Œuvres complètes, Band 1L. Hachette, 1858 |
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... la religion , il ne s'est jamais appliqué aux questions curieuses de la théologie , et il a mis toute la force de son esprit à con- si noître et à pratiquer la perfection de la morale chrétienne VIE DE BLAISE PASCAL . 5.
... la religion , il ne s'est jamais appliqué aux questions curieuses de la théologie , et il a mis toute la force de son esprit à con- si noître et à pratiquer la perfection de la morale chrétienne VIE DE BLAISE PASCAL . 5.
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Blaise Pascal. noître et à pratiquer la perfection de la morale chrétienne , à laquelle il a consacré tous les talens que Dieu lui avoit donnés , n'ayant fait autre chose dans tout le reste de sa vie que de méditer la loi de Dieu jour et ...
Blaise Pascal. noître et à pratiquer la perfection de la morale chrétienne , à laquelle il a consacré tous les talens que Dieu lui avoit donnés , n'ayant fait autre chose dans tout le reste de sa vie que de méditer la loi de Dieu jour et ...
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... MORALE ET LA POLITIQUE DE CES PÈRES . PREMIÈRE LETTRE . Des disputes de Sorbonne , et de l'invention du pouvoir prochain , dont les molinistes se servirent pour faire conclure la censure de M. Arnauld . Monsieur , De Paris , ce 23 ...
... MORALE ET LA POLITIQUE DE CES PÈRES . PREMIÈRE LETTRE . Des disputes de Sorbonne , et de l'invention du pouvoir prochain , dont les molinistes se servirent pour faire conclure la censure de M. Arnauld . Monsieur , De Paris , ce 23 ...
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... Morale d'Aristote , il l'ouvrit au commencement du troisième livre , d'où le P. Bauny a pris les paroles qu'il en rapporte , et dit à ce bon père : « Je vous pardonne d'avoir cru , sur la foi du - P. Bauny , qu'Aristote ait été de ce ...
... Morale d'Aristote , il l'ouvrit au commencement du troisième livre , d'où le P. Bauny a pris les paroles qu'il en rapporte , et dit à ce bon père : « Je vous pardonne d'avoir cru , sur la foi du - P. Bauny , qu'Aristote ait été de ce ...
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... morale , et à la conduite même des âmes , qu'est la connoissance des conditions qui rendent les actions volontaires ou involontaires , et qui ensuite les excusent ou ne les excusent pas de péché ? N'espérez donc plus rien , mon père ...
... morale , et à la conduite même des âmes , qu'est la connoissance des conditions qui rendent les actions volontaires ou involontaires , et qui ensuite les excusent ou ne les excusent pas de péché ? N'espérez donc plus rien , mon père ...
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Arnauld assez auroit auteurs avez avoient avoit Bauny casuistes cause censure chap charité choses chrétiens cœur commandemens concile concile de Trente concupiscence condamne connoissance connoître conscience contraire crimes croire dessein Dieu dire dis-je discours disent disoit dit-il doctrine donner écrit enfans ennemis Epictète Escobar esprit êtes étoient étoit eût hérésie hérétiques hommes infinité Isaïe j'ai jamais jansénistes Jansénius jésuites Jésus Jésus-Christ juge juifs justes justice l'autre l'Écriture l'Église l'esprit l'homme l'un laisse Lessius lettre libre arbitre livre maximes ment Messie miracles misère Moïse monde morale mort n'avoit n'en n'étoit nature néanmoins nécessaire non-seulement obligé pape parle paroît paroles Pascal péché péché mortel pélagiens pensée père permis de tuer persévérer personne peuple Port-Royal pouvoir prochain préceptes principes prophètes propositions qu'ainsi raison religion s'il saint Augustin saint Paul saint Thomas Seigneur sens sentimens sentiment seroient seroit seul simonie sorte sujet thomistes tion trouve tuer Vasquez vérité Voilà volonté vrai
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Seite 251 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Seite 251 - C'est de là qu'il faut nous relever, non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale '. 7.
Seite 248 - Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est ; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature ; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, J'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix.
Seite 337 - Tous les corps, le firmament, les étoiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas le moindre des esprits; car il connaît tout cela, et soi; et les corps, rien. « Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité. Cela est d'un ordre infiniment plus élevé.
Seite 270 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort, dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres, ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables, et, se regardant les uns et les autres avec douleur et sans espérance, attendent à leur tour. C'est l'image de la condition des hommes.
Seite 312 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant , incapable de toute connaissance , j'entre en effroi comme un homme* qu'on aurait porté endormi dans une île déserte et effroyable, et qui s'éveillerait sans connaître où il est, et sans moyen d'en sortir.
Seite 248 - Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers; que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour...
Seite 280 - Quand on veut reprendre avec utilité, et montrer à un autre qu'il se trompe, il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côtélà, et lui avouer cette vérité, mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Seite 265 - Donc toutes choses étant causées et causantes , aidées et aidantes, médiates et immédiates, et toutes s'entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties.
Seite 256 - Ainsi les tableaux, vus de trop loin et de trop près; et il n'ya qu'un point indivisible qui soit le véritable lieu : les autres sont trop près, trop loin, trop haut ou trop bas. La perspective l'assigne dans l'art de la peinture. Mais dans la vérité et dans la morale, qui l'assignera ? *38z.