Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

tain nombre dont la distinction et l'excellence commandent constamment, à ceux qui les façonnent, des efforts soutenus d'adresse et d'imagination. Ces sortes de produits sont ceux dont la demande imprime aux diverses industries l'élan le plus vif; et des difficultés mêmes qu'en présente la confection, sortent en foule des découvertes qui ne manquent pas de trouver des applications hors du cercle même des labeurs qui les ont provoquées. C'est en bâtissant des palais, que les archiLectes ont appris à construire à peu de frais des demeures plus humbles; c'est en cherchant à satisfaire le goût des grands pour les Belles armes que les forgerons de l'Orient arrivèrent à saisir le secret de convertir le ter en acier. De même, c'est la fabrication des étoffes de luxe qui a conduit à tisser à bon marché les draps de laine et les toiles dont l'usage est maintenant commun à tous. On citerait mille exemples de faits semb'abies, et tous attesteraient combien il importe qu'il y ait au sein des sociétés des consommateurs que des goûts élégants et ralinés portent à aiguillonner sans cesse les recherches et les perfectionnements du travail. Or, ces consommateurs sont les riches. Les objets qu'ils préfèrent sont ceux où l'art déploie toutes ses ressources; le prix qu'ils y mettent, le désir de la nouveauté qui les anime, engagent les producteurs les plus ingénieux à multiplier les essais dont le succès peut accroitre la bonté et la valeur de leurs œuvres; et de là une cause active de progrès industriels, qui, à mesure qu'ils s'accomplissent, tournent au profit des labeurs de toutes les sortes, même de ceux qui sont uniquement destinés à satisfaire aux besoins des pauvres.

<< L'influence des consommations des riches sur les relations commerciales n'a pas été moins utile et moins nécessaire. Longtemps les peuples n'eurent entre eux que des communications rares et difficiles: la navigation était dans l'enfance; les caravanes cheminaient lentement au milieu de périls redoutables, et les articles qui, sous peu de volume et de poids, recélaient beaucoup de valeurs, étaient les seuls qui pussent supporter l'énormité des frais de transport. Or, ces articles, les masses étaient trop indigentes pour les achete, et nul trafic ne se serait établi, s'il n'y avait eu quelques familles opulentes pour les payer. L'encens et la myrrhe, l'or et l'ivoire, les épices, les perles, les tissus de pourpre et de lin, voilà de quels objets se composaient les premières cargaisons que les vaisseaux de la Phénicie allaient débiter aux chefs des peuplades incultes qui habitaient les rivages de la Méditerranée. Au moyen âge aussi, les marchands de l'Italie n'envoyaient aux nations de l'Europe occidentale que des marchandises de luxe, dont la vente ne s'opérait qu'aux portes des abbayes ou des manoirs seigneuriaux. De nos jours encore, parmi les marchandises que reçoivent les contrées arriérées du Nord, à peine en compte-t-on quelques-unes qui aient place dans les consommations de la multitude. A l'exception d'un peu de thé, le paysan DICTION, DES ERREURS SOCIALES.

russe ne fait usage que de choses produites sur les lieux mêmes où il vit; les vêtements qui le couvrent, la chaumière qui l'abr te, les meubles qu'elle renferme, tout cela est louvrage de ses mains, et s'il n'y avait que lui pour acquérir ce qui vient du dehors, pas un navire étranger n'entrerait chargé dans les ports de son pays.

« Ces considérations suffisent pour montrer à quelles nécessités pourvut la distribution des richesses qui résulta des transmissions héréditaires. Lumières et capitaux, industrie et commerce, toutes les sources du bien-être social s'élargirent à la faveur des goûts, des habitudes, des penchants que l'opulence répandit au sein des classes qui en jouissaient. A les considérer sous leur véritable jour, ces classes ont été appelés à ouvrir, à frayer, au profit de tous, les routes de la civilisation; elles furent comme des laboratoires, comme des ateliers où se forgeaient et s'amassaient les armes sans lesquelles la race humaine ne réussirait pas à dompter les résistances de la nature et à en arracher des tributs d'une abondance de plus en plus marquée.

« Sans doute, ces classes n'eurent pas la conscience bien distincte de la mission qui leur était assignée, et ce fut, en quelque sorte, à leur insu qu'elles la remplirent. Mais cette mission ne s'en accomplit pas moins dans la mesure propre à chaque phase de la civilisation, et rien n'annonce qu'elle doive jamais ni cesser d'être nécessaire, ni cesser d'avoir son cours. Voyez les sociétés modernes! Vainement se sont-elles élevées à un degré de savoir et de puissance industrielle dont n'approchèrent jamais les plus ilJustres nations de l'antiquité. Vainement ont-elles hérité des conquêtes successives des nombreuses générations qui les ont devancées sur la terre: elles ne sauraient faire en avant un pas de plus, si des découvertes nouvelles ne venaient le leur permettre; et tout s'arrêterait, tout dépérirait dans leur sein, si l'œuvre dont les classes investies des avantages attachés à la supériorité des richesses ont été chargées jusqu'ici, subissait une interruption. Ce n'est pas que l'instruction ne commence à pénétrer dans les rangs où elle était inconnue, et ne puisse y occuper plus de place encore; mais les sciences ne sont pas stationnaires, et il est impossible. que leur niveau s'élève sans qu'il devienne plus onéreux et plus dificile de les rendre familières. De n s jours, il faut de longues et pénibles études pour en apprendre complétement une seule, et nul ne saurait contribuer à l'essor de celles qu'il cultive qu'à la condition de leur dévouer tout entière une vie exempte de soins imposés par le manque de ressources pécuniaires. D'un autre côté, il en est qui ne peuvent réaliser les déconvertes qu'elles poursuivent, qu'au moyen d'expériences coûteuses, de voyages lointains, de sacrifices auxquels ne revient d'autre recompense qu'un peu de renommée et d'illustration personnelle. C'est là ce qui autorise à affirmer que, dans l'avenir, le pou

17

voir d'ajouter aux connaissances humaines demeurera, comme il a été dans le passé, le privilége de ceux dont l'aisance est le partage.

« On le voit l'inégalité des richesses n'est ni un accident dans la vie des sociétés, ni l'effet d'une rigueur providentielle dont nous ayons droit de nous plaindre et de nous irriter. Loin de là: c'est une nécessité qui n'a été imposée à l'humanité que dans son propre intérêt; c'est le moyen dont le Créateur siest servi pour la mettre à même d'user des hautes facultés qu'elle en a reçues, et de croître graduellement en intelligence, en bien-être et en dignité. >>

INVENTAIRE SOCIAL. Nous donnons, à l'article FORTUNE PUBLIQUE (Voyez cet article), le bilan de la France. Nous allons offrir ici, d'après un écrivain socialiste, M. Peyrrémont, une suite de tableaux desquels il résulterait que tous les produits du sol de la France réunis ne suffiraient pas, année moyenne, pour fournir à chaque Français la nourriture nécessaire à l'entretien de la vie.

Il faut, en moyenne, et par tête, femmes et enfants compris, 1551 grammes de nourriture solide par jour, suivant la science (minimum établi par M. Dumas),

La récolte de 1847 (bonne) a fourni, tout compris, quinze milliards et demi de kilogrammes de substances alimentaires de toutes sortes, lesquelles, réparties à trente-cinq millions d'individus, ne fournissent à chacun que douze cents grammes environ par jour.

Nous ne voulons rien induire de positif de ces calculs. En les réunissant à ceux contenus dans les articles Fortune publique et Statistique, nous avons voulu fournir aux lecteurs des moyens faciles de comparaison, et il pourra juger du degré d'incertitude où nous laissent ces travaux d'économie politique, d'ailleurs très-bien faits.

Inventaire social de la France.

[blocks in formation]

« 2. Ces chiffres ne demandent pas un long commentaire. En 1835, les maisons à cinq ouvertures et au-dessous dans les communes rurales, les bourgs et les villes de 1,500 à 5,000 âmes, au lieu de contenir 19 millions de chambres, n'en comptaient que 9 millions (col. Iv et v): différence en moins, dix millions de chambres. N'est-ce point là une nouvelle preuve de la pauvreté des 21 à 22 millions de personnes de tout âge qui habitent ces demeures ? Loge-t-on pêle-mêle, comme les animaux immondes, pour son plaisir ?

<< Paris, Paris lui-même n'offre à ses habitants, sur une grande partie de sa superficie, ni espace, ni air.

<< Tel quartier de Paris compte sur un seul hectare plus de quinze cents habitants. On oserait à peine confier mille arbres au même espace de terrain si l'on tenait à les avoir SAINS et VIGOUREUX.

« Et plus loin, dans le même document officiel : {

« Dans quelques-unes des maisons des vieux quartiers, quand on a le courage d'y pénétrer, on se trouve tout à coup transporté au milieu de chambre obscures, dont les murs noircis sont minés par le temps. A peine l'air se renouvelle-t-il dans ces sombres réduits où de sales carreaux laissent pénétrer quelque peu d'un jour 'sombre qui se glisse à travers les murs élevés d'une cour étroite, espèce de puits infect où viennent se dégorger les tuyaux de décharge des toits. et des eaux ménagères, et dont les cuvettes, souvent encombrées d'ordures de toute espèce, et même du reflux des latrines, les versent sur les escaliers pourris des différents étages, d'où ils vont en s'écoulant jusque dans les chambres, abreuver en l'infectant leur sol dépouillé de carreaux (1).

« Cette hideuse description, qui se rapporte aux garnis infimes de la capitale, hantés par la classe la plus infime de la population, s'applique également à un nombre considé rable d'autres maisons du vieux Paris.

<< L'ouvrier honnête et laborieux n'est pas mieux logé, surtout celui qui ne vit pas en ménage et qui vient dans la belle saison chercher du travail à Paris. Il faut parcourir les rues et visiter les maisons qui avoisinent l'Hôtel-de-Ville, les aboutissants de la rue Saint-Honoré, depuis le Palais-National jusqu'à la rue Saint-Denis, celles de la PetitePologne, près de l'abattoir Miroménil, les rues hors barrière, depuis celle d'Austerlitz jusqu'à celle du Maine et tant d'autres, pour constater comment les maçons, les terrassiers, les peintres en bâtiment, les repasseurs de couteaux, les vitriers, les ramoneurs, les tailleurs, les cordonniers, etc., s'enfouissent entassés dans d'infàmes chambrées.

<«< En voici un exemple cité par le docteur Bayard, en parlant du quartier du PalaisNational : « Dans une chambre au quatrième

(1) Rapport sur le choléra en 1832. Voir aussi Etudes sur Paris.

a étage, ayant à peine cinq metres en carré, « je trouvai vingt-trois individus, hommes et « enfants, couchés pêle-mêle sur cinq lits. « L'air de cette chambre était tellement infect, que je fus pris de nausées. La chandelle qui « m'éclairait faillit s'éteindre. Les souliers et « les vêtements de ces individus exhalaient une odeur aigre insupportable qui dominait les autres exhalaisons. » (Topographie médicale de Paris.)

«Au surplus, le tableau Il fait connaître le rapport qui existe entre la population de la capitale et le nombre des portes et fenêtres dont sont percées les maisons.

[ocr errors]

On voit qu'en défalquant de ce nombre total celui des portes cochères et des rez-dechaussée, et en tenant compte des ouvertures des grands hôtels, le nombre restant

des fenêtres dont peut disposer la partie non fortunée de la population de Paris se trouve considérablement réduit au détriment de la santé publique.

«La misère est dans tout, jusque dans l'air que les logements nous permettent de respirer.

TABLEAU II.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

En 1834, on comptait à Paris 29 mille mai

Sons, sur lesquelles 11 mille à porte cochère.

II. Mobilier. Habillements.

« 3. L'exemple que nous venons de donner prouve évidemment que le mobilier et les hardes doivent être également en grande disproportion avec les besoins de première nécessité exigés par le bien-être, l'hygiène, la propreté et la décence. Les mêmes observations s'appliquent à la nourriture, et l'on pourrait dire, après l'analyse que nous avons donnée de l'état matériel de la population française (chap. I), qu'en général l'inventaire social actuel de la France présente un minimum bien au-dessous de celui qui serait

nécessaire à la santé et à la vie de chacun. Mais entrons dans quelques détails sur la production et la consommation des denrées alimentaires consommées actuellement.

III. Nourriture. - Aliments végétaux. (Céréales, légumes et fruits farineux.) 4. Céréales.- Les céréales sont des alments végétaux farineux (féculents). On en fait deux catégories de substances:

« a Céréales proprement dites: - froment (blé), orge, seigle, épeautre, maïs, millet, avoine, riz.

«b Substances farineuses analogues aux céréales (sarrasin, arrowroot, sagou, tapioka, salep).

« Légumes farineux. - Pommes de terre. « Légumes farineux secs.-Haricots, fèves,

lentilles, pois et pois chiches.

« Fruits farineux.-Châtaignes el marrons. Production en céréales.

«< 5. Le tableau suivant donne pour pluannées l'ensemble des récoltes de la France en céréales et autres grains, légumes et fruits farineux.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

50,020,000 2,850,000

2,900,000 74,500,000

(1) Le méteil n'est point le nom d'un grain par

« 6. Il résulte de ce tableau que, de 1815 à 1833, la récolte du froment, la plus précieuse des céréales, a été mauvaise lorsqu'elle produisait au-dessous de 50 millions d'hectolitres, bonne entre 60 et 70 millions d'hectolitres, excellente entre 70 et 80 millions d'hectolitres.

«La récolte de pommes de terre était mauvaise si la production s'équilibrait entre 20

à 25 millions d'hectolitres; bonne, si elle atteignait 50 millions d'hectolitres; excellente, si elle donnait 70 millions d'hectolitres.

« Il est important de tenir compte de ces premières données; nous y reviendrons.

« Mettons d'abord en regard du tableau de la production III, le tableau de la consommation présumée en 1835.

TABLEAU IV.

Consommation présumée des grains dans toute la France en 1835, depuis l'époque de la récolte jusqu'à l'époque correspondante de l'année suivante.

chiffres ronds.)

[blocks in formation]

(Statistique officielle;

[blocks in formation]
[blocks in formation]

autres animaux domestiques.

[blocks in formation]

usages. Hectolitres

[blocks in formation]

7. Le tableau IV nous inaique co1. IV), que la principale consommation des habitants de la France en céréales paraît avoir été, en 1835, d'à peu près 51 millions d'hectolitres de froment, et de 24 millions d'hectolitres de seigle, de 18 millions d'hectolitres d'orge et de méteil, etc., etc. Nous reviendrons sur ces évaluations.

Pain.

« 8. Les céréales dont on fait ordinairement le pain sont le froment, le seigle, l'orge, le maïs et le sarrasin.

« Le froment est, parmi les céréales, celle qui fournit à l'homme l'alimentation la plus délicate, la plus nutritive et d'une facile digestion.

« Le seigle, l'orge, le maïs et le sarrasin donnent un pain grossier, d'une digestion difficile, surtout à cause de la mauvaise fabrication. Le pain d'avoine, dont on fait malh ureusement usage en certaines localités, est amer et ressemble au pain de blé carié et malsain.

«9. Le statisticien allemand Reden évalue à 62 millions d'hectolitres de froment, et à 30 millions d'hectolitres de seigle, etc., les

ticulier; on donne ce nom à un melange de froment et de seigle semés et récoltés ensemble.

On désigne sous le nom de gros blés : le froment, l'épeautre, le seigle, et sous celui de petits blés : l'orge, le maïs, le millet, le sarrasin, l'avoine, le riz.

182,000,000 d'hectolitres consommés.

grains destinés, en France, à la nourriture de l'homme.

«

« L'évaluation de Reden, quant à la consommation du froment, nous paraît assez rationnelle. En effet, d'après la production moyenne de la France en froment, et la quantité des céréales importées (2), la consommation en blé doit approcher de 60 à 62 millions d'hectolitres.

<«< 10. Les calculs de Reden sur la quantité des autres cé, éales consommées en France nous paraissent moins exacts.

«En effet, les autres céréales servant aujourd'hui à la nourriture de l'homme l'orge, le seigle, le maïs, le millet, l'avoine, entrent dans la consommation au moins pour 42 millions d'hectolitres. Ce qui porterait la consommation totale des céréales de 100 à 104 millions d'hectolitres, ou, en moyenne, à environ 3 hectolitres par personne (3). Sur

(1) Suivant les localités, on a compris, sous la dénomination de menus grains, le colza, la navette, le chanvre, la draviere, les lentilles-fourragères, la gesse, etc., ele. Dans plusieurs départements, la plupart de ces plantes sont employées comme fourrages et sont parfois consommées ainsi sur place par les bestiaux.

(2) Voir plus loin le tableau V sur l'importation des céréales.

(3) La consommation moyenne en céréales d'un habitant de la Prusse est, d'après Dietrici, d'un tiers inférieure à celle d'un Français.

ce chiffre, la seule consommation du froment et du méteil (mélange de froment et de seigle) peut s'évaluer à 70 millions d'hectolitres, ou, en moyenne, à 150 kilogrammes par an et par personne (1). Il était important de se fixer sur cette évaluation; car le froment et le méteil forment la meilleure nourriture en céréales.

Importation des céréales.

«11. On sait que notre récolte en céréales n'est pas toujours au niveau de nos besoins, et que nous en demandons souvent à l'étranger.

«Por mieux fixer l'attention sur ce grave sujet, nous avons dressé le tableau suivant, d'après les comptes-rendus de l'administration des douanes.

12. Remarquons que la valeur indiquée représente la valeur officielle en francs, fixée, une fois pour toutes, en 1826 (ordonnance du 29 mai), et non pas la valeur REELLE correspon lante à chaque année. Ajoutons qu'il ne s'agit que des céréales du commerce spécial, c'est-à-dire de céréales réellement consommées en France, ou exportées de France.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

l'importation en France a été, pendant cinq ans, plus considérable que l'exportation, et l'exportation de France plus considérable pendant sept autres années.

Nourriture. Aliments animaux.

(Viandes ou chairs d'animaux terrestres ou aquatiques, laitage et œufs.)

« 14. La viande est l'aliment le plus nécessaire pour développer la force physique de importance de cet a iment nous oblige à l'homme et pour conserver sa santé. La haute entrer dans de plus grands dét ils sur la production et la consommation de la France en viande, que nous ne l'avons fai pour les céréales. Les tableaux suivants (VI, VII, VIII, IX, X, XI) fixeront d'une manière assez mentale de la santé publique. complète les idées sur cette question fonda

[blocks in formation]

6

Totaux.

312,818 254 >>> 483,349 258 » 2,032,930

(a)

3

8

Vaches p. l'agric. à l'engrais.

[blocks in formation]

7

Total.

(b)

197

[ocr errors]

4,628,317 >>> >>

Veaux.

13

2,078,174 29 81 2,250,219

40

23

1852

87

[blocks in formation]

«13. Ce tableau prouve que, dans l'espace de douze années, la France a importé et consommé pour 197 millions de francs en céréales étrangères, tandis qu'elle n'en a exporté, dans le même laps de temps, que pour 40 millions. Sur les douze années,

(1) Le poids de l'hectolitre du froment, suivant le plus ou le moins de sécheresse ou d'humidité de l'année, varie de 68 à 84 kilogrammes; le poids du seigle de 64 à 75. Nous avons calculé en moyenne les 70 millions d'hectolitres ci-dessus à raison de 75 kilogrammes l'hectolitre.

(2) En 1834, le pain de 1re qualité s'est vendu à Paris à raison de 50 centimes les deux kilogrammes (quatre livres). On voit que ce prix a été inférieur au plus bas prix de cette année, 1848, qui a été de 52 centimes.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]
« ZurückWeiter »