Histoire de mon temps: 1824-1830

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E. Plon, Nourrit, 1895
 

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Seite 219 - Sire, notre loyauté, notre dévouement, nous condamnent à vous dire que ce concours n'existe pas. Une défiance injuste des sentiments et de la raison de la France est aujourd'hui la pensée fondamentale de l'administration : votre peuple s'en afflige, parce qu'elle est injurieuse pour lui; il s'en inquiète, parce qu'elle est menaçante pour ses libertés. Cette défiance ne saurait approcher de votre noble cœur. Non, sire, la France ne veut pas plus de l'anarchie que vous ne voulez du despotisme;...
Seite 303 - Il respectera nos droits, car il tiendra de nous les siens. Nous nous assurerons par des lois toutes les garanties nécessaires pour rendre la liberté forte et durable. « Le rétablissement de la garde nationale, avec l'intervention des gardes nationaux dans le choix des officiers...
Seite 216 - Si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles, que je ne peux pas, que je ne veux pas prévoir, je trouverais la force de les surmonter dans ma résolution de maintenir la paix publique, dans la juste confiance des Français et dans l'amour qu'ils ont toujours montré pour leur roi.
Seite 297 - Continuez donc à soutenir, avec la constance et la vigueur qui conviennent au soldat français, la lutte que vous avez commencée. La France l'attend de vous, l'Europe entière a les yeux sur vous.
Seite 417 - La chambre des députés a le droit d'accuser les ministres, et de les traduire devant la chambre des pairs, qui seule a celui de les juger.
Seite 338 - Provocateurs de coups d'État, prédicateurs du pouvoir constituant, où êtes-vous ? Vous vous cachez dans la boue du fond de laquelle vous leviez vaillamment la tête pour calomnier les vrais serviteurs du roi ; votre silence d'aujourd'hui est digne de votre langage d'hier. Que tous ces preux dont les exploits projetés...
Seite 231 - J'avais droit de compter sur son concours pour faire le bien que je méditais ; elle me l'a refusé. Comme père de mon peuple , mon cœur s'en est affligé ; comme roi , j'en ai été offensé •• j'ai prononcé la dissolution de cette chambre.
Seite 216 - Messieurs, le premier besoin de mon cœur est de voir la France heureuse et respectée, développer toutes les richesses de son sol . et de son industrie, et jouir en paix des institutions dont j'ai la ferme volonté de consolider le bienfait. La charte a placé les libertés publiques sous la sanvegarde des droits de ma couronne : ces droits sont sacrés ; mon devoir envers mon peuple est de les transmettre intacts à mes successeurs.
Seite 49 - ... articles n'est pas de nature à porter atteinte au respect dû à la religion de l'État...

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