Lamartine, Band 2

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Seite 313 - Qui de nous, Lamartine, et de notre jeunesse, Ne sait par cœur ce chant, des amants adoré, Qu'un soir, au bord d'un lac, tu nous as soupiré?
Seite 48 - Ces dômes où les nids s'étaient multipliés; Et les brutes des bois sortant de leurs repaires, Et les oiseaux fuyant les cimes séculaires, Contemplaient la ruine avec un œil d'horreur, Ne comprenaient pas l'œuvre, et maudissaient du cœur Cette race stupide acharnée à sa perte, Qui détruit jusqu'au ciel l'ombre qui l'a couverte ! Or, pendant qu'en leur nuit les brutes des forêts Avaient pitié de l'homme et séchaient de regrets, L'homme, continuant son ravage sublime, Avait jeté les troncs...
Seite 93 - A l'heure où la rosée au soleil s'évapore Tous ces volets fermés s'ouvraient à sa chaleur, Pour y laisser entrer, avec la tiède aurore, Les nocturnes parfums de nos vignes en fleur...
Seite 25 - Amants , heureux amants , voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau; Tenez-vous lieu de tout , comptez pour rien le reste.
Seite 228 - Quant à moi, jamais ma main ne signera ce décret! je repousserai jusqu'à la mort ce drapeau de sang, et vous devriez le répudier plus que moi ! car le drapeau rouge que vous nous rapportez n'a jamais fait que le tour du Champ de Mars, traîné dans le sang du peuple en 91 et en 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie!
Seite 108 - Vous leur asservissez et les intérêts du peuple et les intérêts généraux. Vous les laisserez, vous, partisans de la liberté et de l'affranchissement des masses, vous qui avez renversé la féodalité et ses péages, et ses droits de passe, et ses limites, et ses poteaux, vous les laisserez entraver le peuple et murer le territoire par la féodalité de l'argent. Non, jamais gouvernement, jamais nation n'aura constitué en dehors d'elle une puissance d'argent, d'exploitation, et même de politique,...
Seite 47 - La caravane humaine un jour était campée Dans des forêts bordant une rive escarpée, Et, ne pouvant pousser sa route plus avant, Les chênes l'abritaient du soleil et du vent; Les tentes, aux rameaux enlaçant leurs cordages, Formaient autour des troncs des cités, des villages, Et les hommes, cpars sur des gazons épais, Mangeaient leur pain à l'ombre et conversaient en paix.
Seite 121 - Gardonsnous de lui faire prendre en mépris ces institutions moins éclatantes, mais mille fois plus populaires, sous lesquelles nous vivons, et pour lesquelles nos pères sont morts après avoir tant combattu. N'effaçons pas tant , n'amoindrissons pas tant, n'inclinons pas tant notre monarchie de raison , notre monarchie nouvelle , représentative , pacifique ; elle finirait par disparaître aux yeux du peuple.
Seite 4 - Comme je ne sais pas écrire en prose faute de métier et d'habitude , j'écris des vers. Je passe quelques heures assez douces à épancher sur le papier, dans ces mètres qui marquent la cadence et le mouvement de l'âme, les sentiments, les idées, les souvenirs, les tristesses, les impressions dont je suis plein : je me relis plusieurs fois à moi-même ces harmonieuses confidences de ma propre rêverie ; la plupart du temps je les laisse inachevées et je les déchire après les avoir écrites.
Seite 243 - La république n'a été, en vérité, qu'une grande et merveilleuse surprise du temps. Tous les esprits n'y étaient pas encore suffisamment préparés. Je ne dirai pas, comme mes collègues, que la France n'était pas républicaine : j'ai la conviction...

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