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698, 23 novembre. Saint Tron ou Truyem, Trudo, prêtre au pays de Liége, fondateur de l'abbaye qui porte aujourd'hui son nom, l'an 662.

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698. Sainte Beggue, fille de Pepin de Landen, maire du palais, sœur de sainte Gertrude de Nivelle, veuve d'Ansigize, fils de saint Arnoul, fondatrice et première abbesse d'Anden-sur-Meuse. Le Martyrologe romain en fait mention au 17 décembre. Ce n'est pas à elle, comme plusieurs le prétendent, mais à Imbert Berygh ou le Bègue, prêtre de Liége, au 12° siècle, que se rapporte l'institution des béguines, dont la première communauté, établie à Liége en 1173, fut transférée à Nivelle en 1207.

Au 7° siècle. Saint Berols ou Evroul (Ebrulfus et Eberulfus), reclus et abbé près de Beauvais; sa fête le 26 juillet.

Vers la fin du 7° siècle. Sainte Godeberte, vierge 'à Noyon; sa fête le 11 avril.

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d'Arras et de Cambrai vers 667, mort le 11 mars en 703, selon Baillet, ou en 712, selon Henschenius, et suivant d'autres, en 693.

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Saint Bertin, abbé de 709, le 3 septembre. Sithieu, à Saint-Omer, en 639; la fête de sa translation le 16 juillet. Il avait remis sa charge d'abbé à Rigobert, son disciple, dès l'an 696.

710, le 18 janvier. Saint Bon ou Bonet, Bonitus, Bonus, Bonifacius, Eusebius, évêque de Clermont, abdiqua en 699.

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710 environ, 20 juillet. — Saint Vulmer, Vilmer, Villaumer ou Goumer, Vulmarus, premier abbé de Samer, en Boulonnais, avant 688 ; sa fête le 20 juillet. Adon et Usuard en parlent avec éloge an 17 juin; c'est le jour de sa translation.

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Saint Swidbert où Suibert, 713, 1er mars. → évêque régionnaire en 693, et apòtre de la Frise. 718, 13 février. Saint Silvin, évêqué apostolique, mort à Auchi, en Artois.

713, 18 avril. - Ursmar, second abbé de Lobbes vers l'an 686, puis évêque apostolique ou régionnaire.

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718 environ. Saint Moran (Moderamnus et Moderandus), évêque de Rennes vers l'an 703, abbé de Berzetto (Italie) vers l'an 718; il y est mort quelques ans après; ses fêtes le 16 mars et le 22 octobre.

720 environ. Saint Voel ou Voué, Vodvalus, Vodalus, Vodoaldus, surnommé Benoit, solitaire à Soissons. Plusieurs Martyrologes en font mention, les uns au 4, les autres au 5 février.

720 environ. Saint Evremond (Evermundus et Ebremundus), abbé de Fontenai-sur-Orne, en Beşsin, et de Mont-du-Maire, dans le diocèse de Seez (Normandie), vers l'an 688; sa fête le 10 juin. Saint Menélé, Manvis ou 720, le 22 juillet. Manevieu (Menelëus ou Meneleûs), abbé de Ménat, en Auvergne.

720 environ Sainte Adille, vierge, première abbesse de Hoembourg ou d'Athilberg, près de Strasbourg; sa fète le 13 décembre.

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Avant 722. Saint Amarand, Amarandus, évê

que d'Alby vers l'an 700.

723 environ, le 4 juillet. abbesse de Blangi, en Artois. 726, 12 ou 15 novembre.

- Sainte Berle, veuve,

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utiles ou désavantageux? Telle était la question posée, question complexe, très-vaste, et difficile, raison de son étendue même, pour qui veut la traiter sous ses faces diverses. M. de Luca a habilement saisi son sujet et s'en est rendu maître. Il a su être complet sans excéder les limites naturelles d'une thèse; il n'a négligé aucun point essentiel, et a élagué avec soin tous les détails parasites ou $econdaires. Son mémoire, semé de considérations

On nous communique un mémoire écrit à l'occa-judicieuses et d'aperçus pleins d'intérêt, est une

sion d'un concours pour une chaire d'économie poli. tique et de commerce, dans une Université d'Italie. Ce travail, dont deux éditions successives ont été publiées à Naples, a pour auteur M. Placide de Luca, et il nous a paru trop remarquable pour que nous n'en disions pas quelques mots à nos lecteurs. Aussi bien le format sous lequel une production se présente ne fait rien à son mérite, et une modeste brochure de trente pages peut renfermer plus d'i dées qu'un gros volume.

Les priviléges en matière d'industrie sont-ils

discussion claire, méthodique, qui annonce beau. coup d'études et de science. C'est l'œuvre d'un esprit sérieux et exercé.

M. de Luca est un partisan dévoué, un défenseur ardent et jaloux du grand principe de la liberté du travail et de l'industrie; nous le croyons même un peu enclin à s'exagérer les avantages, trés-réels sans doute, de la concurrence. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il a raison de voir dans la liberté du travail et de l'industrie la règle générale, le droit commun. Le privilége, au contraire (privata lex),

appartient à un ordre de choses purement exception- | le mouvement intellectuel et scientifique de la rel, et ne saurait dès lors être admis qu'avec une extrême réserve.

Mais s'il ne faut pas accueillir légèrement les exceptions, il y aurait de l'inconvénient et du danger à les repousser toujours. En quelques circonstances, la règle générale peut fléchir, et le principe accepter une restriction. M. de Luca reconnaît cette vérité, et il recherche à quelles conditions, pour quels objets il est permis de créer un droit privatif, soit en faveur de l'État, soit en faveur de particuliers.

Notre intention n'est pas de suivre l'auteur dans les développements auxquels il se livre. Remarquons cependant avec lui que si la raison et l'intérêt social s'accordent pour attribuer aux gouvernemens certains priviléges, tels que ceux qui concernent la fabrication des monnaies, la fabrication et le débit de la poudre à feu, il n'en est pas de même des mo. nopoles exercés sur telle ou telle denrée, tel ou tel produit, sur le tabac, par exemple. Que sont, ainsi que le dit M. de Luca, de pareils priviléges aux yeux de l'économiste, sinon des mesures uniquement financières et des impôts déguisés? Or, un intérêt purement fiscal n'est pas suffisant pour justifier une grave atteinte portée à la liberté du travail et de l'industrie. La dérogation au droit commun demande à être motivée par des considérations d'un autre ordre.

Quant aux priviléges industriels concédés par l'État à des particuliers, M. de Luca établit qu'en plusieurs circonstances ils sont utiles, et même nécessaires. Il faut toutefois, comme condition de rigueur, que ces priviléges n'aient qu'une durée limitée. La concurrence, arrêtée dans son essor, ne s'enchaîne pas à jamais, Elle peut consentir à une abdication temporaire; mais elle se réserve l'avenir.

Ce n'est pas ici le lieu de discuter la législation actuelle de la France sur les brevets d'invention. Bornons-nous à dire que si, en principe, les brevets d'invention nous paraissent d'une incontestable justice, la facilité avec laquelle on les délivre est réellement sans excuse.

M. de Luca, qui ne pense pas avec l'anglais Smith, que les travaux de l'intelligence doivent être rangés au nombre des travaux improductifs, el qui les regarde au contraire comme le plus noble et le plus utile emploi des facultés humaines, a consaoré quelques pages à l'exercice des professions libérales. Ce chapitre, qui complète heureusement ceux qui le précèdent, se fait remarquer, ainsi que tout le reste du mémoire, par une appréciation vive et piquante et des réflexions ingénieuses.

On comprend que M. de Luca suit avec attention

France. Il cite dans son travail les noms et les écrits de plusieurs de nos économistes modernes, qui, assurément, ne l'accuseront pas d'un sentiment de malveillance à leur égard. Nous trouverions plutôt que parfois il s'est montré envers eux trop prodigue d'éloges; ainsi, sans contester le mérite de M. de Gérando, nous avouerons que le titre d'apôtre de la bienfaisance publique que M. de Luca lui décerne, nous paraît singulièrement ambitieux.

Comme il était facile de s'y attendre, M. Placide de Luca a obtenu la chaire disputée; c'est un succès qui n'est que justice. Il faut en féliciter M. de Luca et l'Université à laquelle il appartient aujourd'hui. M. de Luca ne peut que réussir dans la nouvelle et honorable carrière qui lui est ouverte. Un rare savoir, une bonne méthode, la sagesse des vues, la vigueur et la netteté de la pensée sont des qualités non moins précieuses pour un professeur que pour un écrivain.

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La conversion miraculeuse d'Alphonse Ratisbonne a frappé d'étonnement et d'admiration la chrétienté tout entière. Le témoignage authentique que le Saint-Siége a rendu de ce fait merveilleux par un décret de S. E. le cardinal Patrizzi, vicaire-général de sa sainteté Grégoire XVI, donne un intérêt encore plus puissant au récit des circonstances de cet admirable événement. M. le comte Théobald Walsh a été assez heureux pour se trouver un des premiers témoins, et il en a publié une relation qni est le complément nécessaire de celle de M. de Bussière et de la lettre écrite par M. Ratisbonne lui-même.

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CATHOLIQUE.

NUMÉRO 86. FÉVRIER 1843.

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Sciences Physiques.

COURS DE PHYSIQUE SACRÉE.

MOISE EXPLIQUÉ PAR LES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES, ou RÉFUTATION, PAR LES FAITS ET LA SCIENCE, DU PANTHÉISME MATÉRIALISTE.

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DIXIÈME LEÇON'.

L'Homme.

donc on a voulu discuter la question d'unité ou de pluralité d'espèce humaine, en ne considérant que l'homme

2o Y a-t-il plusieurs espèces hu- physique, on a fait la même chose

maines? 30 Position de la question. 4° Des 5o Races et vavariétés des espèces animales. 6° Etudiées comriétés de l'espèce humaine, parativement sur le globe en allant du nord au sud; 70 En allant de l'ouest à l'est, par zone; 8o D'où il ou géographie organique humaine.

qu'en zoologie, lorsque, laissant de côté le véritable caractère de l'animalité, la sensibilité et la locomotion qui en est la conséquence, on a pris soit le séjour, soit le genre de nourriture, soit les dents, soit la présence ou la

est prouvé qu'il n'y a qu'une seule espèce hu- qualité du sang, pour servir de base

maine. 9° Examen de la couleur des races bu100 Les modifications maines, de ses causes. de la tête.- 11o Preuves positives de l'unité de l'espèce humaine, tirées de la définition même de l'espèce.

1° Nous avons prouvé dans notre leçon précédente que l'homme est avant tout un être intellectuel et moral; que son corps est fait pour son intelligence; que l'homme n'est point un animal; mais que son caractère essentiel, premier, qui fait de lui un être distinct, c'est d'être une intelligence active et libre et par conséquent morale. Quand

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et de principe à ce qu'on voulait être la méthode naturelle. Comme il n'y avait dans tous ces caractères rien d'animal, mais qu'ils convenaient tous aussi bien aux corps organisés végétaux qu'aux corps organisés animaux, quoique dans des degrés divers, il était impossible de constituer la science des animaux, puisqu'on ne faisait aucune attention à ce qui fait que les animaux sont animaux. De même, en considérant l'homme sous le point de vue purement physique, il est impossible d'arriver à aucune conclusion logique, à aucune démonstration scientifique, parce que les principes d'où

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distinctif, l'intelligence et la moralité. Pour connaître véritablement l'organisation humaine, il faut lui comparer celle des animaux, en tenant compte toutefois des distinctions importantes que nous venons d'établir. Ce serait manquer à la logique et à la science que de ne pas admettre pour l'orga

l'on part ne sont pas tirés du sujet, et qu'ils ne peuvent lui être appliqués, puisque le caractère important de l'homme, son caractère vraiment naturel, c'est son intelligence; le corps n'est chez lui que secondaire, comme le séjour, les dents, la nourriture et le sang ne sont que secondaires dans l'animal; tout cela sans doute estnisation humaine ce que l'on admet nécessaire à l'animal; mais s'il n'y avait que cela, l'animal ne serait qu'un végétal; tous ces caractères secondaires sont soumis à la sensibilité, à l'animalité et dominés par elle. Si l'homme aussi n'avait que son corps, il ne serait qu'un animal; mais ce qui le fait homme, c'est que tous les caractères de l'animalité sont soumis à son intelligence et dominés par elle. De même donc que les végétaux sont distincts des minéraux, parce qu'ils sont organisés, qu'ils vivent et surtout qu'ils se reproduisent; que les animaux, qui vivent et se reproduisent, sont au-dessus des végétaux, parce qu'ils sentent et qu'ils se meuvent ; de même l'homme, qui est organisé, qui vit, se reproduit, sent et se meut, est au-dessus des animaux parce qu'il est une intelligence active, libre et morale. Ici le principe est le même, il est applicable dans toute son éteudue à tous les êtres créés, puisqu'il les distingue par leur caractère le plus élevé, le plus essentiel on ne peut donc pas plus confondre l'homme avec l'animal, qu'on ne peut confondre l'animal avec le végétal, et le végétal avec le minéral.

2o Cela étant, pour être logique, pour être dans la science, il faut donc envisager la question de l'espèce humaine non-seulement sous le point de vue physique, mais plus encore sous le point de vue intellectuel et moral, C'est ce que l'on n'a point fait jusqu'ici, et c'est ce que nous devons faire. Y at-il plusieurs espèces humaines, ou bien tous les hommes sont-ils sortis d'un seul couple? Telle est la question que nous allons examiner d'abord an point de vue physique.

3° L'homme, comme être organisé, est soumis aux mêmes lois que les animaux, sauf l'empire de son caractère

pour les animaux. Par exemple, dans
la question qui nous occupe en ce
moment, il serait déraisonnable de
vouloir exiger plus de preuves pour
l'unité de l'espèce humaine, que pour
celle d'une espèce animale quelcon-
que. Les variétés qui n'empêchent pas
de regarder plusieurs races animales
comme appartenant à une même es-
pèce, ne doivent pas non plus empê-
cher de rapporter à une seule espèce
toutes les variétés des races humaines,
pourvu qu'il n'y ait aucun autre motif
pour établir la pluralité d'espèces. Cela
posé, jetons d'abord un coup d'oeil ra-
pide sur les principales modifications
que l'on observe dans les races d'une
même espèce animale, afin de mieux
juger les mêmes modifications dans
les races humaines. Nous trouvons dans
les animaux domestiques des espèces
qui ont éprouvé dans leurs formes des
modifications qui ont établi des races
| tellement distinctes, qu'on pourrait les
regarder comme des espèces particu-
lières de leur genre, si nous n'êtions
pas certains que toutes ces races ap-
partiennent à la même espèce, et si
nous ne les voyions se former sous
nos yeux.

4° L'espèce cheval compte aujourd'hui une trentaine de races bien distinctes, et dont plusieurs sont si différentes dans leurs formes, qu'elles semblent être des espèces particulières. Le cheval Arabe avec sa tête carrée, son encolure de cerf, sa taille médiocré, ses jambes fines, sa queue relevée, et le cheval andalou avec son corps fluet, ses jambes allongées et flexibles, diffèrent singulièrement du cheval de trait au corps massif, à la taille épaisse et ramassée, aux pieds lourds et garnis d'une touffe de longs poils. La race hollandaise qui a cinq pieds et au delà, ne semble pas de la même espèce que

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