Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français: Texte 1817-21C.L.F. Panckoucke, 1817 |
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Seite 195 - Côte-d'Or, se distinguèrent dans cette expédition, qui fit autant d'honneur à leur courage qu'a leur constance et à leur discipline. Le fruit de ce succès fut la possession de deux des plus importantes positions des Alpes savoyardes. Vingt pièces de canon, plusieurs obusiers , treize pièces d'artillerie de montagne, deux cents fusils et deux cents prisonniers , parmi lesquels se trouva le commandant piémontais, restèrent au pouvoir des Français. La Convention , sur le rapport de son commissaire...
Seite 78 - ... gauche, et gouverna si bien son cheval avec les jambes, que cet homme ne put lui faire aucun' mal. Nos gens arrivèrent et voulaient tuer ce soldat ; Henri le leur défendit : — Retourne vers les républicains...
Seite xliv - Les soi-disant patriotes ont juré de vous arracher tous des bras de vos femmes et de vos enfants, pour vous faire marcher contre des hommes qui ne combattent que pour assurer votre bonheur. Au lieu de cette paix profonde, au lieu de ce bonheur si durable qu'ils vous avaient promis, ils n'ont apporté jusqu'ici chez vous que la désolation et la mort. Ils vont vous forcer, le sabre...
Seite xliv - ... la désolation et la mort. Ils vont vous forcer, le sabre à la main et le pistolet sous la gorge, à soutenir une cause barbare et impie, à maintenir des lois de sang que vous abhorrez. Et nous, nous vous disons, au nom de votre bon roi, qui va sous peu remonter sur le trône de ses pères d'où il se prépare à vous combler de bienfaits et de faveurs, si vous vous déclarez pour lui : Venez, nos amis, vous joindre à nous sous les...
Seite 147 - Il ajouta qu'il avoit sous ses ordres dix-sept cents hommes d'infanterie, et six cents cavaliers que son oncle avoit choisis parmi ses meilleures troupes, et tous résolus, comme lui, de s'ensevelir sous les ruines de la place, plutôt que de la rendre aux Chrétiens. Les magistrats, plutôt intimidés par ses menaces, que rassurés par ses promesses, se disposèrent, malgré eux, à soutenir un siége qu'ils ne pou voient empêcher.
Seite 131 - S'il est des hommes criminels qui aient osé attendre la vengeance nationale, le temps vous les fera connaître ; lui seul peut éclairer votre justice et calmer les haines qu'enfantent les guerres civiles.
Seite xliv - Iss puissances généreuses qui combattent pour le rétablissement de l'ordre et de la monarchie française, sont aux portes de Paris : mais nous voulons vous associer à notre gloire et aux récompenses qui attendent les courageux défenseurs de la religion et du Roi. Ainsi, que tous...
Seite 207 - Cet acte portait, que tout ce qui serait décidé dans le conseil des armées réunies ferait loi pour tous les chefs; qu'il ne serait rien entrepris pour la cause commune sans leur concours , et que tout contrevenant serait puni de mort.
Seite 212 - ... pût encore offrir une retraite facile. La nouvelle qu'il était coupé ôtait toute espérance de salut; aussi la déroute qui s'ensuivit fut-elle une des plus complètes que l'histoire militaire nous retrace, et quelques écrivains n'ont pas craint de la mettre en parallèle avec celle de Rosbach. Le comte de la Union ne parvint à rallier ses troupes que plusieurs jours après, sous les murs de Figuières. Cependant ce général avait eu la précaution de faire porter au général Navarro...
Seite 194 - Basdelaune , après avoir marché pendant deux jours au milieu des neiges et des précipices les plus effrayants, attaqua, le 24 avril, par leur droite et par leur gauche , les trois fortes redoutes du Mont-Valaisan au-dessus du Seer. Après une défense très-opiniâtre, et malgré le feu d'une artillerie à laquelle ils n'avaient à opposer que leur mousqueterie et leurs baïonnettes, les soldats français emportèrent ces retranchements , et forcèrent les Piémontais à une retraite précipitée....