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« faillible, interprète de sa doctrine, « dépositaire universel de sa grâce; et ‹ son œuvre subsiste!... En un mot, le christianisme est un fait vivant, qui ‹ a pour lui non-seulement la certitude « de l'histoire, mais encore, mais sur« tout l'évidence du bien qu'il ne cesse « de faire aux hommes, malgré leurs « erreurs et leurs passions. Le pan« théisme, son rival actuel, ne le dépossèdera point dans l'intelligence et dans le cœur de l'humanité, pas plus que les autres systèmes qui se sont « heurtés et brisés contre lui sur sa route de 18 siècles 1. »

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des notes des passages qui auraient blessé | « rifié, éclairé; il a établi l'Église inles yeux des fidèles enfants de l'Église. On doit donc féliciter M. Léon Boré de l'excellente traduction qu'il vient de donner d'un excellent ouvrage. Tandis que son pieux et intrépide frère, voyageur missionnaire, par de pénibles travaux sur la terre d'Orient, transporte sur ce vieux sol les trésors de notre langue et de notre foi, il s'efforce à son tour d'importer sur nos propres rivages, en les revêtant de notre idiome, les richesses intellectuelles d'un peuple voisin. M. Léon Boré est un de ces jeunes hommes qui appellent de tous leurs vœux cette alliance intime de la France et de l'Allemagne catholiques, à laquelle seraient attachés de si grands résultats; et, pour sa part, il y travaille avec un zèle digne d'encouragements et d'éloges. Familiarisé avec la langue d'un pays au sein duquel il a étudié plusieurs années, il pouvait mieux que tout autre devenir l'interprète de M. Dællinger. On lui saura gré d'avoir fait précéder son œuvre d'un discours préliminaire contenant une savante et judicieuse appréciation du panthéisme, la grande hérésie du 19e siècle, de ce siècle si occupé d'intérêts, si avide de jouissances, mais qu'on ne doit plus appeler indifférent en matière de religion. Avant de montrer les fondements solides sur lesquels repose l'édifice du christianisme et d'expliquer par les clairs témoignages de l'histoire la grandeur visible à tous les yeux et la sublimité de son origine, il n'était pas hors de propos de faire voir sous quelles nébuleuses formules, avec quel cortége de ténèbres et d'erreurs s'offre à nous le système qu'on lui oppose; production informe, bizarre, qui, éclose au milieu des brouillards du Rhin, cherche à s'acclimater en France. C'est alors, après l'exposition de ce système vague, insaisissable, que l'auteur est surtout en droit de dire en terminant: « Heureusement, et ceci est une des meilleures preuves de sa divinité, le christianisme ne nous a pas été donné sous la forme ⚫ d'une idée abstraite livrée à toutes les fluctuations de l'esprit humain. Dieu « lui-même s'est montré sous une forme visible au monde, qu'il a racheté, pu

M. Dællinger ouvre son livre par un double tableau de l'état politique, religieux et moral des Juifs, et de l'empire romain à l'apparition du christianisme. Il jette un regard sur ces derniers princes de la nation juive, sous lesquels elle déclina de plus en plus, pressurée inhumainement par les procurateurs romains, tandis que, d'autre part, la décomposition du judaïsme en un grand nombre de sectes opposées les unes aux autres annonçait sa prochaine dissolution. Quant à l'empire romain, plongé tout entier dans les ténèbres du paganisme, il portait aussi en son sein les germes d'un naufrage inévitable. Ses mœurs, ses lois, ses institutions étaient autant d'indices certains de sa décádence et de sa destruction. « Le sentiment de la divinité inhérent à la conscience était allé toujours s'affaiblissant depuis la chute; les traditions, les connaissances primitives s'étaient altérées et obscurcies; le péché avait engendré l'erreur dans les âmes détournées de Dieu, et l'erreur, à son tour, avait produit des vices et des crimes de toute espèce. En un mot, l'erreur et le péché, par une effroyable réaction de l'un sur l'autre, croissant et multipliant sans mesure, avaient à la fin précipité les peuples dans cet abîme de corruption et d'égarement d'où Jésus-Christ vint les tirer '. » Quel autre qu'un Dieu, en effet, aurait pu remédier à tant de maux? Les écoles philosophiques, s'offrant avec leurs brillantes promesses au

1 Préface, p. XXVII.

monde, dans chacune desquelles on trouve aujourd'hui ses derniers descendants séparés des autres peuples, et marqués ignominieusement d'un sceau ineffaçable.

Cependant l'Église, ce germe plein de vie, dégagé pour toujours de l'enveloppe desséchée du judaïsme, sous laquelle il avait atteint sûrement sa maturité, allait devenir en peu de temps l'arbre qui devait tout couvrir de son ombre.» Des églises ou réunions de fidèles sont fondées par les apôtres ou leurs disciples en diverses contrées d'0rient et d'Occident, et des pasteurs pleins de zèle, de charité, sont préposés à la garde de chacun de ces troupeaux. M. Dællinger retrace avec une savante critique le tableau de la formation de ces premières églises, où l'on voit apparaître toutes ces grandes figures d'évêques, de docteurs, de saints martyrs, que Dieu donnait alors pour guides et pour modèles à ces chrétientés naissantes. Dans celle de Rome, la mère de toutes les autres, fondée par l'apôtre saint Pierre, le nombre des fidèles s'accroissait rapidement. Nous « sommes d'hier, disait Tertullien au

païen qui aspirait à une connaissance | répandre sur toutes les parties du des choses divines plus claire et mieux fondée, ne lui présentaient que de fausses et indignes notions de la divinité, et de ses rapports avec l'homme et avec le monde. La corruption répandue dans toutes les classes avait aussi envahi les écoles de ces prétendus sages. La meilleure d'entre elles, l'école platonicienne, avait disparu depuis longtemps. Le scepticisme avait surgi à son tour du sein de l'Académie, et Sénèque nous apprend que, parmi ses contemporains, aucun philosophe remarquable ne professait plus les doctrines des académi- | ciens, soit anciens, soit modernes. On est donc en droit d'affirmer que lorsque le christianisme fit son entrée dans le monde, ceux qui appartenaient à quelque école philosophique n'étaient pas pour cela meilleurs, mais souvent, au contraire, plus corrompus. « Vraiment, le frisson vous saisit, dit notre auteur, lorsque vous considérez le tableau de la religion et des mœurs dans l'empire romain. Et c'était à ces hommes dégradés par la lâcheté et la bassesse, par une inextinguible soif de rapine, de débauche et de toutes sortes de voluptés contre nature, par l'amour du sang; c'était à une société ainsi gangrenée, ainsi décomposée par tous les vices, que les apôtres devaient porter la foi nouvelle et annoncer l'inflexible rigueur des préceptes évangéliques! Quel succès pouvaient-ils humainement espé-« impériale, et même le sénat et le forer ? ».

Ici M. Dællinger fait apparaître JésusChrist et son précurseur Jean-Baptiste. 11 expose l'enseignement de Jésus, ses souffrances, sa mort et sa résurrection. Puis il raconte les travaux des apôtres et de leurs disciples, les premières persécutions de l'Église, la révolte des Juifs, et la destruction de Jérusalem et de son temple sous l'empereur Vespasien. L'oracle divin était accompli. La charrue avait passé sur les ruines de la ville sainte; la nation juive était dissoute. Vainement tâchera-t-elle, sous Adrien, de rassembler ses débris dispersés et de former de nouveau un État particulier ce peuple déicide va se

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second siècle, et nous remplissons tout « ce qui est à vous, vos villes, vos clos,

vos villages, vos forteresses, les mu«nicipes, les assemblées du peuple, «<les camps, les corporations, la cour

<< rum; nous ne vous laissons que vos << temples. » Au 2o siècle aussi saint Justin disait : « Il n'y a pas de peuple chez « lequel on ne rencontre des croyants à « Jésus-Christ. » Et Irénée assurait à son tour que « l'Église s'était étendue sur « toute la terre et jusqu'aux extrémités << du monde le plus lointain. ›

Mais cette merveilleuse diffusion de l'Évangile dans les provinces romaines, cette rapide extension du christianisme chez les divers peuples du globe n'avait point eu lieu sans efforts, sans de sanglants combats. Cette nouvelle puissance qui remuait déjà le monde avait acheté par le sang de milliers de martyrs chacune de ses victoires sur le sol païen.

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Avant de raconter l'histoire de cette sant avec adresse les difficultés presque grande lutte, M. Dollinger examine incommensurables dont la bonne noud'une part les causes principales qui velle eut à triompher, et en voilant l'opfavorisèrent la foi nouvelle, et d'autre position générale et profonde que lui part les nombreux obstacles qu'elle eut suscitaient à la fois l'esprit dominant, à surmonter. Ces causes, qu'il ne craint les mœurs et les institutions politipoint d'énumérer, il les trouve dans la ques'. » L'auteur s'arrête à l'analyse situation politique du monde civilisé, des plus hostiles de ces éléments. Il qui, ne formant alors en quelque sorte montre le christianisme apparaissant qu'un même empire, n'opposait point aux païens comme un mélange de foaux messagers de la foi la barrière des lie, d'absurdité et d'extravagance, les haines nationales, mais, au contraire, différents états de la société réunis facilitait l'étroite union et la communi- dans leur haine contre lui. Entre ces cation des églises entre elles; dans cette diverses classes, se rangent surtout les langue grecque elle-même, l'idiome le philosophes païens, dont les derniers, plus parfait du monde antique et le plus les néoplatoniciens, s'appliquèrent plus répandu en Orient, dont les apôtres de que tous les autres à protéger l'ancien la nouvelle religion s'emparèrent dès le culte et à opposer des barrières au noucommencement, et qu'ils firent le véhi- veau. Depuis la masse du peuple, qui cule des idées chrétiennes; enfin dans voyait dans les chrétiens des misérables la misère des temps, misère affreuse et dont l'impiété attirait sur les campatoujours croissante au 2o, mais surtout gnes et les villes la disgrâce et les venau 3 siècle. L'auteur assigne d'autres geances des puissances célestes, juscauses des rapides progrès du christia- qu'aux empereurs, pleins de défiance nisme, telles que l'exemple de la vie et de haine contre cette nouvelle race des premiers chrétiens, la vue de la d'hommes, qui donnait ouvertement le constance des martyrs, le don des mi- dangereux exemple du mépris de la racles qui régnait dès lors dans l'É- majesté des lois, et sapait ainsi par ses glise, etc. Mais après cette franche enu- fondements l'édifice déjà lézardé de meration, il s'empresse d'ajouter l'État, tout conspirait donc la ruine du nom chrétien, pendant que d'horribles persécutions s'efforçaient de l'éteindre dans des flots de sang et les plus affreux supplices.

Que l'on cherche parmi les circonstances extérieures et les mobiles purement humains tout ce qui peut faciliter la propagation du christianisme, et l'on verra avec évidence que, sans l'action de forces supérieures déposées dans le sein de l'Église, sans une intervention spéciale de la Providence, les succès rapides, immenses de cette religion deviennent inexplicables. Ceci devient encore plus frappant, si l'on examine de près quels obstacles la foi nouvelle eut à renverser. Alors on découvre dans toute son étendue la disproportion des chances favorables et des chances contraires, et combien tous les moyens des hommes étaient insuffisants pour produire un pareil résultat. Lors donc que, à l'exemple de Gibbon, des auteurs modernes ont présenté la diffusion de l'Évangile et sa victoire définitive comme un fait aussi facile à expliquer que tout autre, par la coïncidence des causes naturelles, ces écrivains n'ont pu réussir à abuser leurs lecteurs qu'en déguiT. XV. - N° 88. 1843.

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M. Dællinger retrace le tableau de ces terribles persécutions, depuis Néron jusqu'à l'impie Dioclétien, sous le règne duquel de fastueuses et vaines inscriptions annonçaient ses prétendues victoires : « Le nom des Chrétiens étant détruit, la superstition chrétienne abolie, et le culte des Dieux propagé. › D'autres combats étaient livrés en même temps contre l'Église. Tandis que les empereurs et les gouverneurs prétendaient la détruire par l'épée, par les bûchers, par les bêtes féroces et par les tortures, les écrivains et les philosophes païens se servaient, pour la ruiner dans l'opinion des gens éclairés, d'armes non moins puissantes en leur genre, à savoir: du sarcasme, des fausses interprétations et des calomnies. M. Doel

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linger résume avec une grande science | frères militants et souffrants sur la

les diverses attaques de Lucien, de Celse, de Porphyre, de Jamblique, d'Hiéroclès et des autres ennemis de notre foi, et leur oppose la force, la sagesse, les admirables arguments de ses apologistes.

Mais la vie de l'Église étant ce qu'elle sera toujours, un combat continuel de la vérité contre l'erreur, contre tout ce qui menace ou arrête le développement du règne de Dieu dans la société entière ainsi que dans l'individu, nous la voyons déjà à sa naissance aussi aux prises avec ceux qui, ne voulant pas accepter la doctrine chrétienne telle qu'elle avait | été enseignée, propagée et transmise par les Apôtres, essayèrent de s'en rendre maîtres et de la falsifier par l'alliage d'éléments hétérogènes. De là, toutes ces sectes qui s'opposèrent en vain aux progrès de sa marche dans le monde. M. Dællinger étudie savamment, et avec de grands détails, l'origine et l'histoire de chacune d'elles. Ainsi passent sous les yeux les sectes judaïsantes des Ébionites et des Nazaréens, celles des Gnostiques, de Basilides, de Saturnin, de Valentin, de Marcion, des Manichéens, des Antitrinitaires, des Montanistes, etc.; chacune leurrant les hommes par une trompeuse apparence de vérité, et touvant chacune en son temps de nombreux disciples. « Quelques-unes, dit l'auteur, avaient pour elles l'orgueil d'une intelligence qui veut tout comprendre, d'autres invitaient en favorisant la sensualité; d'autres se cachaient sous les voiles de l'austérité et de la mortification, ou promettaient de révéler les secrets de la Divinité et du monde des spirituels. Aussi, fut-ce un combat difficile et qui réclamait toutes ses forces, que celui de l'Église contre cet ennemi à plusieurs têtes, dans un temps où elle était poursuivie par les arrêts sanglants du paganisme, et où souvent ses meilleurs défenseurs tombaient sous la hache des bourreaux. Mais de même que les persécutions, loin de nuire à l'Église, la purifiaient au contraire, ajoutaient à l'enthousiasme pour la foi, et introduisaient dans le ciel une bienheureuse foule de martyrs, intercesseurs et protecteurs de leurs

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terre; de même, les attaques de l'hérésie servaient à augmenter, aux yeux des fidèles, le prix de l'ancienne et pure foi qui était en leur possession, à serrer plus étroitement le lien de la communauté chrétienne...'

Un examen détaillé de la constitution de l'église primitive, suit cette partie de l'ouvrage du savant professeur. La religion chrétienne, destinée à devenir la plus grande force sociale sur la terre, devait elle-même recevoir un corps, une forme de société durable et ferme, capable, en un mot, de résister à toutes les attaques. M. Dællinger consacre quelques chapitres au tableau de cette organisation, œuvre admirable de l'Esprit-Saint, où se manifeste clairement le genre d'action propre au Christianisme, qui en développant et perfectionnant les éléments hiérarchiques contenus dans l'ancienne loi, montre qu'il est moins dans sa nature de renverser que de purifier, ennoblir et spiritualiser ce qui subsiste dans la vie civile comme dans la vie religieuse.

L'auteur poursuivant l'histoire de la grande lutte entre le christianisme et le paganisme dans l'empire romain, l'étudie sous ses différentes phases; moins acharnée et plus calme sous Constantin, qui accorde aux chrétiens le libre exercice de leur religion, mais redevenant plus vive sous Julien qui les combat avec un autre genre d'armes et s'efforce par de nouveaux moyens de relever le paganisme abattu. Durant ce temps, le Christianisme continue à se propager en Orient. M. Dællinger suit d'un œil scrutateur sa marche au sein de ces peuples antiques et reculés, dont l'histoire, longtemps ignorée, commence enfin à se révéler à nos yeux. Il décrit la conversion des Arméniens et s'arrête un instant sur les destinées de cette église arménienne, devenue si intéressante de nos jours par l'influence qu'elle peut exercer sur la régénération religieuse de l'Orient. L'église persique, avec ses cruelles persécutions et les destins du nestorianisme au milieu d'elle, l'introduction du christianisme en Abyssinie, dans l'Arabie,

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l'Inde et la Chine, sont aussi l'objet des études de M. Dællinger, dont les savantes et lumineuses recherches répandent un grand jour sur l'histoire longtemps obscure de ces vieilles contrées. Revenant en Occident, il montre les progrès de l'Évangile chez les divers peuples de cette partie du globe. Enfin quelques chapitres sur l'Islamisme et Mahomet, sur la doctrine du Koran et sur ses rapports avec le judaïsme et le christiaaisme, terminent l'œuvre remarquable du docte professeur de Munich.

Quelque longue que soit déjà cette analyse, nous n'avons cependant jusqu'ici qu'indiqué sommairement les principales parties du vaste champ parcouru par M. Dællinger. Il resterait maintenant à revenir sur chacune d'elles pour en faire l'objet d'un examen plus attentif. Mais l'analyse détaillée des divers sujets traités dans ces deux gros et intéressants volumes, dépasserait les bornes que nous nous sommes prescrites. I suffirait d'ailleurs de savoir que l'auteur s'emparant de chacun d'eux avec force, avec vigueur, les a développés dans tout | leur jour, en sorte que sans épuiser une si vaste matière, il a répandu une plus vive lumière sur nombre de faits déjà connus et d'abondantes clartés sur un grand nombre d'autres jusqu'ici laissés dans les ténèbres; une parfaite entente des systèmes de la philosophie antique se révèle dans cet écrit. Nous signalons à l'attention particulière du philosophe et du chrétien, le chapitre intitulé: Polémique païenne et apologétique |

d'admirables pages sur l'éclectisme de l'école d'Alexandrie, que nous regrettons de ne pouvoir citer. Ici, comme souvent ailleurs, des notes nombreuses et pleines d'intérêt accompagnent le texte et témoignent d'une profonde et solide érudition. La liste des matériaux compulsés par l'auteur, mise au bas des titres d'un grand nombre de chapitres, indique assez, du reste, à quelles effrayantes recherches il s'est livré pour accomplir plus dignement son œuvre. La plume exacte et facile de M. Léon Boré, son habile traducteur, a rempli non moins dignement la sienne; c'est un vrai service qu'il a rendu en mettant à la portée des lecteurs français un si précieux ouvrage. Demeuré toujours fidèle à son texte, il prévient seulement qu'il a abrégé les notes du deuxième volume ainsi qu'une partie du texte relatif au mahométisme, afin de donner place à l'appendice tiré d'un autre travail du même auteur. Cet appendice, qui traite des sacrements, du culte et de la discipline de l'Église durant les sept premiers siècles, est plein d'un vif intérêt et d'utiles instructions, sur tout ce qui concerne la vie de l'Église dans cette période. Il complète ainsi parfaitement les Origines du Christianisme, l'une des plus importantes productions de cette science allemande qui concourt si puissamment de nos jours à l'œuvre de réhabilitation de la vérité historique et religieuse, à laquelle bientôt sans doute tout esprit élevé, libre enfin de préjugés, se fera gloire d'apporter son Maxime de MONTROND.

chrétienne. Etat intérieur du paga- | tribut.
nisme vis-à-vis du Christianisme. Ac-
tion de l'un sur l'autre. On y trouve

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