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persécutions, son supplice et sa mort. La joie de la terre dure peu; sans cesse elle est troublée par la douleur !

qu'an instant il aurait voulu détourner de ses lèvres ; Marie boit goutte à goutte le fiel dont il est abreuvé, et, pour ac¬ complir, elle aussi, la volonté du. Seigneur, pour mériter la réhabilitation de son sexe, Marie, première martyre de la religion nouvelle, éprouve, selon l'opinion des Pères, de plus grandes douleurs que toutes celles des martyrs qui doivent lui succéder à travers les générations. Pour elle aussi, sans doute, dans ces heures d'angoisses, tout fut accompli, et les souffrances de Marie furent unies à celles de Jésus dans le double rachat de l'homme et de la femme..

Arrivée à cette époque, l'existence de Marie rentre dans l'ombre: l'Écriture cesse presque entièrement d'en faire mention; il semble que les historiens sacrés, tout absorbés dans la vie de Jésus, tout pleins de son souvenir et de ses enseignements, n'aient point assez de temps pour parler de la Vierge. Une fois ou deux seulement, dans l'espace de trente années, ils nous la montrent, mais chaque fois dans une circonstance importante, et comme pour nous faire assister à la première grande douleur et à la première grande joie que lui Que devient la vierge après la mort cause son Fils bien-aimé. A l'âge de du Sauveur ? Du haut de la croix, Jésus, douze ans, Jésus est demeuré à Jérusa- | apercevant sa mère et le disciple bien lem; pendant trois jours, la mère éplo-aimé, avait dit : « Femme, voilà votre rée le redemande aux voyageurs de la route, aux habitants de la ville; le troisième jour, elle le retrouve dans le Temple, écoutant et interrogeant les docteurs avec une si grande sagesse, que tous ceux qui l'entendaient parler admiraient ses réponses. Probablement alors Marie reçut la première manifestation de l'avenir promis à cet enfant; se rappelant sans doute les paroles de l'ange et l'adoration des mages, elle fut pénétrée d'une joie immense. C'est pourquoi l'Écriture nous dit qu'elle conservait tout cela en sa mémoire Plus tard, Jésus assiste à des noces : déjà sa mère ne craint plus; confiante en sa toute-puissance, elle lui demande un miracle, son premier miracle, celui par lequel il fit éclater sa gloire, et ses disciples crurent en lui *.

La mission du Christ commençait : pendant les années qu'il doit l'accomplir, Marie ne le quittera point; près de lui dans ses courses, elle partagera les privations et les souffrances de sa vie errante, mais sans que nous y assistions; car tout redevient silence à cet égard, et nous ne la retrouvons plus qu'au sommet du Calvaire. A ce moment où va mourir ce fils sorti de ses entrailles, Marie, au pied de la croix, épuise avec lui le calice d'amertume

1 Luc, ch. II.

* Jean, ch. If.

fils; et au disciple: Voilà votre Mère 2. » A partir de ce jour, Marie demeura avec Jean. On croit qu'elle le suivit dans ses voyages, et qu'achevant de perfectionner en lui la science merveilleuse qu'il avait reçue d'en-haut, il dut à ces enseignements les célestes clartés dont son Évangile resplendit, L'existence de Marie semble ne s'être prolongée que pour lui donner le temps de continuer par ses exemples et par son influence les enseignements de son Fils. Selon l'opinion des Pères, elle sup¬ pléa à ce qui manquait encore aux disciples, et on lui attribue généralement la connaissance que saint Luc nous transmet de diverses circonstances merveilleuses et particulières de l'enfance de Jésus.

Combien cette vie d'enseignement évangélique, s'il nous est permis de parler ainsi, dura-t-elle de temps? Les Pères ne sont point d'accord à ce sujet. Quelques-uns croient que la Vierge vécut jusqu'à l'âge de 66 ans, et qu'elle fut réunie à son fils onze ans après en avoir été séparée ». D'autres prolongent de beaucoup son séjour sur la terre, et par conséquent la durée de sa vie.

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Selon la tradition, les apôtres étaient | Sa vie, étudiée, commentée, est préassemblés près de la mère de Jésus, sentée aux filles d'Ève comme le molorsqu'arriva pour elle l'heure du sommeil. La Vierge, levant son regard vers le ciel, vit le Fils de l'homme descendre vers elle pour la recevoir au sein de l'éternité, et son âme alla jouir d'une union intime et parfaite avec Dieu.

A ce passage de la vie terrestre à la vie céleste, commence vraiment l'influence publique que Marie doit exercer. Comme son fils, en quittant la terre, elle y affermit sa domination. Son action, jusqu'alors bornée, va s'étendre; bientôt elle n'aura plus de limites; les peuples opposés de climats et de mœurs se réuniront pour la suivre, et tous la reconnaîtront pour leur dame'. Marie meurt; mais la pureté de sa vie, la sainteté, l'importance de sa mission, en la plaçant bien au-dessus des autres créatures, la mettent aussi dans l'opinion des peuples au-dessus de la mort. Un bruit se répand parmi les chrétiens : Marie est ressuscitée. On raconte que Thomas, l'apôtre incrédule, arrivant de pays lointains et n'ayant point assisté aux derniers moments de la Vierge, implore avec larmes la faveur de voir une fois encore sa dépouille mortelle. Les apôtres, vaincus, cèdent à ses prières; ils ouvrent le sépulcre, mais le corps a disparu. Le tombeau ne contient plus que les fleurs à demi fanées sur lesquelles il reposait; le blanc suaire n'a conservé de son précieux dépôt que l'odeur céleste qui s'en exhalait. Les apôtres, pénétrés de respect et de joie, se retirent, et l'Église, assemblée, reconnaît l'assomption de la Vierge 9.

Marie meurt! Aussitôt un concert de voix proclame à l'envi et ses vertus et sa mission. Soudain on l'honore comme la reine des vierges, comme l'arche de la nouvelle alliance, comme celle qui la première a franchi la haie placée entre la loi ancienne et la loi nouvelle.

• Les Algériens récemment initiés au culte de Marie l'appellent la grande sultane du ciel ou la bonne dame de France. Egron, Culte de la sainte Vierge.

Voir pour toutes ces traditions les notes de Tillémont sur la sainte Vierge. Histoire de l'Eglise, 1. 1, p. 481 et suivantes.

dèle qu'elles ont à suivre, comme l'exemple que le Seigneur a donné aux femmes des générations futures, comme celle dont saint Jérôme a proclamé l'excellence lorsqu'il dit: La Vierge égale les anges; elle est élevée par dessus la différence des sexes, et est déjà, en quelque façon, ce qu'elle doit être plus parfaitement dans l'éclat de la résurrection générale, où Jésus-Christ nous enseigne que les mariages cessant, les hommes seront semblables aux anges. »

Marie meurt! La virginité est établie sur la terre; jusqu'alors méprisée, elle devient aux yeux des chrétiens l'état le plus saint, le plus parfait, le plus glorieux! Saint Paul la met au-dessus de tous les autres états. Selon les Pères, elle est l'ornement, la fleur et la gloire du champ de l'Église. C'est l'ouvrage le plus exquis de la main de Dieu; c'est l'image naturelle et vivante de sa sainteté.

Marie meurt! Au sein de la société surgit une classe de femmes entièrement inconnue jusqu'alors, celle des vierges chrétiennes. Soudain, elles deviennent la portion la plus illustre du troupeau de Jésus-Christ, les fleurs et la consolation de l'Église, l'ornement de la grâce spirituelle, l'image de Dieu où se réfléchit la sainteté du Seigneur'. Saint Jean aperçoit autour de l'Agneau les vierges, privilégiées entre tous, qui chantent un cantique dont seules elles ont le droit de prononcer les paroles. Et leur joie, selon saint Augustin, différente de celle des autres saints, est en Jésus-Christ, avec Jésus-Christ, par Jésus-Christ et pour Jésus-Christ 3. Saint Ambroise enseigne que le Sauveur a pris chair d'une seule vierge, mais qu'il en a appelé plusieurs ^. Et saint Jérôme écrit à Eustochle: Depuis qu'une vierge est de

venue féconde et qu'elle nous a donné « cet enfant, qui devait porter sur son

Saint Cyprien, Règles de Conduite pour les Vierges.

⚫ Saint Jean, Apocal., c. XIV.

3 Saint Augustin, de la Virginilė.

Saint Ambroise, Traité de la Virginile.

épaule la marque de sa principauté, « qu'elle désire et qu'elle aime; elle est «< comme en pélerinage et sur la terre étrangère; tout ce qu'elle fait, elle le fait comme si les choses présentes ne << lui importaient en aucune manière, et elle fuit non-seulement les regards des hommes, mais encore les assem«blées des femmes mondaines; elle ne « donne au corps que le nécessaire, et a réserve tous ses soins pour le salut de son âme. Qui pourrait contenir son admiration et son étonnement en trouvant ainsi dans une nature de femme « une vie angélique 1? »

ce Dieu, ce fort, ce père du siècle futur, la femme s'est vue affranchie de son ancienne malédiction. Ève était un principe de mort, et Marie une source de vie pour nous : et comme la • virginité commence par une femme, aussi a-t-elle brillé plus abondamment dans les femmes. Dès que le Fils de Dieu fut venu au monde, il prit soin d'y établir une nouvelle famille, afin d'être servi par les anges de la terre, de même qu'il est adoré par les anges ‹ du ciel '. En effet, la femme, esclave de l'homme, assujettie par lui à ses plaisirs, à ses caprices, ne tirant sa dignité, si dignité il y avait, que de l'utilité matérielle, que de la fécondité, se dérobe tout à coup au mépris et au joug. Son œil, qui, jusqu'ici, avait humblement cherché celui du maître, se détourne indifférent; elle n'obéit plus à ses ordres ; elle ne craint plus ses menaces; il a cessé d'exister pour elle; car un autre maître est venu qui l'élève au lieu de l'abaisser; d'autres amours la purifient au lieu de la souiller; elle entend une autre voix qui doucement l'appelle, la soutient et la console, au lieu de cette voix rude et grossière qui faisait trembler son âme. La Vierge se consacre au Seigneur, l'homme a perdu son pouvoir. Une ‹ vierge, dit saint Jean Chrysostome, 'porte en elle-même l'image de la sa'gesse; si un ange, descendu du ciel, ‹ si un chérubin apparaissait sur la terre, il attirerait les regards des ‹ hommes. Ainsi tous ceux qui voient une de nos vierges sont entraînés ‹ à l'admiration et à l'étonnement à ‹ cause de sa sainteté. Si elle marche, • c'est comme dans un désert; si elle s'assied à l'église, c'est dans un profond silence; son œil n'aperçoit au⚫ cun des passants, ni hommes ni femmes; elle ne voit que son époux ; il • est seul présent, il est seul beau pour elle; elle lui parle en retournant chez elle; on n'entend que la voix de sa prière ou les paroles de l'Écriture. A la maison, elle ne pense qu'à celui

'Saint Jérôme, Lettre à Eustochie.
* Saint Cyprien, Règle de Conduite, etc.

Marie meurt; mais son souvenir se perpétue. Le culte rendu à sa mémoire s'établit : l'Église institue des fêtes solennelles que les chrétiens célèbrent avec joie. La Conception immaculée, la Nativité, la Présentation, l'Annonciation, la Visitation, la Purification et l'Assomption, rappellent chacune une circonstance de sa vie, et sont destinées à l'honorer. La foi des nations répond à cet enseignement dont elles comprennent instinctivement la portée. La Vierge avait dit : « Toutes les nations me pro« clameront bienheureuse! » Et voilà que chaque Église veut lui consacrer un culte; chaque pays veut lui rendre hommage, et de siècle en siècle la foi et la reconnaissance des peuples lui bâtissent de nouveaux temples. Puis de petits autels se dressent dans le fond des forêts, sur le penchant des montagnes; le fidèle en passant s'y agenouille; on y dépose une fleur sauvage, mais suave comme sa prière. Ailleurs, d'humbles chapelles s'élèvent sur des rochers arides, dans des lieux écartés, aux bords des fontaines; là, viennent de nombreux pèlerins. Pour chacun de

⚫ Saint Jean Chrysostome, Opuscules.

• Rien n'est plus touchant et plus charmant à la fois que cet usage. Il nous est arrivé souvent en parcourant les vallées de la Savoie, non pas précisément celles qui sont le plus fréquentées par les touristes, mais les vallées demeurées encore simples, de rencontrer ces autels rustiques jetés sur le bord d'un torrent écumeux ou dominant un précipice. D'ordinaire le sentier qui y conduit est escarpé et difficile; pourtant le paysan ne manque point de s'y arrêter, et les fleurs déposées devant une grossière image de la Vierge sont soigneusement renouvelées.

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d'où vient que l'homme, né sous les climats brûlants, que le hardi guérilla et l'audacieux brigand des Abruzzes, livrés aux excitations des appétits les plus farouches, ont pourtant conservé le respect à la Madone; comme le seul rayon lumineux dans la nuit profonde de leur âme obscurcie par les passions sauvages? N'est-ce pas de vous, ô Marie!

Pourquoi ces temples élevés sous votre invocation, pourquoi ces autels, pourquoi ces images, pourquoi ce culte, pourquoi ces prières, pourquoi cette consécration des villes et des royaumes, des petits et des grands, des plus belles intelligences et des esprits les plus hum

D'où vient donc ce changement étrange introduit dans le monde? d'où vient cette subite élévation de la femme, jusqu'alors si méprisée? d'où viennent ces honneurs rendus à la virginité, cette chose honteuse qui faisait pleurer la fille de Jephté? D'où vient que, dans les âges les plus grossiers, dans les posibles? Pourquoi ces petits enfants portions, et maintenant encore dans les pays les plus agités, on trouve une pensée du ciel qui courbe l'esprit d'orgueil et fait naître le sentiment de l'humilité, de la confiance, de la foi et de l'amour?

tent-ils votre livrée, pourquoi ces jeunes filles conservent-elles votre nom? C'est pour vous implorer, Marie; pour vous bénir, Marie; pour vous imiter, Marie!

A. A.

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TABLEAU HISTORIQUE DE L'INSTRUCTION SECONDAIRE
EN FRANCE,

DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A NOS JOURS;

PAR M. KILIAN.

DEUXIÈME ARTICLE '.

Nous avons parlé, dans un premier | article, de l'ancienne Université de Paris. Nous avons dû raconter son origine, sa tendance, ses luttes, ses empiétements progressifs. Corporation privilégiée, elle a de bonne heure essayé d'étendre son réseau sur toutes les intelligences; corporation laïque, elle n'a jamais pu souffrir les corporations religieuses, dont, à juste titre, elle redoutait la concurrence. Du reste, si elle ne se faisait pas scrupule de porter atteinte aux droits d'autrui, elle était plus que soigneuse de maintenir et d'accroître ses propres avantages. Elle voulait pour elle-même une indépendance absolue;

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elle prétendait se servir de l'État et de l'Église pour exploiter leur protection; mais elle se réservait bien de ne reconnaître elle-même aucun joug, aucune supériorité, aucun frein, ni de la part du pouvoir temporel, ni de la part de l'autorité spirituelle. Qu'on se rappelle les faits que nous avons cités, les faits dont témoigne M. Kilián, voici le double caractère de l'ancienne Université de Paris: attaque à la liberté de tous et révolte contre le pouvoir; ce sont les deux moyens par lesquels elle se frayait la voie vers la tyrannie et le monopole.

Bien loin de nous, du reste, la pensée de nier les différences profondes qui distinguent l'ancienne Université dé Pa

ris de la moderne Université de France. Nous avons dû signaler dans la vieille Université les germes dangereux qui ont pris par la suite de si déplorables développements; nous ne prétendons pas cependant qu'ils eussent, avant le 18° siè ele, envahi et corrompu toute la masse au sein de laquelle ils reposaient.

Nous avons dit que l'Université s'était trouvée à côté du parlement dans la guerre contre Rome; cette confraternité d'armes ne s'oublia plus. En résumant les traits principaux de l'histoire de l'Université, nous avons tracé aussi l'esquisse de l'histoire parlementaire. L'Université et le parlement, une fois engagés dans la même ligne, ne se quittè

point la ruine du parlement, le parlement fit la fortune de l'Université, et lui légua en mourant son esprit pour héritage. Auparavant, elle lui dut, entre autres bienfaits, un plan d'organisation qui ne fut longtemps qu'un rêve, mais qui se réalisa avec la révolution, et qui, enfin, servit de transition, à travers ce grand cataclysme, entre l'ancien état de choses et le système créé par le génie impérial.

Ce plan est celui du président Rol

land.

En 1762, le parlement venait de bannir les jésuites. C'était un premier pas : c'était détruire une rivalité redoutable : ce n'était pas encore combler le vœu et l'ambition universitaires. Cette ambition commence à se dévoiler plus clairement dans l'arrêt du 9 septembre de la même année. L'arrêt en question faisait appel aux autres parlements et aux diverses

Sans doute ils n'y restèrent pas inac tifs. L'Université n'échappa point entièrent pas et si l'Université n'empêchá rement à cette contagion de l'erreur qui laissé toujours quelques souillures sur les corps dont elle approche. Elle s'éprit ainsi d'un fol enthousiasme au 15° siècle pour la renaissance de l'antiquité, et ne contribua pas peu à en faire la renaissance du Paganisme. Bientôt elle se vit en présence de la réforme, et si elle la combattit dans ses chefs, elle n'en abjura pas toutes les maximes. Plus tard, quand vinrent les docteurs du jansé nisme, elle se fit ouvertement leur avocat et leur complice. La fin surtout de sa carrière est marquée du cachet de cette opposition au Saint-Siége qui, sous prétexte de libertés nationales, ne tendait à rien moins qu'à la rupture de l'unité catholique et à l'asservissement du clergé sous les chaînes d'une constitution civile. Mais encore une fois, nous nous plaisons à le reconnaître, à côté de ces éléments désorganisateurs, d'autrès éléments, créés par le souffle vivi-universités, et leur demandait leurs vues fant du christianisme, combattaient et neutralisaient jusqu'à un certain point là délétère influence des intérêts et des passions humaines. L'Université de París pouvait se glorifier de grands talents et de grandes vertus, et ce n'était pas en vain qu'elle était, comme toute la société, imprégnée de cette atmosphère religieuse qui enveloppait alors, non-l'attention. seulement les consciences, mais les Ici d'abord, nous voyons apparaître lois, les mœurs et les institutions des en grand honneur le fameux principe peuples. de l'éducation nationale. Là est la préocComment l'Université de Paris par-cupation de l'Université de Paris; elle vint-elle à se transformer? comment put- insiste sur la nécessité d'établir une corelle conquérir, au prix des dernières respondance régulière de tous les colvertus qu'elle avait conservées jusqu'a-léges et de toutes les universités entre lors, la souveraine puissance vers la- elles. Il va sans dire qu'à ces communiquelle elle s'acheminait depuis si long-cations il faudra un centre; mais cette temps? comment atteignit-elle le but de son ambition, au moment même où elle cessait tout à fait d'en être digne? C'est ce qu'il nous reste à examiner.

pour un plan général d'éducation. A quel titre le parlement prenait-il cette initiative? Nous l'ignorons. Toujours est-il qu'en 1768, le président Rolland d'Erceville présenta aux chambres assemblées le compte rendu des Mémoires qu'elles avaient provoqués. Jetons un coup d'œil sur ce compte rendu qui mérité de fixer

indication souleverait peut-être des susceptibilités qu'il serait imprudent d'alarmer d'avance. Le temps n'est pas encore opportun; on s'en tient à fixer les

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