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cevoir dans votre royau- vivis & regnas cum Deo me. Qui vivez & rágnez Patre in unitate Spiriavec Dieu le Père dans tûs fancti Deus " l'unité du Saint-Esprit, du- omnia fæcula fæculorant tous les fiècles des rum.

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per

fiècles. Ainfi foit-il.

Amen.

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ORAISON A SAINTE URSULE, Pour lui demander la grâce de bien mourir. Lorieufe Sainte Urfule, fidèle époufe de Jefus, qui a blanchi votre âme dans fon Sang précieux, impétrezmoi de fa bonté qu'il lave toutes les taches de la mienne, afin qu'elle paroiffe pure devant fa face à la fortie de fon corps, auquel inftant je demande votre puiffante protection, afin que je puiffe chanter éternellement les louanges de mon Dieu en votre compagnie, & en celle de vos onze mille Compagnes.

Mon Dieu, qui par votre faveur avez fortifié vos glorieufes Martyres Sainte Urfule & fes Compagnes dans leurs derniers combats, octroyez-moi, par leur puiffante interceffion la force pour furmonter mes ennemis.

Ma fainte & très-aimable Patrone, par la gloire dont vous jouiffez dans le Ciel, & par le zèle que vous avez eu du falut des âmes, montrez-moi votre puiffance & votre bonté à procurer le falut de la mienne. Ainfi foit-il.

ABRÉGÉ DE LA FOI

ET DES VÉRITÉS CHRÉTIENNES.

DE DIEU.

Ieu eft un efprit éternel, indépendant, immuable & infini, qui eft préfent par tout, qui voit tout, qui peut tout, qui a créé toutes chofes, & qui les gouverne toutes.

Il n'y a qu'un Dieu, & il ne peut y en avoir plufieurs.

Il y a trois perfonnes en Dieu, favoir, le Père, le Fils & le Saint-Efprit.

Le Fils eft engendré de toute éternité par le Père, & le Saint-Efprit procède de toute éternité du Père & du Fils.

Il n'y a point d'inégalité entre ces trois perfonnes, & l'une ne dépend pas de l'autre. Elles font égales en en toutes chofes, auffi anciennes, auffi puiffantes. Ce ne font pas. trois Dieux, mais un feul Dieu. Elles font confubftantielles c'eftà-dire, elles ont la même fubftance la même nature, la même divinité un même entendement une même volon té, une même puiffance, &c.

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De la Création du Monde des Anges, &

D

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de la chute de l'Homme.

Ieu qui n'a point eu de commencement, a fait commencer

lui a plu, le temps & le monde.

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quand il

Il a fait toutes chofes de rien, & il n'y a
Dieu n'ait fait, & qu'il ne con-

rien que ferve.

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Il a créé les chofes invifibles c'est-àdire, les Anges qui font de purs Efprits. Ceux d'entre les Anges qui font demeurés dans la grace, dans laquelle Dieu les avoit créés, font Bienheureux, jouif fent de lui, le voient & le louent fans ceffe dans le Ciel. Il fe fert de quelquesuns pour veiller fur les hommes, & chaque homme a un Ange - Gardien qui l'accompagne partout, pour le préferver du mal & le porter à la vertu.

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II y a un grand nombre d'Anges qui font tombés auffi-tôt après leur création. S'élevant par l'orgueuil, ils déplurent à Dieu, & Dieu, les ayant condamnés à des tourmens éternels les précipita dans l'enfer. La haine qu'ils ont contre Dieu augmente l'envie qu'ils portent aux hommes: Ils les attaquent, ils les tentent & ils tachent de les féduire & de les faire tomber dans le péché.

Dieu ayant créé le Ciel, la terre &

les autres créatures corporelles, créa l'hom me à fon image.

Il l'a créé pour fa gloire, & afin que l'homme le connoiffe, le ferve, lui obéiffe & obtienne par ce moyen la vie éternelle.

Il l'a créé faint, innocent, fage, éclairé, rempli de grâce & exempt de paffions. Dans cet état l'homme n'auroit point été fujet à la maladie ni à aucune mifère.

Alors le premier homme, & de qui tous les hommes defcendent, ne demeura pas. long-temps dans cet état heureux. A la perfuafion d'Eve, fa femme qui avoit été féduite par le ferpent il mangea après elle du fruit dont Dieu leur avoit défendu de manger. Sa défobéiffance fut auffi-tôt punie. Dieu chaffa l'homme & la femme du Paradis terreftre: ceft-àdire, du jardin agréable où il les avoit mis, & tous leurs defcendans furent enfermés dans la Sentence de condamnation qu'il prononça contre eux.

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Les hommes qui font tous enfans d'Adam font devenus tous coupables par fa défobéiffance. Nous fommes tous conçus dans le péché, & on appelle ce péché, que nous apportons en venant au monde; le péché originel. Nous fommes tous affujettis aux maux qui en font les fuites à favoir, l'ignorance, la concupifcence, c'eft-à-dire, l'inclination au péché, les mifères de la vie,

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& la

néceffité de mourir: & il eft encore puni de la mort éternelle dans ceux à qui il n'a pas été remis par la grâce de Dieu.

DE JESUS-CHRIST.

'Homme avoit bien pu fe perdre luien même en tombant dans le péché, mais il ne pouvoit fe relever de lui-même, ni mériter le pardon de fon péché, ou éviter par fes propres forces les peines auxquelles il avoit été condamné.

La miféricorde de Dieu le portoit à vouloir fauver l'homme, & fa Juftice demandoit que le péché de l'homme fut puni & expié. C'est ce que fa fageffe a fu exécuter d'une manière admirable par le Mystère de l'incarnation.

Le Fils de Dieu, la feconde perfonne de la Sainte Trinité s'eft fait homme. C'est ce Dieu fait Homme cet HommeDieu, Dieu & Homme tout ensemble que nous appellons notre Seigneur JefusChrist.

On l'appelle Jefus c'est-à-dire Sau veur, & Chrift, c'eft-à-dire, Meffie; Oint ou confacré. Nous disons qu'il eft notre Seigneur, & nous marquons par-là que nous fommes à lui, non feulement parce qu'il nous a créés & qu'il nous conferve, mais encore parce qu'il nous a rachetés.

II y a deux natures en Jefus - Christ,

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