Souvenirs poétiques de l'école romantique, 1825 à 1840: précédés d'une notice biographique sur chacun des auteursLaplace, Sanchez, 1880 - 600 Seiten |
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Seite 377 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Seite 70 - Combien j'ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissance ! Ma sœur, qu'ils étaient beaux, ces jours De France ! O mon pays ! sois mes amours ! Toujours ! Te souvient-il que notre mère, Au foyer de notre chaumière, Nous pressait sur son cœur joyeux, Ma chère? Et nous baisions ses blancs cheveux. Tous deux. Ma sœur, te souvient-il encore Du château que baignait la Dore, Et de cette tant vieille tour Du More, Où l'airain sonnait le retour Du jour?
Seite 97 - A vingt ans, des peines profondes m'obligèrent de renoncer au chant, parce que ma voix me faisait pleurer; mais la musique roulait dans ma tête malade, et une mesure toujours égale arrangeait mes idées, à l'insu de ma réflexion. « Je fus forcée de les écrire pour me délivrer de ce frappement fiévreux, et l'on me dit que c'était une élégie (le Pressentiment). • M. Alibert, qui soignait ma santé devenue fort frêle, me conseilla d'écrire, comme un moyen de guérison, n'en connaissant...
Seite 263 - N'imprima sur la terre une plus forte trace : Et ce pied s'est arrêté là.... Il est là!... Sous trois pas un enfant le mesure! Son ombre ne rend pas même un léger murmure ; Le pied d'un ennemi foule en paix son cercueil.
Seite 373 - Sans doute il est trop tard pour parler encor d'elle ; Depuis qu'elle n'est plus quinze jours sont passés, Et dans ce pays-ci quinze jours, je le sais, Font d'une mort récente une vieille nouvelle.
Seite 217 - Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles. La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi. Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes. Vision ineffable où je suis mort comme elles. Elles, vivantes comme moi ! Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Seite 521 - J'ai pris au Créateur sa faible créature; Nous avons, malgré lui, partagé la Nature : Je le laisse, orgueilleux des bruits du jour vermeil, Cacher des astres d'or sous l'éclat d'un Soleil; Moi, j'ai l'ombre muette, et je donne à la terre La volupté des soirs et les biens du mystère.
Seite 363 - L'enclos plein de lumière, La haie en fleur, le petit bois, La ferme et la fermière! Si Dieu, comme notre curé Au prône le répète, Paye un bienfait (même égaré), Ah!
Seite 264 - Tu grandis sans plaisir, tu tombas sans murmure. Rien d'humain ne battait sous ton épaisse armure : Sans haine et sans amour, tu vivais pour penser. Comme l'aigle régnant dans un ciel solitaire, Tu n'avais qu'un regard pour mesurer la terre, Et des serres pour l'embrasser.
Seite 280 - Amis, voyez là-bas! — La terre est grande et plane! L'Orient délaissé s'y déroule au soleil; L'espace y lasse en vain la lente caravane, La solitude y dort son immense sommeil! Là, des peuples taris ont laissé leurs lits vides; Là, d'empires poudreux les sillons sont couverts : Là, comme un stylet d'or, l'ombre des Pyramides Mesure l'heure morte à des sables livides Sur le cadran nu des déserts!