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bles qui ont affligé les églises de France | Nous ne pouvons que hâter par nos

dans le siècle dernier. Nous devons bénir Dieu des dispositions meilleures qu'il a mises dans le cœur des évêques et du clergé, et attendre avec confiance le moment où il leur sera permis de les réaliser; car c'est des évêques et par les évêques que ce bien peut être opéré.

prières et nos humbles avertissements le jour où il nous sera donné de jouir des ravissantes beautés que renferme la liturgie de l'Église romaine, devenue celle de la plus grande partie de l'Église catholique.

CH. SAINTE-FOI.

HISTOIRE DU PAPE LÉON XII,

PAR M. LE CHEVALIER ARTAUD DE MONTOR',
Ancien chargé d'affaires de France à Rome, à Florence et à Vienne, etc., etc.

sacré college se divisait alors, mais dans une mesure convenable, en deux partis. Plusieurs de ses membres aspi

L'habile et intéressant historien de Pie VII vient de compléter son œuvre. Du sommet des hauts emplois de notre diplomatie à Rome, M. le chevalier Ar-raient à voir finir la longue autorité du taud de Montor a été témoin oculaire et auriculaire de la majeure partie de ce qui a été dit et fait sous le pontificat de Leon XII. S'il est un écrivain à qui l'axiome du grand fabuliste :

Quiconque a beaucoup vu, Peut avoir beaucoup retenu, soit particulièrement applicable, le lecteur qui connaît l'histoire de Pie VII et celle de Dante dira que c'est l'auteur de ces précieux monuments, édifiés à la gloire de l'Église, de la société et de la littérature, qui élève le plus la créature intelligente vers l'intelligence infinie. Dans le livre dont nous essayons ici de présenter un rapide aperçu en l'examinant au point de vue d'une critique impartiale, même abondance, au moins, qu'en celui dont il s'annonce comme la suite, de matériaux longuement amassés dans la pratique quotidienne et le maniement des affaires. Voyons quelle méthode a présidé à la mise en œuvre, et saisissons en même temps les traits saillants d'un règne pontifical qui, certes, n'a été ni sans éclat, ni sans profit pour la religion et pour l'humanité.

Pie VII était mort le 20 août 1823. Le

Ouvrage faisant suite à l'histoire de Pie VII, pa: le mème auteur; deux vol. in-8; librairie d'Adrien Leclerc, rue Cassette, 29. Prix : 15 fr.

cardinal Consalvi, secrétaire d'État du pape défunt; ils faisaient cause commune avec les zelanti, c'est-à-dire avec ceux qui, ainsi que les définit M. Artaud, croient que la politique de Rome doit être plus souvent qu'elle ne l'avait été jusqu'alors austère comme le dogme. Ce parti, auquel le cardinal della Genga, qui allait devenir Léon XII, se rattachait par ses relations et par ses sympathies, désirait un pape qui rendît la prépondérance au pouvoir ecclésiastique. Ses vues se portèrent sur le cardinal Sévéroli, évêque de Viterbe et qui avait été nonce à Vienne. D'autres cardinaux s'accordaient avec la France, l'Autriche, Naples et la Sardaigne, pour élire un pape prudent et modéré, sage continuateur du système de gouvernement du cardinal Consalvi, de ce système qui avait passé par l'épreuve du temps et acquis au Saint-Siege la bienveillance de toute l'Europe : les vœux de ce parti étaient pour le cardinal Castiglioni.

Le récit de l'auteur dépouille les opérations du conclave de tous leurs arcanes, et ne laisse absolument rien à désirer à la curiosité la plus exigeante. A voir l'irrésistible publicité à laquelle nulle action humaine ne saurait plus échapper de nos jours, loin de blâmer ici l'historien, nous estimons qu'il a sagement compris les nécessités de son

tre coins du monde, a été comme s'il n'était pas pour l'institution divine qui repose sur les promesses immuables du Verbe éternel.

époque, et qu'en y satisfaisant il n'a pas démérité de l'Église. Elle n'a jamais lieu de redouter la lumière, et le jour jeté sur les augustes assemblées qui perpétuent le vicariat de Jésus-Christ sur la Vanité des calculs humains! Le pape terre ne peut qu'augmenter le respect est élu à la majorité des deux tiers des des fidèles pour le père indéfectible de voix, sans qu'on puisse y comprendre la catholicité, phénix véritable, tou-celle du candidat. Le cardinal Sévéroli jours renaissant à chaque coup de la allait réunir le nombre suffisant de votes, mort..

M. Artaud n'omet pas de signaler ces nouvelles à la main qui circulent dans Rome en temps de conclave, et où le sel de l'esprit national manifeste sa saveur par la satire ou par la louange. Chaque cardinal y a son couplet. Voici celui du pape futur dans les quatrains cités par l'historien:

Chi vuol che l'ordine
In tutto venga,
Preghi che scelgasi
Il della Genga '.

Il est d'usage que les ambassadeurs et les ministres des puissances catholiques visitent les cardinaux assemblés en conclave et prononcent un discours de circonstance. Celui du duc de Laval-Montmorency, ambassadeur de France, est rapporté tout entier ; il se termine par cette remarquable observation adressée au sacré collége, et dont la haute portée n'échappera pas aux intelligences catholiques L'esprit de la révolution n'a pénétré dans aucune réunion pareille... La révolution française, messieurs les cardinaux, a mis le pied partout sur le continent, excepté dans un conclave. »

On sait, en effet, que le premier consul qui gouvernait la France en 1800, et ce premier consul était le glorieux commandant en chef de l'armée d'Italie, le puissant général Bonaparte n'a eu aucune influence dans le célèbre conclave pour lequel une lagune de Venise a remplacé Rome. Cette mémorable assemblée a librement doté l'Église du sage nautonnier qui a conduit la barque de Pierre à travers tant d'écueils redoutables, et le souffle révolutionnaire, qui a tout abattu ou courbé jusqu'aux qua

Qui veut que l'ordre en tout règne, doi, prier qu'on choisisse della Genga,

quand l'Autriche lui donna l'exclusion. On n'ignore pas que lorsque les voix paraissent se diriger sur un cardinal qui n'est pas agréable à une des trois cours de France, d'Autriche ou d'Espagne, chacune d'elles peut exercer, une seule fois seulement, le droit d'exclure un candidat qui serait près d'avoir les deux tiers des voix exigées; mais avant l'élection consommée, car cette exclusion ne peut se prononcer que contre une probabilité et non pas sur une certitude. Il va presque sans dire que cette prétention politique n'est pas regardée à Rome comme un droit positif; elle y est contestée, mais respectée. Vanité des calculs humains! avons-nous dit; ce droit impuissant en présence des desseins providentiels, l'Autriche croyait l'exercer contre le cardinal Sévéroli au profit du cardinal Castiglioni. <«< Mais l'effet immédiat de cette exclusion, dit l'historien, fut d'exaspérer presque tout le sacré college et surtout le parti italien; le cardinal Castiglioni s'en ressentit. » Le cardinal della Genga, désigné au choix du sacré college par le cardinal Sévéroli, l'exclu de l'Autriche, obtint bientôt les trente-quatre voix formant la majorité nécessaire. Mais ici, pour parler comme l'historien, « commence le développement libre et généreux du beau caractère et de la bonne foi du cardinal della Genga, sommé d'accepter la tiare. » Il s'en defendit en versant des larmes et en s'autorisant de l'état précaire de sa santé; mais pressé de toutes parts de revêtir les habits pontificaux, il obéit. « Le Joyen et le camerlingue, ajoute l'historien, lui demandèrent alors quel nom il entendait porter comme pape. L'élu se donne ordinairement celui du pape qui l'a créé cardinal; cependant le choix est libre. Le cardinal della Genga, encore plus ému, répondit qu'il prenait le

nom de Léon XII; ensuite il adressa au | mandait cependant qu'un simple acte de justice. La contestation était trop récente pour que l'offense ne s'en souvint pas. L'historien nous apprend comment Léon XII prouva qu'il n'avait pas oublié la conduite de monseigneur Cristaldi envers le cardinal-vicaire. « Ce qui distinguait éminemment Sa Saintetë, lisons-nous dans le récit de M. Artaud, c'était l'amour du bien public, et il ën trouvait un digne defenseur dans le trésorier, qui avait pu ne pas redouter un membre du sacre college. Le pape declara nettement qu'il lui paraissait évi

cardinal Castiglioni des paroles obligeantes où respirait une sorte de regret d'avoir été préféré, et il ajoutait qu'il était malheureux qu'on n'eût pas suivi le vœu de Pie VII, qui appelait son ami Castiglioni Pie VIII (il le fut en effet plus tard); qu'au surplus le nouveau pape étant accablé d'infirmités, et n'ayant que peu de temps à passer sur cette terre d'amertumes et de souffrances, le cardinal Castiglioni serait indubitablement Pie VIII, son successeur. Il y avait donc encore un mouvement de délicatesse exquise dans le choix du nom que pre-dent que, dans la querelle, le cardinal nait le pontife. »

della Genga avait eu des torts. Il detailla ces torts, il les aggrava peut-être, et monseigneur Cristaldi conserva sa

En 1814, le cardinal Consalvi était accrédité auprès de tous les souverains réunis à Paris; mais monseigneur della Genga, alors archevêque de Tyr, avait été chargé de remettre à Louis XVIII des lettres de félicitation au nom de Pie VII. Cette mission déplut au cardinal Consalvi, qui eut le tort de donner au prélat des marques plus que sévères et très-blåmables de son mécontentement.

Quand d'une fenêtre de la grande galerie du palais Quirinal, où le conclave s'était réuni au lieu de se tenir au Va-place. » tican, le cardinal Fabrice Ruffo annonça au peuple, assemblé sur la place, l'exaltation de Léon XII, il répondait péremptoirement, après quatorze ans passés, à ce stupide complice du général Radet, qui, lors de l'enlèvement du pape Pie VII, le 6 juillet 1809, s'écriait: Général, nous enlevons le dernier pape; il n'y en aura plus! Il en a été alors du blasphème de ce sbire du despotisme révolutionnaire, comme il en será, à son heure, de celui du grand philosophe de nos jours, qui a dit avec l'atticisme d'un traducteur de Platon Je erois que le catholicismé en a encore pour trois cents ans dans le ventre!

Le cardinal della Somaglia, doyen du sacré collégé, quoique dévoué à Léon XII au moment de son élection, lui avait été peut-être plus contraire que favorable auparavant. Quand le nouveau pape reçut, dans le conclave même, la première obédience des cardinaux, il dit tout bas à leur vénérable doyen « Votre éminence nous servira en qualité de secrétaire d'État. N'estce pas là dignement débuter dans la carrière pontificale?

Monseigneur Cristaldi, trésorier-général, charge qui répond à Rome à celle de ministre des finances à Paris, avait eu, au commencement de l'année, un différend très-vif avec le cardinal della Genga, alors vicaire de Sa Sainteté. Le prélat avait parlé en termes peu convenables au cardinal-vicaire, qui ne de

Monseigneur della Genga ne répondit pas un mot à tant de violences, écrit l'historien il devait répondre plus tard.

Après le généreux procédé de Léon XII envers monseigneur Cristaldi, les hommes qui ne comprennent pas la mágnanimité du caractère, répétaient . Ce sera Consalvi qui paiera pour les deux! Mais Léon XII était éminémment vindicatif à sa manière, dit trèsbien M. Artaud..

La santé du pape, après avoir présenté les symptômes les plus inquiétants, s'améliora sensiblement au commencément de 1824. Pour connaitre quelle vengeance il tira alors du cardinal Consalvi, laissons parler l'historien : « Lorsque le pape se sentit mieux, il manifesta le désir d'entretenir le cardinal Consalvi; celui-ci quitta sur-le-champ Porto-d'Anzo, et se fit porter dans les appartements du pontife. Le nouveau souverain et l'ancien ministre, tous deux, en quelque sorte, prêts à quitter le monde, commencèrent à se demander

des nouvelles de leurs souffrances réciproques.....

qui les tenait du cardinal Consalvi, ensuite par la duchesse de Devonshire, amie de ce cardinal, enfin par des communicátions que Léon XII à daigné faire à l'auteur lui-même. Le cardinal diplomate ne pouvait craindre de n'être pas parfaitement compris d'un souverain pontife qui avait eu tant d'occasions diverses d'appliquer la droiture, l'étendue et la supériorité de son esprit aux affaires de l'Église dans leurs rapports avec la politique temporelle. Celui qui était alors Léon XII, avait été successivement, et toujours à l'honneur du Saint-Siége, malgré les difficultés des circonstances, nonce à Lucerne, noncé extraordinaire près de la diète de Ratisbonne, nonce à Munich, et enfin chargé, en 1808, en commun avec les cardinaux Caprara et de Bayane, de traiter, au nom de Rome, avec Napoléon empereur. Le pape pouvait dire, en écoutant le cardinal Consalvi, comme le Corrège à la vue des chefs-d'œuvre de Raphaël : Anch'io son pittore.

De ces premiers détails qui ne pouvaient suffire à des esprits aussi élevés, l'entretien tomba sur les intérêts Politiques du Saint-Siége. Entre eux, les hommes d'État de Rome ont encore des veux à diriger vers le ciel, même aux approches du terme fatal, et ces vœux sont pour la prospérité du Saint-Siege. Rien n'est rare à Rome comme un sentiment de froideur pour ce qui concerne les avantages de la religion; il semble que l'honneur d'avoir obtenu le dépôt des affaires de la chrétienté, rapproche même les dispositions les plus ennemies. Il avait pu exister des rivalités; de ces rivalités avaient pu naître des offenses; mais les cœurs généreux savent tout pardonner. Pour que le retour à une bienveillance mutuelle fut complet, il ne suffisait pas que la belle âme du maître oubliát l'injure, il fallait que l'esprit juste, le dévouement aux intérêts de la métropole du monde, dévouement qui caractérisait aussi Consalvi, répondissent sur-le-champ avec tendresse. L'effort du souverain pouvait avoir quelque chose de grand, l'assentiment de Consalvi n'était pas moins digne de louanges; il faisait mentir Tacite qui a dit : « Odisse quem læseris. L'entretien dura plus d'une heure. Le cardinal, interrogé sur les divers intérêts du Saint-Siége, déclara qu'il venait de réfléchir à tout ce qu'il y avait à ré-elles, si elles devaient garder quelque pondre, que dans ses réponses il manifesterait des sentiments auxquels il s'était arrêté depuis longtemps; que, préoccupé vivement de l'importance d'une conversation aussi solennelle, il avait modifié d'anciennes opinions qu'il allait aussi manifester telles qu'elles étaient présentement dans son esprit, et qu'ainsi il arrivait aux pieds de Sa Sainteté pour dire tout ce qu'il avait pensé et ce qu'il pensait en ce moment après de mûres délibérations avec luimême.

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Il est trois points capitaux de cette conversation, auxquels le temps a depuis imprimé un grand cachet d'importance. Sur la question de la protection due par le Saint-Siege aux catholiques de l'Amérique méridionale, voici comment s'exprimait le clairvoyant ministre de Pie VII : « L'année dernière je traitais avec ménagement les Cortès, pour introduire dans la politique avec

temps le pouvoir, le droit et la faculté de nommer des évêques aux siéges vacants dans ces lointaines contrées. J'avais accordé à la légitimité espagnole plus de quinze ans pour se remontrer souveraine, et dans son ingratitude, ou dans son impuissance, l'Espagne d'Europe semblait se faire une arme de notre silence pour frapper plus vivement ses révoltés. A nous, il nous fallait la conservation du catholicisme dans toute sa pureté. Si l'Espagnol du continent avait permis d'instituer des évêques à Colombie, au Mexique, enfin partout où ils étaient demandés, j'aurais donné trente ans à la légitimité pour sẽ rẻtablir; mais il pouvait arriver un temps où, sans avoir recouvré son autorité, l'Espagné nous aurait dit: Je suis forcée de

renoncer à ma souveraineté, sauvez votre dogme comme vous le pourrez. Alors il eût été trop tard pour Rome. Notre vicaire apostolique survenant après ces attentes, aurait trouvé autant de méthodistes, de presbytériens, que saisje? d'adorateurs du soleil renouvelés, notre envoyé en aurait trouvé autant que de catholiques. J'ai donc entretenu des liens de dépendance et d'amour entre Rome et tous ceux qui se séparaient si violemment, et avec des chances de succès si assurées, de toute soumission envers les Juntes ou Ferdinand VII, ›

Est-il possible de mieux définir, de caractériser plus explicitement la politique transcendante qui doit être le mobile de la conduite de Rome?

Dans la question de Russie, « il faut, disait le cardinal Consalvi, en 1823, une circonspection qui ne dorme pas un seul jour, pour retenir ces flots de schisme qui tendent à nous envahir. On a fait, de notre part, des tentatives de rapprochement peu mesurées. Ne nous a-t-on pas répondu un jour par le contre-projet d'une Eglise slave qui nous dévorerait? L'œil doit toujours être fixé sur l'égarement des Russes, mais l'esprit prescrit une longue patience. Ils reviendront d'eux-mêmes, s'ils ont à revenir; et puis, si ce grand corps continue de croître, il courra le péril de toutes les obésités politiques. Le catholicisme seul, très-saint Père, je le dis avec des larmes de bonheur et de reconnaissance envers Dieu, le catholicisme seul ne peut jamais être trop étendu. »

Cette longue patience recommandée par le cardinal Consalvi, Grégoire XVI l'a pratiquée avec une admirable sagesse, et il n'a parlé, comme il convient que la parole retentisse du haut de la chaire infaillible, que quand la mesure des iniquités a été comblée. Fions-nousen maintenant, nous catholiques, aux prévisions du cardinal Consalvi et à Dieu, qui saura bien en faire des prédictions, comme il est advenu à l'égard de l'Angleterre. Sur la question anglaise, le cardinal disait au pape : « J'ai travaillé à Londres à l'émancipation des catholiques en Angleterre. Depuis, la duchesse de Devonshire m'a aidé près

roi

la

de divers cabinets et auprès du George. Cette affaire se suit avec protection, évidente de Dieu; elle marche lentement, sans jamais perdre un avantage. Vivez, et l'émancipation s'effectuera sous votre règne. »

Ne s'est-elle pas effectuée, en effet? et l'historien n'a-t-il pas eu raison d'écrire? « On se demande aujourd'hui d'où vient le puséysme; on se demande d'où part cette doctrine d'Oxford, par laquelle tant de professeurs savants et de bonne foi semblent dire: Tendimus in Latium; on se demande à quoi il faut attribuer ce retour. Le premier ébranlement fut donné au commencement de ce siècle, lors du séjour à Rome de lord Hervey, comte de Bristol, évêque protestant de Dery, père d'Élisabeth, duchesse de Devonshire. »

Cet acte de naissance du puséysme, daté de Rome, né peut qu'accroître les espérances des catholiques dans cette évolution religieuse.

Après le mémorable entretien sur lequel nous avons la confiance que le lecteur ne nous reprochera pas de nous être trop longuement arrêté, le pape dit au cardinal Zurla : « Quelle conversation! Jamais nous n'avons eu avec personne de communications' plus importantes, plus substantielles, et qui puissent être plus utiles à l'État. Nous avons offert au cardinal Consalvi la place de préfet de la Propagande; nous lui avons expliqué la position où il nous a mis nous-même par sa tenue au conclave; nous lui avons dit que Pie VII avait été mille fois heureux de posséder un si grand ministre, que le même bonheur ne pouvait nous être encore réservé. Le cardinal della Somaglia a attendu pendant quarante ans la place de secrétaire d'Etat qu'il possède; il doit la conserver. Nous désirions que le cardinal Consalvi acceptat la place de préfet de la Propagande; il l'a acceptée, nous sommes au comble de la joie. Nous travaillerons souvent ensemble; il faut seulement aujourd'hui ne pas mourir. >

Voilà comme Léon XII savait venger les injures du cardinal della Genga!

Mais la joie elle-même a ses périls: une satisfaction aussi complète et aussi inespérée provoqua chez le cardinal

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