Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France depuis la fondation de la monarchie française jusqu'au 13e siècle: Avec une introduction, des supplémens, des notices et des notes, Band 9J.L. Brière, 1825 |
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aban Antioche ardeur armée armes arriva assiégés attaquer avaient ayant Babylone Baudouin bienheureux bientôt Boémond camp cesse chap château chevaliers choses Chrétiens Christ Civitot cœur combat comte de Flandre comte de Saint-Gilles confession Constantinople Corbaran corps côté crépuscule du matin croix d'Antioche d'autres d'hommes demeurer démons desirs devant Dieu dire divine duc Godefroi effet église enfans enfin enlevèrent ennemis esprit eussent eût Évangile évêque faisait femme force frappé frère fût Gentils glaive gneur GUIBERT GUIBERT DE NOGENT habitans hommes illustre Jérusalem jour l'armée l'église l'empereur lance lieu lieux livre long-temps lorsqu'ils lui-même maux ment mère milieu monastère mort murailles nations nombre nuit outre pain azime parens paroles pays péché pélerins personne peuple Pierre Pierre l'Ermite porter Pouille pouvait princes raison rassemblé rent s'était s'il saint sais Sarrasins secours Seigneur sépulcre seul siége siége d'Antioche soin sortes suite Tancrède tion trouver Turcs vêtemens victoire voyant
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Seite 363 - ... soufflets et de coups, pour me contraindre à savoir ce qu'il n'avait pu m'enseigner lui-même... Cependant, il me témoignait tant d'amitié, il s'occupait de moi avec une si grande sollicitude, il veillait si assidûment à ma sûreté, que, loin d'éprouver la crainte qu'on ressent communément à cet âge, j'oubliais toute ' sa sévérité, et lui obéissais avec je ne sais quel sentiment d'amour... Un jour que j'avais été frappé, ayant...
Seite 364 - ... mal gré, ce vêtement qu'on appelle chemise, elle vit mes petits bras tout noircis, et la peau de mes épaules toute soulevée et bouffie des coups de verges que j'avais reçus. A cette vue, se plaignant...
Seite 359 - Chacun, en voyant combien mon maître m'excitait au travail, avait espéré d'abord qu'une si grande application aiguiserait mon esprit ; mais cette espérance diminua bientôt, car mon maître était tout à fait inhabile à réciter des vers ou à les composer selon les règles. Il m'accablait presque tous les jours d'une grêle de soufflets et de coups, pour me contraindre à savoir ce qu'il n'avait pu m'enseigner lui-même...
Seite 48 - Jus« qu'à présent vous avez fait des guerres injustes ; « dans vos fureurs insensées vous avez lancé récipro« quement sur vos maisons les traits de la cupidité ou « de l'orgueil, et par là vous avez attiré sur vous les « peines de la mort éternelle et d'une damnation cer« taine. Maintenant nous vous proposons des guerres « qui portent en elles-mêmes la glorieuse récompense « du martyre , qui seront à jamais l'objet des éloges « du temps présent et de la postérité. Supposons...
Seite 59 - Il ramenait à leurs maris les femmes prostituées, non sans y ajouter lui-même des dons, et rétablissait la paix et la bonne intelligence entre ceux qui étaient désunis, avec une merveilleuse autorité. En tout ce qu'il faisait ou disait, il semblait qu'il y eût en lui quelque chose de divin : en sorte qu'on allait jusqu'à arracher les poils de son mulet, pour les garder comme reliques : ce que je rapporte ici, non comme louable, mais pour le vulgaire qui aime toutes les choses extraordinaires.
Seite 364 - Je ne veux plus désor« mais , s'écria-t-elle, que tu deviennes clerc , ni que , pour ap« prendre les lettres, tu supportes un tel traitement. » Mais moi, à ces paroles, la regardant avec toute la colère dont j'étais capable : « Quand il devrait, lui dis-je m'arriver de mourir, je ne « cesserais pas pour cela d'apprendre les lettres et de vouloir être
Seite 363 - ... l'influence des mœurs dépravées de quelques hommes qui m'entouraient , il exigeait si peu que ma mère s'occupât de me vêtir d'une manière brillante, qu'il semblait remplir les fonctions, non d'un pédagogue, mais d'un père, et s'être chargé non du soin de mon corps, mais du soin de mon ame.
Seite 381 - Vie, parlant des chartreux de Grenoble : « Tandis qu'ils se resserrent dans une étroite pauvreté, dit-il, ils ont amassé une riche bibliothèque : car moins ils possèdent de ce pain qui n'est que matériel, plus ils suent et se fatiguent pour acquérir cette autre nourriture qui ne périt point, mais vit éternellement.
Seite 323 - Celui-ci vivait dans son duché avec le plus grand éclat, tellement que toutes les fois qu'il se mettait eu route, il faisait porter devant lui un bouclier d'or , sur lequel était représenté un aigle, et qui avait la forme d'un bouclier grec. Adoptant les usages des Gentils, il marchait portant une robe longue ; il avait laissé croître sa barbe, se laissait fléchir par ceux qui l'adoraient, mangeait...
Seite 54 - ... les pauvres eux-mêmes furent bientôt enflammés d'un zèle si ardent qu'aucun d'entre eux ne s'arrêta à considérer la modicité de ses revenus, ni à examiner s'il pouvait lui convenir de renoncer à sa maison , à ses vignes ou à ses champs...