Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Band 2Verdière, 1817 |
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... Corneille et Racine , et depuis si long- temps entre Cicéron et Démosthène ; car le génie , ainsi que tou- tes les puissances conquérantes , divise les hommes en les subju- guant , et ne se fait guère des sujets sans se faire des ...
... Corneille et Racine , et depuis si long- temps entre Cicéron et Démosthène ; car le génie , ainsi que tou- tes les puissances conquérantes , divise les hommes en les subju- guant , et ne se fait guère des sujets sans se faire des ...
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... poëtes étaient courtisans , excepté le grand Corneille . - ( 2 ) Fuir était alors de deux syllabes . L'oreille apprit depuis à n'en faire qu'une . Sarrazin , écrivain faible et inférieur à ces deux poëtes 20 COURS DE LITTÉRATURE .
... poëtes étaient courtisans , excepté le grand Corneille . - ( 2 ) Fuir était alors de deux syllabes . L'oreille apprit depuis à n'en faire qu'une . Sarrazin , écrivain faible et inférieur à ces deux poëtes 20 COURS DE LITTÉRATURE .
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... et le théâtre . Celui - ci va bientôt acquérir la plus haute splendeur , grâces au génie puissant de Corneille . La muse épique , moins heureuse , ne fit que bégayer , même dans un temps où toutes les 28 COURS DE LITtérature .
... et le théâtre . Celui - ci va bientôt acquérir la plus haute splendeur , grâces au génie puissant de Corneille . La muse épique , moins heureuse , ne fit que bégayer , même dans un temps où toutes les 28 COURS DE LITtérature .
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... Corneille donnait tous ses chefs - d'œuvre ? Ce n'est pas seulement à cause de la disproportion du génie : sans égaler les su- blimes conceptions de Corneille , on pouvait du moins mériter d'être lu . - Qui donc les a détournés si loin ...
... Corneille donnait tous ses chefs - d'œuvre ? Ce n'est pas seulement à cause de la disproportion du génie : sans égaler les su- blimes conceptions de Corneille , on pouvait du moins mériter d'être lu . - Qui donc les a détournés si loin ...
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... Corneille , les Molière , les Racine , les Voltaire ; en foulant aux pieds avec mépris toutes les règles qu'ils ont suivies , on a imprimé ces propres mots : Il flotte enfin dans les airs , le drapeau de la guerre littéraire , etc .; et ...
... Corneille , les Molière , les Racine , les Voltaire ; en foulant aux pieds avec mépris toutes les règles qu'ils ont suivies , on a imprimé ces propres mots : Il flotte enfin dans les airs , le drapeau de la guerre littéraire , etc .; et ...
Inhalt
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Acomat acte Agamemnon aime amour Andromaque Aricie assez Athalie Bajazet beau beautés Boileau Bossuet Britannicus Burrhus caractère chose Cinna Clytemnestre cœur comédie comique Corneille crime défauts Despréaux Dieu dieux dire doit dramatique écrivains ennemis esprit Euripide eût fable femme Fontaine force génie genre gloire goût Grecs héros heureux homme Horace idées Iphigénie j'ai jamais Joad jours juger l'amour l'art l'auteur l'autre l'esprit laisse long-temps Louis XIV madame madame de Sévigné malheur Massillon ment mérite mieux Mithridate Molière monde morale morceau mort n'en Néron ouvrages parler passer passion pensée père personnages peuple Phèdre philosophie pièce plaisir pleurs poëme poésie poëte poétique pouvait premier prince Pyrrhus qu'un Quinault Racine raison reproche reste ridicule rien rois Rousseau Roxane s'il sais sait satire scène Seigneur sentimens sentiment serait seul siècle sort souvent spectateur style sujet talent Tartuffe théâtre Thomas Corneille tragédie traits trouve vérité versification veut Voilà Voltaire vrai yeux
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Seite 198 - Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher? Hélas ! ils se voyaient avec pleine licence ; Le ciel de leurs soupirs approuvait l'innocence. Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux; Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux.
Seite 460 - Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours, (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes : L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Seite 68 - D'une simple vertu c'est l'effet ordinaire, Mille déjà l'ont fait, mille pourraient le faire ; Mourir pour le pays est un si digne sort, Qu'on briguerait en foule une si belle mort. Mais vouloir au public immoler ce qu'on aime, S'attacher au combat contre un autre soi-même, Attaquer un parti qui prend pour défenseur...
Seite 449 - Heureux qui, dans ses vers, sait, d'une voix légère, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère!
Seite 320 - La peste de ta chute, empoisonneur, au diable! En eusses-tu fait une à te casser le nez ! PHILINTE.
Seite 217 - Jéhu, sur les hauts lieux enfin osant offrir Un téméraire encens que Dieu ne peut souffrir, N'a , pour servir sa cause et venger ses injures , Ni le cœur assez droit, ni les mains assez pures. Non, non : c'est à Dieu seul qu'il nous faut attacher.
Seite 470 - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles : Je suis chose légère, et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet ; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Seite 69 - Je l'envisage entier, mais je n'en frémis point : Contre qui que ce soit que mon pays m'emploie , J'accepte aveuglément cette gloire avec joie; Celle de recevoir de tels commandements Doit étouffer en nous tous autres sentiments.
Seite 236 - Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné. Et d'un sceptre de fer veut être gouverné; Que, s'il n'est opprimé, tôt ou tard il opprime...
Seite 467 - L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux Lion se déchire lui-même, Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs, Bat l'air, qui n'en peut mais; et sa fureur extrême Le fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.