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- Minutius Felix s'élève fortement contre ces ridicules superstitions. Jam enim venio, dit-il, ad illa auspicia et auguria romana, quæ summo labore collecta testatus es, et pœnitenter omissa, et observata feliciter. Clodius scilicet, «et Flaminius, et Junius ideo exercitus perdiderunt, quod pullorum solis timerent tripudium exspectandum non puta<< verunt? Quid Regulus? Nonne auguria servavit, et captus << est ? Maximus religionem tenuit, et sub jugum missus est, <«<et deditus. Pullos edaces habuit et Paulus, apud Cannas « tamen, cum majore Romani populi parte, prostratus est. « C. Cæsar, ne ante brumam in Africam navigia transmitteret, auguriis et auspiciis renitentibus, sprevit; eo facilius et navigavit, et vicit. » Octav. XXVI.

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VOLANTIS PENNE AUGURIA. Les oiseaux dont le vol donnait des présages par leur vol, étaient l'aigle, le vautour, etc. On les nommait ALITES OU PRÆPETES.

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BINI INAUGURENTUR. - « Salvien invective contre un reste de superstition païenne qui était encore en usage de son temps. Les Consuls n'entraient en charge qu'après avoir « observé le vol des poulets sacrés, pour en tirer quelques présages. Consulibus et pulli adhuc gentilium sacrilegiorum « more pascuntur, et volantis pennæ auguria quæruntur. Il

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regarde cette action comme une des causes funestes des

calamités publiques. Atque utinam sicut hæc propter Con

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*sules tantum fiunt, ita illos tantùm incestarent propter quos fiunt. Illud est feralissimum et gravissimum, quod dum con« sensu publico aguntur, honor paucissimorum, fit crimen omnium, puis il ajoute: ac sicut singulis annis bini inaugurentur, « prope est ut in omni mundo nullus evadat.

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« C'est dans cette dernière phrase qu'est la difficulté. M. Ba« luze l'a sentie, pour l'expliquer dans ses notes page 400. Il rapporte deux manières différentes de lire cet endroit : elles « ne le contentent pas, aussi ne font-elles aucun sens. Sa pen« sée est que le voisinage de sicut a fait omettre aux copistes "un si qui précédait le sicut. Il voudrait donc que l'on resti<< tuât ainsi ce passage: ac si, sicut singulis annis bini inaugu« rentur, prope est ut in omni mundo nullus evadat. Mais que « l'on examine ce passage ainsi restitué, et que l'on juge si « l'embarras est ôté, ou même si cela est latin. Il me paraît que sans rien ajouter, il suffit de faire deux mots de sicut « il ne restera plus d'obcurité : ac sic, ut singulis annis bini inaugurentur, prope est ut in omni mundo nullus evadat. Et

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« de cette manière pour mettre chaque année deux hommes « en possession d'une dignité, on expose tous les hommes à « la colère divine irritée par les cérémonies superstitieuses que « l'on y emploie. Les éditions antérieures confirment cette << restitution; M. Baluze remarque dans sa note qu'elles por« tent, ac si ex singulis annis, etc. On voit le si séparé: le changement de ex en ut est aisé, et c'est ce qui a produit a la faute.

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<< M. Baluze justifie sa correction par l'article 22 du dernier « chapitre de l'Evangile de saint Jean, où il prétend que le « sens, l'édition grecque, et les anciens manuscrits prouvent « que la même particule si a été omise avant sic, et qu'il faut lire, si sic cum volo manere. Mais sans entrer dans la discussion du sens, l'édition grecque ne porte rien qui autorise « cette correction; je n'en ai vu qu'un seul, il est assez ancien, et il n'a point si sic. Mais enfin je n'entre point dans

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<< cette question. » Mémoires de Trévoux, septembre 1710, pag. 1641.

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- Voici comment les nouveaux consuls entraient en charge : « Le 1er de janvier, le sénat et le peuple se rendaient à leur « demeure ( salutabant), usage depuis appelé OFFICIUM, Plin. Epist. IX. 37; d'où on les conduisait ensuite au Capitole « avec une grande pompe, processus consularis; ils y offraient « leurs vœux (vota nuncupabant), et l'un et l'autre sacrifiaient << un taureau à Jupiter. Ces magistrats commençaient ensuite « l'exercice de leur charge par convoquer le sénat ( munus « suum auspicabantur). Ils le consultaient sur l'ordre des jours « sacrés du peuple latin, et sur les affaires relatives à la religion, Ovid. Pont. IV, 4, et 9. Tit. Liv. XXI, 63. XXII, a 1. XXVI, 26. Cic. Post red. ad Quir. 5. Rul. II. 34. « Dio. frag. 120; ils devaient, dans cinq jours, renouveler << le serment qu'ils avaient fait après leur élection, d'observer - les lois, Tit.-Liv. XXXI. 30. Plin. Paneg. 64-65. » Adam, Antiquités romaines.

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CONTUMELIOSA TERRENI ORTUS PRINCIPIA SUSCEPIT. -« « autem major potest esse clementia, quam ut filius Dei, ho«<minis filius nasceretur, decem mensium fastidia sustineret, partus expectaret adventum, involveretur pannis, subjice« retur parentibus, per singulas adoleret ætates, et, post con« tumelias vocum, alapas et flagella, crucis quoque pro nobis

<< fieret maledictum, ut nos a maledicto legis absolveret, patri factus obediens usque ad mortem. » Hieron. Epist. de filio prodigo, ad Papam Damasum.

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TOM. II.

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Page 338. Ligne 25.

QUE EST ENIM IN BAPTISMO CHRISTIANORUM PRIMA CONFESSIO? « Cum aquam ingressi, christianam fidem in legis suæ verba profitemur, renuntiasse nos diabolo, et pompæ « et angelis ejus, ore nostro contestamur. Quid erit sumnum « ac præcipuum, in quo diabolus et pompa censeantur et angeli ejus quam idololatria, e qua omnis immundus et « nequam spiritus, ut ita dixerim, quia nec diutius de hoc? Igitur si ex idololatria universam spectaculorum paraturam « constare constiterit, indubitate præjudicatum erit etiam ad spectacula pertinere renuntiationis nostræ testimonium in lavacro, quæ diabolo, et pompæ et angelis ejus sint mana cipata, silicet per idololatriam. » Tertulliani De Spectaculis, cap. IV.

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— « Prima pactio est qua renuntiatur diabolo, et pompis ejus et universæ conversationi illius. » Isid. Hispal. De Ecclesiasticis officiis, II, 24.

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Interrogamur enim in Baptismo utrum abrenuntiemus diabolo, pompis et operibus ejus. Et abrenuntiaturos nos a voce libera respondemus. Quod, quia infantes per se minime profiteri possunt, parentes ipsorum pro eis fidejussores «<existunt. Si ergo hoc quod primum est, et in quo funda<< mentum Christianæ religionis consistit, fideliter conservamus, certum est quod reliqua cum ipsius adjutorio implere poterimus. Consideret unusquisque conscientiam suam, et si se implesse viderit quod promisit, abrenuntiasse diabolo « et pompis illius non solum verbis, sed etiam operibus recognoscat, fidem integram se servasse congaudeat. Quæ

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<< autem sint pompa diaboli prope nullus ignorat; tamen ex parte aliqua dicere nobis necesse est. Omnia spectacula vel « furiosa, vel cruenta, vel turpia, pompa diaboli sunt. Gulæ

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« vel ebrietati servire, libidini vel luxuriæ infelicem animam subjugare, ad pompam diaboli certum est pertinere, quia <«< in talibus actibus illius voluptas impletur, etc. » Cæsarii Arelatensis Homilia XII.

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NOS ECCLESIIS DEI LUDICRA ANTEPONIMUS, NOS ALTARIA SPERNIMUS. —« Ut enim se omnes non possint in Ecclesia conti« nere, diversæ et variæ occupationes faciunt. Alios enim « tenet corporis infirmitas, alios publica necessitas ; alios ligat « et quasi captivos trahit cupiditas. Quanti enim nunc in pla« teis vel in atriis Basilicarum aut litibus aut negotiis vacant? * Quanti in porticibus Basilicarum, vel in secretariis, detracinter tionibus aut otiosis sermonibus quos « parvus solet etiam esse numerus clericorum. »> Cæsarii Arelatensis Homilia VIII, Ut populus ad integrum Missas expectet.

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occupantur,

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Page 344. - ligne 23.

NON ENIM HOC AGITUR JAM IN MOGONTIACENSIUM CIVITATE, etc. - « Les Vvandales et les Alains passèrent le Rhin, et en<< trèrent dans les Gaules le dernier jour de l'année 406. Ils ravagèrent toute la première Germanie, prirent et ruinèrent Mayence, Strasbourg, Spire et Worms. Ils portèrent ensuite ale fer et le feu dans la Gaule Belgique, où ils saccagèrent Rheims, Tournai, Térouane, Arras et Amiens. Enfin, ils pénétrèrent dans l'Aquitaine, dans les provinces Lyonnaises la plus

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<< et Narbonnaises, et toute leur route fut marquée par

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étrange désolation. Ni le profane, ni le sacré ne furent épar

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