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i une d'elles fut atteinte et blessée à la
poitrine. Elle perdait son sang à grands
flots. Alors une femme qui ne parta- |
geait pas la fureur des brigands, quoi-
qu'elle se trouvât avec eux, se jette
‹ dans la mêlée, arrive près de la reli-
gieuse qui va mourir, et lui crie:
-Sainte, qui allez monter au ciel,
bénissez-moi!

-Vous qui nous plaignez, répondit d'une voix défaillante la fille du Carmel, soyez bénie; et vous, jeune homme, qui nous avez défendues sur le chemin de la mort, recevez ce signe (sacré de ma reconnaissance,

Disant ces mots, la carmélite se penchant en dehors du tombereau, donna un beau chapelet au jeune républi‹ cain. >

C'est encore M. Égron que nous laissons parler :

bras de sa miséricorde, un sentiment surhumain dont la force surexcite au dégoût des choses de la terre et donne une sorte de prescience des impérissables joies du ciel. De là, sans doute, la fin héroïque des innocentes et nombreuses victimes de la première révolution; de là aussi ces conversions opérées en présence du couteau fatal chez des hommes jusqu'alors restés rebelles aux enseignements de la foi.

Comme on l'a vu, les saintes filles du Carmel et Georges Cadoudal moururent en implorant la médiation de la sainte Vierge, et cela est rassurant; car quelles que soient les craintes qu'inspire aux catholiques de France l'état moral et religieux de leur pays, ils ne doivent pas en désespérer tant qu'il produira des victimes priant et glorifiant Marie sous la hache des bourreaux, et des hommes de foi tels que Cadoudal et beaucoup d'autres.

C'est en France, c'est au milieu de cette fluctuation d'opinions diverses et de sentiments opposés qu'il est bon, qu'il est nécessaire de souvent rappeler les paroles annonçant au monde l'établissement et la durée de l'Église universelle: Tu es Pierre, etc... Plus de 1800 ans se sont écoulés depuis que le Rédempteur scella de son sang cette

Au moment d'aller au supplice, Georges Cadoudal, qui combattit avec tant de courage pour la cause royale dans la Vendée et la Bretagne, fut ar‹rêté en 1804 et condamné à mort. Sa ‹ fermeté ne l'abandonna pas un instant: en apprenant la nouvelle de son arrêt, il se tourna vers ses officiers, compaignons de son malheureux sort, et leur dit (c'était le soir): Faisons la prière. Puis, au moment du supplice, Georges ‹ Cadoudal, assisté par l'abbé de Kera-retentissante promesse, et c'est en vain (venant, récitait avec lui la Salutation Angélique. Quand il en fut à ces mots : Ora pro nobis peccatoribus, nunc. til s'arrêta. Vous n'achevez pas! lui dit son confesseur. Et Cadoudal répondit: Mais c'est maintenant, c'est l'heure de la mort. »

C'est ainsi qu'en nous donnant dans son livre un assez grand nombre d'anecdotes et de faits intéressants, l'auteur parvient, avec ce qu'il ajoute de son propre fond, à former un ensemble dont toutes les parties se lient et se soutiennent mutuellement.

Évidemment il a voulu rendre palpable cette touchante vérité, que la mère du Sauveur ne refuse jamais son intercession à ceux qui l'invoquent dans toute la simplicité d'un cœur bon et pur; qu'innocent ou coupable, l'homme livré aux horreurs de l'échafaud puise en elle, s'il se jette avec amour dans les

que, pendant ce long intervalle, les hérésies, les persécutions et les massacres ont attaqué tour à tour le majestueux édifice jusqu'en sa base. Sur la pierre inébranlable et indestructible se sont brisés leurs efforts; la colonne est toujours debout, et Jésus-Christ règne sur les autels.

Non, la foi n'est point éteinte au royaume de saint Louis: elle est vive et profonde chez les uns; elle se ranimeraft, se développerait chez les autres, si la liberté de conscience, la liberté de l'enseignement n'étaient retenues dans les entraves du monopole universitaire; si, au lieu d'être si susceptible en tout ce qui concerne la presse politique, le gouvernement s'armait d'une légitime et incessante sévérité à l'encontre des faits irréligieux et immoraux, des publications irréligieuses et immorales, et, par conséquent, protégeait avec

franchise la propagation des saines doc- | une œuvre de ce genre, le fond devait

trines et la publicité des bons ouvrages, tels, par exemple, que celui de M. Égron, auquel, en apparence, notre attention vient de faire défaut. La réalité cependant est que nous ne l'avons pas perdu | de vue et que nos dernières paroles se rattachent très-bien à son sujet religieux.

l'emporter sur la forme, et qu'il serait par trop exigeant, voire même ridicule, de se montrer plus sévère que ne l'ont été ses lecteurs. Il est plus sage et plus juste de déposer l'arme de la critique aux pieds du serviteur de Marie, et d'applaudir franchement aux heureuses inspirations qui nous ont valu un bon En usant du droit que notre tâche nous livre en ces temps où la soif de se prodonne, nous aurions pu relever dans duire, jointe à l'industrialisme littél'ouvrage quelques imperfections, peut-raire et à la cupidité, en répand un si être même plus que des imperfections; | grand nombre de mauvais. mais nous avons considéré que, dans

Comte de J....

LISTE CHRONOLOGIQUE DES PRINCIPAUX SAINTS
DE LA FRANCE,

Pour servir aux recherches relatives à l'histoire ecclésiastique et civile de ce pays.

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660 environ. Saint Clair (Clarus), abbé à Vienne en Dauphiné ; sa fête le 1er janvier. 660 environ. - Saint Landri (Landericus), évêque de Paris vers le milieu du 7° siècle; sa fête le 10 juin. 660 environ, le 26 juin. Saint Babolein, premier abbé de Saint-Maur-les-Fossés vers l'an 638. 662 environ. Saint Genès (Genesius), évêque de Clermont (Auvergne) vers l'an 656; il est honoré le 3 juin.

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665. Saint Valbert ou Gaubert, troisième abbé de Luxeu l'an 625; sa fête le 2 mai. Il ne faut point le confondre, comme font quelques modernes, avec le comte Valbert, père de saint Bertin.

660 environ, 16 mars.- Sainte Ysoye ou Eusebie, Eusebia, Lusebia, abbesse de Flamaige au diocèse d'Arras.

664 environ, le 16 mai. Saint Renobert ou Raimbert, Ragno bertus et Regnobertus, évêque de Bayeux vers l'ap 625 (Gall, Christ.). Divers Marty

rologes en font mention le 23, le 25 et le 28 mars,
le 23 avril, le 16 mai, le 13 juin, le 2 septembre,
le 14 et le 24 octobre, enfin le 28 décembre, à cause
des différentes translations de ses reliques.
Saint, Gaubert ou Valbert (Wal-
Luxeu (Franche-Comté) l'an

665, le 2 mai. debertus), abbé de 625.

666, le 4 octobre. rea, abbesse, vers Paris.

Sainte Aure ou Aurée, Aul'an 633, de Saint-Martial à

667,22 juillet.—Saint Vandrille, Wandregisilius, fondateur en 648 et premier abbé de Fontenelle, au pays de Caux, mort le 22 juillet 667, suivant les modernes. Mais s'il est né sous le règne de Dagobert, comme le dit l'ancien auteur de sa vie, et qu'il soit parvenu jusqu'à 96 ans, il doit avoir cessé de vivre beaucoup plus tard.

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684, le 20 août probablement. Saint Filibert (Filibertus), moine, puis abbé de Rebais en 630, fondateur et abbé de Jumièges vers l'an 654. · Saint Manguille (Mandelgisilus), solitaire en Picardie; sa fête le 30 mai. 685, le 16 octobre. Saint Mommolin (Mummolinus), premier abbé de Sithieu, aujourd'hui Saint-Bertin, l'an 648, évêque de Noyon et de Tournai l'an 659. 686, 9 avril.

673 environ. 685 environ. Sainte Dode, nièce de sainte Beuve, abbesse à Reims après sa tante, morte vers l'an 673. On ne sait point l'année de la mort de sainte Dode; on en fait la fête avec celle de sainte Beuve, le 24 avril.

-

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673, le 31 décembre. — Saint Frobert ou Flobert (Frodobertus), premier abbé de Moutier-la-Celle, près de Troyes, vers l'an 653; sa fête le 8 janvier. 674. Saint Prix, Prict ou Prey, Prajectus ou Projectus, évêque de Clermont en Auvergne, l'an 665; sa fête le 25 janvier, selon le Martyrologe romain.

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675 environ. Saint Ayou, Aygulfus, abbé de Lérins vers l'an 668, martyr; sa fête est celle de ses compagnons, le 3 septembre.

677, le 14 juillet. Saint Mauger ou Madelgaire (Madelgarius), appelé encore saint Vincent de Soignies, fondateur de l'abbaye d'Haumont (en Hainaut), vers l'an 630.

678 (comme le prouve Grandidier, Hist. de l'église de Strasbourg, t. I, p. 7). — Saint Arbogaste, évê- ‹ que de Strasbourg; sa fête le 24 juillet.

678, le 3 octobre. Saint Léger (Leodegarius), évêque d'Autun l'an 659, martyr le 5 octobre 678; sa fête le 2 octobre.

Saint Dié (Deodatus, 679 oa 684, le 19 juin. Theodatus, Theudatus), évêque de Nevers vers l'an 633 jusqu'en 664. C'est un autre saint Dié, qu'on 'croit plus ancien, qui a donné le nom de Saint-Dié à un bourg sur la Loire, près de Chambord.

680. · Sainte Bathilde, Badechilde, Bautour ou Baudour, reine de France, puis religieuse à Chelles, première abbesse de Chelles l'an 646; sa fête le 30 janvier, sa translation le 26 février.

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Sainte Vaudru, Waltrude, Waldetrudis, veuve, patronne de Mons en Hainaut. 656, 24 août. Saint Ouen, Dado et Audoenus, évêque de Rouen le 21 mai 640, mort à Clichy, près Paris, d'où son corps fat transporté dans l'abbaye de Saint-Pierre de Rouen, à laquelle on a donné depuis son nom; sa principale fête le jour de sa mort; à cause de diverses translations de ses reliques, d'autres la célébraient le 1er février, le 20 et le 31 mars.

687, 15 septembre. Saint Achard ou Acaire, Aicadrus, abbé de Quinçay vers l'an 667, de Jumièges en 683; sa fête le 15 septembre.

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Saint Amé, Amatus, évêque, l'an 669, de Sion en Valais, et non de Sens, comme le disent Baillet et les Bollandistes, calomnié par des ennemis et chassé de son siége par le roi Thierry III en 674; il mourut en 690, au monastère de Breuil, dans le diocèse de Thérouanne. Ses fêtes, principalement à Douai, dont il est le patron, sont le 13 septembre, jour de sa mort, le 28 avril et le 19 octobre.

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692, le 3 novembre, et non vers l'an 702, comme D. Mabillon le conjecture. Sainte Bertille, Ber. tila, vierge, religieuse de Jouarre après l'an 640. 693. Saint Vulfrand, né l'an 650, évêque de Sens vers 674, moine de Saint-Vandrille en 678, apôtre de la Frise depuis 684 ou 685 jusqu'en 689,

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698, 23 novembre. Saint Tron ou Truyem, Trudo, prêtre au pays de Liége, fondateur de l'abbaye qui porte aujourd'hui son nom, l'an 662.

698. Sainte Beggue, fille de Pepin de Landen, maire du palais, sœur de sainte Gertrude de Nivelle, veuve d'Ansigize, fils de saint Arnoul, fondatrice et première abbesse d'Anden-sur-Meuse. Le Martyrologe romain en fait mention au 17 décembre. Ce n'est pas à elle, comme plusieurs le prétendent, mais à Imbert Berygh ou le Bègue, prêtre de Liége, au 12° siècle, que se rapporte l'institution des béguines, dont la première communauté, établie à Liége en 1173, fut transférée à Nivelle en 1207.

Au 7° siècle. — Saint Evrols ou Evroul (Ebrulfus et Bberulfus), reclus et abbé près de Beauvais; sa fête le 26 juillet.

Vers la fin du 7° siècle.- Sainte Godeberte, vierge 'Noyon; sa fête le 11 avril.

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d'Arras et de Cambrai vers 667, mort le 11 mars en 703, selon Baillet, ou en 712, selon Henschenius, et suivant d'autres, en 693.

709, le 3 septembre. Saint Bertin, abbè de Sitbieu, à Saint-Omer, en 659; la fête de sa translation le 16 juillet. Il avait remis sa charge d'abbé à Rigobert, son disciple, dès l'an 696.

710, le 15 janvier. Saint Bon ou Bonet, Bonitus, Bonus, Bonifacius, Eusebius, évêque de Clermont, abdiqua en 699.

710 environ, 20 juillet. Saint Vulmer, Vilmer, Villaumer ou Goumer, Vulmarus, premier abbé de Samer, en Boulonnais, avant 688; sa fête le 20 juillet. Adon et Usuard en parlent avec éloge au 17 juin; c'est le jour de sa translation.

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715, 1er mars. → Saint Swidbert ou Suibert, évêque régionnaire en 693, et apôtre de la Frise. 718, 13 février. — Saint Silvin, évêque apostolique, mort à Auchi, en Artois.

713, 18 avril. - Ursmar, second abbé de Lobbes vers l'an 686, puis évêque apostolique ou régionnaire.

CHILPÉRIC Ier, 718-720.

-

717 environ. Saint Winoch ou Winoc, Winnocus, abbé de Wormhout, en Flandre, l'an 695; honoré le 6 novembre.

718.

Saint Erbland ou Hermeland (Ermelandus ou Hermelandus), abbé d'Aindre (en Bretagne) vers l'an 676; sa mémoire, à Paris, le 18 octobre, jour de sa translation, faite en 869.

718 environ. Saint Moran (Moderamnus et Moderandus), évêque de Rennes vers l'an 703, abbé de Berzetto (Italie) vers l'an 718; il y est mort quelques ans après; ses fêtes le 16 mars et le 22 octobre.

720 environ. Saint Voel ou Voué, Vodvalus, Vodalus, Vodoaldus, surnommé Benoit, solitaire à Soissons. Plusieurs Martyrologes en font mention, les uns au 4, les autres au 5 février.

720 environ. Saint Evremond (Evermundus et Ebremundus), abbé de Fontenai-sur-Orne, en Bessin, et de Mont-du-Maire, dans le diocèse de Seez (Normandie), vers l'an 688; sa fête le 10 juin.

720, le 22 juillet. Saint Menélé, Manvis ou Manevieu (Menelëus ou Meneleus), abbé de Ménat, en Auvergne.

720 environ. Sainte Adille, vierge, première abbesse de Hoembourg ou d'Athilberg, près de Strasbourg; sa fête le 13 décembre.

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Avant 722. Saint Amarand, Amarandus, évêque d'Alby vers l'an 700.

723 environ, le 4 juillet. Sainte Berle, veuve, abbesse de Blangi, en Artois.

726, 12 ou 15 novembre.

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Saint Palerne ou

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Saint Hugues, archevêque de

vers 709; sa fête à Sens le 27 août, celle de sa translation le 15 février.

749 environ. - Saint Turiuf ou Thuriau, Thuriavus ou Turianus, évêque en Bretagne l'an 735;

731, 12 août. — Saint Porçaire, Porcarius, abbé il est honoré le 13 juillet.

de Lérins, et ses compagnons.

732, 4 janvier.

Saint Rigobert au Robert,

moine d'Orbais, évêque de Reims en 696, mort en 732, suivant D. Mabillon, le 4 janvier, qui est le jour de sa fête.

PEPIN-LE-BREF. 752-771.

754, 17 août, selon dom Bouquet. - Le B. Carloman, fils de Charles Martel, duc des Français après

737 environ, 6 octobre. Saint Pardou, Par-la mort de son père, en 741, renonce au monde en dulfus W ́aractensis, abbé de Guéret, dans la Marche, 747, et se fait moine au Mont-Cassin. sur la fio du 7° siècle, mort le 6 octobre, vers l'an 707.

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758. Saint Pyrmin, abbé et réformateur de l'état monastique vers 727, mort au monastère de Gamond, dans le diocèse de Metz, sur les confins du duché de Deux-Ponis; sa fête le 3 novembre.

759, 16 novembre. → Saint Olmar ou Omar,
Qimarus, Odomarus, premier abbé de Durgang ou
Saint-Gall en 721, mort dans Pile de Stein, sur le
Rhin, où il était relégué; sa fête natale le jour de

sa mort; sa translation le 25 octobre.
770, 22 avril.

Montreuil, près d'Armenèches, au diocèse de Séez,
Sainte Opportune, abbesse de
morte le 22 avril 770, selon Baillet; sa fète le 22
avril.

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Saint Ambrois, Ambrosius, évêque de Cahors vers l'an 732,abdique vers l'an 759, et meurt solitaire dans le Berry; sa fête le 16 octobre.

BULLETINS BIBLIOGRAPHIQUES.

utiles ou désavantageux? Telle était la question posée, question complexe, très-vaste, et difficile, raison de son étendue même, pour qui veut la traiter sous ses faces diverses. M. de Luca a habilement saisi son sujet et s'en est rendu maître. Il a su

DELL' UTILE O SVANTAGGIO CHE PRODUCONO ALL' INDUSTRIA Į PRIVILEGI, memoria estemporanea pel concorso alla cattedra di Economia e Commercio nella R. Universita degli studii de' Catania, di Placido de Luca, socio della J. et R. Academia de Georgofili di Firenze, etc... (Na-être complet sans excéder les limites naturelles poli, della tipografia di Matteo Vara, vico Baglivo Urics, no 39.)

d'une thèse; il n'a négligé aucun point essentiel, et a élagué avec soin tous les détails parasites ou secondaires. Son mémoire, semé de considérations

discussion claire, méthodique, qui annonce beau. coup d'études et de science. C'est l'œuvre d'un esprit sérieux et exercé.

On nous communique un mémoire écrit à l'occa-judicieuses et d'aperçus pleins d'intérêt, est une sion d'un concours pour une chaire d'économie politique et de commerce, dans une Université d'Italie, Ce travail, dont deux éditions successives ont été publiées à Naples, a pour auteur M. Placide de Luca, et il nous a paru trop remarquable pour que nous n'en disions pas quelques mots à nos lecteurs. Aussi bien le format sous lequel une production se présente ne fait rien à son mérite, et une modeste brochure de trente pages peut renfermer plus d'i dées qu'un gros volume.

Les priviléges en matière d'industrie sont-ils

M. de Luca est un partisan dévoué, un défenseur ardent et jaloux du grand principe de la liberté du travail et de l'industrie; nous le croyons même un peu enclin à s'exagérer les avantages, très-réels sans doute, de la concurrence. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il a raison de voir dans la liberté du travail et de l'industrie la règle générale, le droit commun. Le privilége, au contraire (privata lex),

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