Mémoires ... sur le règne de Louis XIII: depuis 1610 jusqu'a 1620, Bände 1-2

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Seite 120 - A la charge que ceux de ladite as« semblée et académie ne connoîtront que de l'or« nement , embellissement et augmentation de la « langue française , et des livres qui seront par eux « faits , et par autres personnes qui le désireront et
Seite 370 - Dieu seul, il n'ya puissance en terre, quelle qu'elle soit, spirituelle ou temporelle, qui ait aucun droit sur son royaume, pour en priver les personnes sacrées de nos Rois...
Seite 99 - Chalais auroit fait mourir le Roi , il répondit sur cela à M. de Chavigny sans s'émouvoir : « En l'état où je suis je lui dois pardonner, mais je ne
Seite 203 - ... dans ses plaies , fut tiré vif à quatre chevaux, brûlé , et ses cendres jetées au vent. Lors la maladie de penser à la mort des rois étoit si pestilentielle , que plusieurs esprits furent, à l'égard du fils, touchés et saisis d'une fureur semblable à celle deRavaillac, au respect du père.
Seite 186 - Il n'étoit question que de justifier la volonté de ce grand prince au public , par la déclaration que chacun savoit qu'il devoit faire en faveur de la Reine avant que d'entreprendre son voyage. Tous convinrent que c'étoit le meilleur expédient. Les sieurs de Villeroy et président Jeannin soutinrent qu'il s'en falloit servir , Villeroy offrit de dresser la déclaration et la signer ; mais le chancelier, qui avoit le cœur de cire, ne voulut jamais la sceller.
Seite 388 - Roi , les princes, ducs, pairs et officiers de la couronne , seroient invités de se trouver en ladite cour, pour, avec le chancelier, les chambres assemblées, aviser sur les propositions qui seroient faites pour le service du Roi , le soulagement de ses sujets et le bien de son Etat.
Seite 285 - ... de sa passion. Moysset, qui de simple tailleur étoit devenu riche partisan, homme fort déréglé en ses lubricités et curiosités illicites tout ensemble , lui proposa que s'il vouloit il lui mettroit des gens en main qui, par le moyen d'un miroir enchanté , lui feroient voir jusqu'à quel point étoit la faveur du maréchal et de la maréchale , et lui donneroient moyen d'avoir autant de part qu'eux en la bienveillance de la Reine. Le duc n'entend pas plus tôt cette proposition , qui llattoii...
Seite 283 - M. d'Epernon n'étoient pas plus satisfaits de leur côté, recevant un témoignage de leur peu de faveur en la défense qui fut faite à M. de Vendôme, qui étoit uni à eux, avec le consentement de la Reine, d'aller tenir les Etats en Bretagne , dont on donna la charge au maréchal de Brissac , que M. de Vendôme ayant fait appeler, il lui fut fait commandement de se retirer à Anet, et à l'autre d'aller tenir les Etats. Messieurs le prince et le comte Jugeant, du peu de satisfaction que l'un...
Seite 466 - ... qu'il n'y avoit aucun homme de qualité pour conduire cette multitude, l'orage qu'il émut ne tomba que sur la maison du maréchal d'Ancre et celle de son secrétaire Corbinelli, qui, avec une extraordinaire furie , furent pillées sans qu'il y restât que les pierres et le bois, le pillage continuant encore le lendemain tout le jour; outre que le bon ordre qui fut mis dans Paris modéra le feu en la plupart des esprits...
Seite 162 - Peut-être que l'appétit lui fût venu en mangeant, et qu'outre le dessein qu'il faisoit pour l'Italie , il se fût résolu d'attaquer la Flandre, où ses pensées se portoient quelquefois, aussi bien qu'à rendre le Rhin la borne de la France , y fortifiant trois ou quatre places.

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