. Ce morceau, écrit avec auTome I. Ann. Rel. LI

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tant de pureté que de force, inspiré par une conviction intime, et par une piété sincere, dont les vrais accens percent à toutes les lignes, sont toujours mal imités par ceux qui n'en seroient pas pénétrés, et ne se singent jamais impunément; ce morceau, qu'aucun homme-de-lettres ne désavoueroit, et dans lequel un véritable pasteur reconnoîtra le pur langage de la piété chrétienne, nous a paru mériter une place distinguée dans notre jour nal. Il pourra servir également, et à affermir dans leur foi ceux qui ont eu le bonheur d'y demeurer fideles, et à ramener, en les éclai rant, ceux de nos chers freres qui ont eu le malheur de s'en écarter. (Nous en garentissons l'authenticité).

Déclaration et rétractation de François-Therese Panisset, évêque constitutionnel du Mont-Blanc.

Eloigné depuis quelque temps d'une terre où le mensonge renouvelloit sans cesse les pres tiges autour de moi, où les craintes et les espérances, les passions et les remords, pres sant tour à tour mon ame agitée, l'empêchoient de se replier sur elle-même, j'ai enfin réfléchi, dans le calme de la retraite et le silence des passions, sur la carriere malheu reuse que je viens de parcourir. Chaque réflexion ajoutoit à ma confusion, et déchirant le voile épais qui me cachoit à moi-même, me découvroit les plaies de mon ame et le chaos de ma conscience. Saisi de honte à cet

aspect, j'étois tenté de fuir une lumiere importune; je regrettois presque le temps de ines illusions mais béni soit à jamais le Dieu des miséricordes! Sa bonté a soutenu ma foiblesse, sa grace a triomphé de mes résistances; et répandant la lumière dans les replis les plus secrets de mon cœur, elle m'a fait connoître à quel point l'orgueil m'avoit égaré, et par quel aveuglement je lui sacrifiois mes devoirs, et mon sort pour l'éternité.

Hélas! qu'il est profond l'abyme que j'ai creusé sous mes pas! Comment réparerai-je tant de scandales, de profanations et de sacrileges? Ah Seigneur! je découvrirai, je confesserai mes infidélités avec courage; je les publierai avec cette sincérité, scule capable de réparer, en quelque maniere, les maux dont j'ai été l'auteur ou l'occasion, et votre miséricorde agréant ce sacrifice, effacera mon iniquité.

J'étois depuis dix ans curé de St. Pierre d'Albigny, diocese de Chambéry; j'y vivois, oserai-je le dire? avec une réputation de vertur, que les hommes accordent ordinairement à des meurs austeres mais vous, 6 mon Dieu! qui sondez les cœurs et les reins, vous vîtes que mes œuvres étoient uides, qu'un amour-propre secret en étoit le mobile, et que, rempli de l'idée de mon mérite, 'étois surpris de le voir méconnu.

Avec de pareilles dispositions, l'esprit est -orté à la censure, et le cœur à l'insubordiation; on écoute facilement les plaintes qui élevent contre l'autorité, et bientôt on leur rête un appui...