Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes: précédé du Discours sur les sciences et les artsLe Livre de Poche, 26.04.2012 - 160 Seiten Édition enrichie (Présentation, notes, commentaire de l'œuvre, chronologie et bibliographie) La plus dure et la pire des contraintes qu’exerce la société réside dans cette puissance qu’elle acquiert non seulement sur nos actions extérieures, mais aussi sur tous nos mouvements intérieurs, sur nos pensées et nos jugements. Ce pouvoir entame toute forme d’autonomie, de liberté et d’originalité de jugement ; ce n’est plus nous qui pensons et jugeons, mais la société qui pense en nous et pour nous. Nous sommes alors dispensés de toute recherche de la vérité, elle nous est glissée dans la main comme une pièce de monnaie déjà gravée. Rousseau décrit cette situation intellectuelle dans son premier écrit philosophique : le Discours sur l’inégalité.
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... choses,y compris undroit de vieet de mortsurles autres dans la mesure oùsa puissance lui permet d'exercer ce droit.Àl'état de nature, ma forceestmon droit. Ou, pourle dire avecSpinoza, mon droit estégalà ma puissance (potentia). On ne ...
... choses immatérielles;la fable, elle, prend son temps. Avant dejouir dela liberté dans l'état politiqueilconvient d'abordde s'extraire de l'état de nature. Le récit fondateur entreprend donc maintenant la description d'une autre étape: l ...
... chose politique (c'était d'ailleursson but) :comment transformer ma puissance (potentia) en pouvoir (potestas) ?Si l'on a biensuivi la fable, on voit que le butde chacun et de tous, en exerçant son droit, est de parvenir à la potestas ...
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Inhalt
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