Sidoine dit en parlant du comte Victorius: « Quem jure seculari patronum, jure ecclesiastico filium, excolo «< ut cliens, ut pater diligo.» Epist. VII, 17. ་ TUNC TANTUM POTERIMUS. -- « Vers la fin, Salvien parle «< contre les Chrétiens qui croient pouvoir se relâcher hors «<les temps de persécution, sur quoi il fait cette réflexion : Quod si ita est, amorem Dei persecutioni debebimus, non fidei, et tunc tantum poterimus, quando nos impii persequentur. Ce poterimus est embarrassant et rend la phrase inintelligible, à moins que l'on n'ait recours à des explica<< tions extrêmement forcées. J'ôte l'embarras, en lisant. Pii erimus; tunc tantum pii erimus, quando nos impii persequentur. Cette réflexion n'a besoin, ce me semble, que d'être proposée pour être approuvée. >>> Mémoires de Trévoux, lieu cité. " Quod etiam in hac nostra conversatione hodieque «< contingit, ut filius episcopus factus, patris sui pater vo« cetur, non nascendi ordine, sed honore >> Cassiodorus, in Psalm. 109. Augustin écrit à Jérôme : « Quanquam enim secundum « honorum vocabula quæ jam Ecclesiæ usus obtinuit, epis " « copatus presbyterio major sit, tamen in multis rebus Au «<tia, frater carissime, non nomine est suscipienda, sed opere. » Ruricii Lemovicensis Epist. II, 12. Page 432. Ligne 22. EXOMOLOGESI. Ce mot signifie en grec confession (ouoλoynos); Salvien s'en est déjà servi au 1er livre de l'Avarice, page 164. « Is actus qui magis græcæ vocabulo exprimitur et fre« quentatur, exomologesis est, qua delictum Domino nostrum confitemur, non quidem ut ignaro, sed quatenus satisfactio « confessione disponitur, confessione pœnitentia nascitur et « humilificandi hominis disciplina est, conversationem injun<gens misericordiæ illicem. De ipso quoque habitu atque victu mandat, sacco et cineri incubare, corpus sordibus obscu« rare, animum mororibus dejicere. » Tertull. De Pœni VALE, MI SALONI, DECUS NOSTRUM ATQUE SUBSIDIUM. Salvien s'est déjà servi de cette formule, dans le courant de sa lettre; il la répète parce que c'était un usage alors assez ordinaire, comme le fait observer le P. Sirmond, dans ses notes sur Ennodius, et comme on le voit par Sidoine, Fauste, Ruricius et autres. « Les premiers Pères qui se sont servis de la version latine « de la Bible de saint Jérôme, sont: Salvien, Eucher, évêque « de Lyon, Prosper de Guienne, Pierre de Ravenne, sura nommé Chrysologue, et quelques autres. » Bibliothèque choisie de Colomies, pag. 139, édit. de 1731. FIN DES NOTES. TABLE DES MATIÈRES. TOME SECOND. De la Providence. LIVRE SEPTIÈME. Ils se Les peu Les calamités sont impuissantes pour corriger les Romains. - · Indifférence des prêtres et des magistrats à les réprimer. — Modération et chasteté des Vvandales. Maximes abominables de Socrate. --- Récapitulation. Il ne faut jamais flatter les pécheurs. — Nier la Providence, c'est blasphémer contre Dieu. - Nos adversités sont une preuve de la Providence. --- Nos crimes sont la cause de nos maux. On a fait en Afrique un coupable mélange du Christianisme et du Paganisme. --- Mépriser les hommes de bien, c'est outrager Dieu lui-même. Iujures faites aux prêtres et aux religieux.--- Les malheurs des Africains sont les châtimens de leur impiété. -- LIVRE PREMIER -- Contre l'Avarice. page 123 Maux l'Avarice cause à l'Église de J.-C. LIVRE SECOND. . Résumé du livre précédent. Les justes sont dans l'obligation de faire l'aumône, eux aussi. — Motifs qui doivent les y porter. Les bienfaits généraux de Dieu deviennent particuliers pour chacun des hommes.--Parce qu'on est moins criminel que d'autres, il ne faut pas dire qu'on est juste. — L'aumône doit accompagner les autres vertus dans ceux qui veulent être parfaits. — Il en coûte plus sous l'Évangile pour être parfait, qu'il n'en coûtait sous la loi. — Devoirs des Chrétiens sous l'Évangile. - Devoirs d'une véritable veuve. — Devoirs des Vierges. Devoirs des Prêtres. Différens motifs qui doivent animer le juste et le pécheur. - Avantages de l'aumône. -La foi semble éteinte en un grand nombre de personnes. Vains prétextes des gens de bien pour conserver leurs richesses. Les avares sont à eux-mêmes leurs plus cruels ennemis. 181 |