Oeuvres de Montesquieu avec éloges, analyses, commentaires, remarques, notes, réfutations, imitations: Espirt des loisDailbon, 1827 |
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Seite 37 - Voici donc le principe fondamental des lois politiques en fait de religion. Quand on est maître de recevoir dans un état une nouvelle religion, ou de ne la pas recevoir, il ne faut pas l'y établir; quand elle y est établie , il faut la tolérer.
Seite 6 - Dans un pays où l'on a le malheur d'avoir une religion que Dieu n'a pas donnée, il est toujours nécessaire qu'elle s'accorde avec la morale , parce que la religion , même fausse , est le meilleur garant que les hommes puissent avoir de la probité des hommes.
Seite 1 - Un prince qui aime la religion et qui la craint est un lion qui cède à la main qui le flatte ou à la voix qui l'apaise; celui qui craint la religion et qui la hait est comme les bêtes sauvages qui mordent la chaîne qui les empêche de se jeter sur ceux qui passent; celui qui n'a point du tout de religion est cet animal terrible qui ne sent sa liberté que lorsqu'il déchire et qu'il dévore.
Seite 1 - Pendant que les princes mahométans donnent sans cesse la mort ou la reçoivent , la religion, chez les chrétiens, rend les princes moins timides , et par conséquent moins cruels. Le prince compte sur ses sujets, et les sujets sur le prince.
Seite 1 - Chose admirable ! la religion chrétienne , qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Seite 3 - ... mais par un nombre innombrable de fils ; qui laisse derrière elle la justice humaine , et commence une autre justice ; qui est faite pour mener sans cesse du repentir à l'amour , et de l'amour au repentir ; qui met entre le juge et le criminel un grand médiateur, entre le juste etle médialeur un grand juge ; une telle religion ne doit point avoir de crimes inexpiables.
Seite 5 - Timur et Gengiskan , qui ont dévasté l'Asie ; et nous verrons que nous devons au christianisme , et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens que la nature humaine ne sauroit assez reconnoître.
Seite 221 - C'est un grand ressort des gouvernements modérés que les lettres de grâce. Ce pouvoir que le prince a de pardonner, exécuté avec sagesse, peut avoir d'admirables effets. Le principe du gouvernement despotique, qui ne pardonne pas, et à qui on ne pardonne jamais , le prive de ces avantages.
Seite 193 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses...
Seite 187 - On voit que dès l'abord l'auteur ne met pas une grande différence entre la monarchie et le despotisme; ce sont deux frères qui ont tant de ressemblance, qu'on les prend souvent l'un pour l'autre. Avouons que ce furent de tout temps deux gros chats à qui les rats essayèrent de pendre une sonnette au cou. Je ne...