Mémoire historique sur l'abbaye de Cherlieu

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Bintot, 1847 - 114 Seiten

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Seite xvii - Tout le monde sait, dit-il, de quelle manière les maîtres séculiers traitent leurs serfs et leurs serviteurs. Ils ne se contentent pas du service usuel qui leur est dû ; mais ils revendiquent sans miséricorde les biens et les personnes, les personnes et les biens.
Seite 93 - ... une partie si essentielle de la vie morale du pays; il est tenu de ne pas réserver exclusivement sa sollicitude pour l'amélioration des races chevalines et la rectification des pentes; enfin, lorsqu'il lui plaît de refuser cinq cents francs pour sauver ce qui reste de la plus grande église d'une grande province, il est tenu de ne pas donner pour considérant à son refus des motifs qui feront sourire tous les antiquaires et tous les architectes dignes de ce nom.
Seite 92 - Franc-Comtois qui ont conservé quelque attachement pour la gloire de leur province jugeront à leur tour l'arrêt de cette assemblée, qui ne reconnaît aucun intérêt aux ruines de cette église. Mais...
Seite 93 - Assurément, un conseil général n'est pas tenu de se connaître en architecture et en archéologie; mais il est tenu, ce semble, dans un pays qui se dit civilisé et éclairé, de ne pas mépriser aveuglément...
Seite xviii - ... au contraire, quand ils ont des possessions, agissent bien d'autre sorte. Ils n'exigent des colons que les choses dues et légitimes; ils ne réclament leurs services que pour les nécessités de leur existence; ils ne les tourmentent d'aucune exaction, ils ne leur imposent rien d'insupportable; s'ils les voient nécessiteux, ils les nourrissent de leur propre substance. Ils ne les traitent pas en esclaves, en serviteurs, mais en frères — Et voilà pourquoi les moines sont propriétaires à...
Seite 93 - ... qui forme une partie si essentielle de la vie morale du pays ; il est tenu de ne pas réserver exclusivement sa sollicitude pour l'amélioration des races chevalines et la rectification des pentes ; enfin, lorsqu'il lui plaît de refuser cinq cents francs pour sauver ce qui reste de la plus grande église d'une grande province, il est tenu de ne pas donner pour considérant à son refus des motifs qui font...
Seite iii - Excellence, je la prie d'agréer et mes très humbles remerciements et l'assurance de la haute considération avec laquelle j'ai l'honneur d'être « de Votre Excellence « le très humble et très obéissant serviteur, € DE GCETHE.
Seite 92 - Ici l'étonnement redouble, et on ne peut s'expliquer un jugement aussi bizarre que par cette alternative : ou aucun de MM. les membres du conseil n'a trouvé le temps de visiter ce lieu naguère si fréquenté, ou bien ils sont pourvus, en fait d'architecture gothique, de connaissances et de renseignements dérobés jusqu'à présent à toutes les personnes qui s'occupent de cet art. Dans le premier cas, guidés par les renseignements les plus incomplets, ils ont confondu les débris actuels de...
Seite xviii - Mais, chose plus affreuse! ne vont-ils pas jusqu'à vendre, pour de l'argent, pour un vil métal, les hommes que Dieu a rachetés au prix de son sang? Les moines, au contraire , quand ils ont des possessions , agissent bien d'autre sorte. Ils n'exigent des colons que les choses dues et légitimes ; ils ne réclament leurs services que pour les nécessités de leur existence; ils ne les tourmentent d'aucune exaction, ils ne leur imposent rien d'insupportable : s'ils les voient nécessiteux, ils les...
Seite xii - Car nous sou« haitons , ajoute-t-il enfin , que vous soyez tous « comme il convient à des soldats de l'Eglise , « dévots au dedans , doctes au dehors, chastes « pour bien vivre, érudits pour bien parler.

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