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« adhæsere materiis vetustissimis, ignesque aridis nutrim «entis erecti, omne quidquid contingi potuit, licet ardua discretum celsitudine, concremarunt. » Ammiani Marcellini Rerum gestarum, XXII, 13.

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Le culte de la déesse Céleste était en vigueur à Carthage principalement; on avait coutume de la représenter assise sur un lion; ainsi que l'atteste Apulée : « Magna Jovis ger<< mana et conjuga, seu tu Sami tenes vetusta delubra, sive «< celsæ Carthaginis, quæ te virginem rectura leonis cœlo « commeantem percolit, beatas sedes frequentas. » De Asino, lib. VI.

Il y avait à Carthage une rue du nom de cette déesse : Nam, et hodie, si qua supersint, subinde desolantur, sicut. « in Carthagine odii causa theatra, ædem Memoriæ, et viam « quæ Cœlestis vocabatur, funditus deleverunt. » Victoris Vitensis De Persecutione Africana, lib. I, pag. 4.

Le cardinal Baronius, dans ses Annales Ecclesiastiques, (tom. VI, pag. 312, ad ann. 399.) démontre évidemment que, sous le nom de Coelestis, on adorait une déesse et non pas un Dieu. Il s'appuie du passage de Tertullien que nous avons donné, d'un autre passage de saint Augustin (Cité de Dieu, liv. II, chap. IV.), de quelques inscriptions, et enfin il ajoute que ce nom de Coelestis s'appliquait à plusieurs divinités. Il s'étaie de ces paroles d'Apulée : « Cæterum habet quippiam << et Minervæ, et Veneris, et Lunæ, et Rheæ, et Nemesis, et « Parcarum, et altera quidem manu sceptrum tenet, altera << autem colum, et in capite radios gerit, et turrim et cæstum habet, quo solam Venerem cognomento Celestem exor<< nant (1). » Il rapporte aussi le témoignage de saint Ambroise : Quam Gœlestem Afri, Mitram Persæ, plerique Venerem co

(1) Apuleius, lib. II, in princip.

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lunt, pro diversitate nominis, non pro numinis varietate (1). Le même Baronius raconte d'après Hérodien l'origine d'un pareil culte chez les Carthaginois. L'empereur Héliogabale voulant donner une épouse à son Dieu, fit apporter la statue d'Uranie, c'est-à-dire, de la déesse Celeste : « Φησας δε απαρεσκεσθαι αυτῳ ως παντα εν όπλοις πολεμική θεῳ, της Ουρανίας το αγαλμα μετεπεμψατο, σεβόντων αυτο Καρχηδονίωντε και των κατα την Λιβύην ανθρωπων φασι δε αυτό Δίδω την Φοινισσαν ιδρύσασθαι, ότε δη την αρχαίαν Καρκηδονα παλιν εκτισε, βυρσαν κατατεμουσαν Λιβυες μεν ουν αυτην Ουρανίαν καλούσι, Φοινικες δε Αστροαρχην ονομάζουσι, Σεληνην είναι θέλοντες. Αρμόζειν τοινυν λεγων ο Αντωνίνος, γαμον ηλιου και « σεληνης. (2) »

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Il termine sa dissertation, en prouvant par divers témoignages que la déesse Cœlestis n'est autre que la Reine du ciel, à qui les Juifs offraient des sacrifices, et dont parle Jérémie.

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NOS IN SERVORUM CEDIT INJURIAM. - «La dernière phrase << est celle-ci : Sicut enim și servos nostros quispiam cædat, « nos in servorum nostrorum cædit injuriam, et si a quoquam « filius verberetur alienus, in supplicio filii pietas paterna « torquetur. Il est évident qu'il faut lire injuria, au lieu d'injuriam. Le sens, et l'in supplicio de la phrase suivante dé<< terminent à cette correction. On pourrait croire que c'est « une faute d'imprimeur, si elle ne se trouvait dans quelques « autres éditions de Salvien. De plus, M. Baluze, qui, dans « ses notes, corrige son imprimeur, aurait marque celle-ci,

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(2) Adversus Sym.

(2) Herodiani, Historia, V, XV.

« s'il l'eût regardée comme telle. Je ne sais même si le second « cædit ne devrait point être changé en lædit. Le sens est bien

α

plus beau; qui donne un soufflet à un valet, n'en donne pas « un au maître à qui le valet appartient, mais le maître s'en << tient offensé. Si servos nostros quispiam cædat, nos in sera vorum lædit injuria. » Mémoires de Trévoux, lieu cité.

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« breves capillos luxuriantes comæ, transfertur ad nitorem

<< mentis vestium splendor, cervicis lactea decus palliis ri

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gentibus occupatur. » Hilar. Arelat. in Orat. fun. D. Honorati.

α

--

<< Sibi ergo ille habeat armilausam suam, et suas caligas, et suas buccas, quarum alias mutare, alias deducere a timuit; nos adeant et revisant conservuli et compallidi « nostri; non vestibus pictis superbi, sed horrentibus ciliciis ⚫ humiles; nec chlamyde curtalini, sed sagulis palliati; nec balteo, sed reste succincti; nec improba attonsi capitis ⚫ fronte criniti, sed casta informitate capillum ad cutem cæsi, et inæqualiter semitonsi, et destituta fronte prærasi. << Et ornatu pudicitiæ inornati et decenter inculti sunt, et honorabiliter despicabiles.» Paulini Epist. 7.

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«

Page 112.Ligne 11.

MONACHIS, ID EST, SANCTIS DEI. « Ετι μαλλον, οι « οσιοι, το μοναστικον λεγω ταγμα, αγαλλιάσει αγαλλια «sat.» Theodori Studitæ Epistolarum I, 32.

Page 114. Ligne 21.

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EGYPTIORUM COENOBIIS. << Te quidem potissimum Orien• talium cænobiorum doctrina expertem tenemus, maxime• que Ægyptiorum, et apud Thebaidem fundatorum. » Epist. S. Castoris Aptensis Episc. ad Cassianum. Voy. Cassien, pag. 1.

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SACRIS JERUSALEM LOCIS. - C'est ainsi qu'on appelait le territoire de cette ville, en mémoire de la vie et de la mort de Jésus-Christ. Saint Jérôme écrit à Paulin : « Beatus Hila• rion cum Palæstinus esset, et in Palæstina viveret, uno << tantum die vidit Hierosolymam, ut nec contemnere loca « sancta propter viciniam, nec rursus Dominum loco clau« dere videretur. D

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LATRONES QUIDEM, etc.

⚫ latronum, Patres conscripti, nisi ut eis se vitam dedisse

«

dicant, quibus non ademerint ? » Cic. Antonianarum II.

NOTES SUR L'AVARICE.

Page 125. Ligne 13.

AT NUNC PRO HIS. « Verum ubi pro labore desidia, pro «< continentia et æquitate lubido atque superbia invasere, for<< tuna simul cum moribus immutatur.>> - « Nam pro pudore, << pro abstinentia, provictate audacia, largitio, avaritia vige« bant. » Sallust., Bellum Catilinarium.

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MUTANTES SENSUM PRÆSENTIAM.

« Il s'agit des pre

<«< miers chrétiens qui, pour s'assurer des biens du ciel, renonçaient à toutes les richesses de la terre. Caducas rerum « mundialium facultates in simpiternas cœlestium possessio<< num opes conferebant, mutantes sensum præsentium in præclaram spem futurorum. Si quelqu'un ne s'accommodait « pas de ce sensum, qui cependant fait un beau sens, on pourrait, en changeant seulement une lettre, s en c, rendre « la pensée plus naturelle: Mutantes censum præsentium, etc. << Salvien aime assez à exprimer la même pensée en différens mots, ce qui peut favoriser cette conjecture; d'ailleurs, il «a le tour assez recherché, et cette pensée m'empêche de désapprouver le sensum, qui sans doute est moins naturel « que censum. » Mémoires de Trévoux, lieu cité.

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