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CATHOLIQUE.

NUMÉRO 87. MARS 1845.

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Sciences Physiques.

COURS DE PHYSIQUE SACRÉE.

MOISE EXPLIQUÉ PAR LES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES, ou RÉFUTATION, PAR LES FAITS ET LA SCIENCE, DU PANTHÉISME MATÉRIALISTE.

1° Résumé.

ONZIÈME LEÇON ‘.

L'Homme.

2o Ce qu'est l'intelligence humaine, et comment elle se manifeste, fluence du monde extérieur,

3o sous l'in

bles, 3o et de Dieu. -6° Ce qu'est et ce qu'a

été l'intelligence de la race nègre sous les mêmes influences. 7o Réfutation des objections contre l'intelligence des noirs. go Preuves positives que l'intelligence des noirs égale celle des blancs. 90 Conclusion: l'intelligence humaine étant la même chez toutes les races, il n'y a qu'une seule espèce humaine. 10° La moralité humaine prouve l'unité d'espèce dans le genre humain.

L'homme, en effet, n'étant pas un être purement organique, mais étant avant tout intellectuel et moral, les caractères organiques sont nécessairement dominés par ceux de l'intelligence et de la moralité. Pour que la thèse de la plu4o de ses sembla-ralité d'espèces fût logique et scientifiquement démontrée, il faudrait done prouver intellectuellement et moralement qu'il y a plusieurs espèces humaines; ou en d'autres termes que l'intelligence humaine et sa moralité ne sont pas identiquement et fondamentalement les mêmes pour toutes les races et variétés de l'espèce humaine. Or, c'est ce que l'on ne fera jamais. Si nous, au contraire, nous prouvons que l'intelligence et la moralité humaines sont identiquement et fondamentalement les mêmes, nous aurons, nous semble-t-il, victorieusement démontré qu'il n'y a et ne peut y avoir qu'une seule espèce humaine.

'Nous avons prouvé l'unité de l'espèce humaine au seul point de vue de l'organisation; nous avons donc répondu par là aux organologistes. Mais quand même, ce qui n'est pas, ils pourraient réussir à étayer d'une ombre de preuve la thèse de la pluralité d'espèces humaines au point de vue de l'organisation, ils n'auraient encore rien fait.

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2o Ceux qui ont prétendu que l'intelligence des races noires était inférieure à celle des blancs, n'ont aperçu qu'un résultat dont ils n'ont point connu la

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cause; l'observation aveugle, sans critique et sans principe, a encore été ici seule écoutée. L'intelligence du nègre, a-t-on dit, est moins active que celle du blanc; donc il en a moins. Ce raisonnement ressemble absolument à celui-ci : les habitants de nos campagnes n'exercent que peu leur intelligence, en comparaison de nos savants, etc.; donc ils ont moins d'intelligence. Ou mieux encore à celui-ci : le cheval qui a des entraves aux jambes court moins bien que celui qui n'en a pas; donc il est moins agile. Les phénomènes de l'intelligence ne se mesurent pas au compas; ils ne se pèsent pas dans la balance; ils sont au-dessus de la matière et la dominent, bien qu'entravés par elle dans une foule de circonstances. Il faut donc partir de principes plus élevés pour juger de la nature et du développement de l'intelligence.

ment réel dans l'intelligence, il faudrait qu'elle pût ajouter à sa substance une nouvelle substance; mais où prendrait-elle cette substance? serait-ce dans un réservoir ou dans une masse de substance intellectuelle circulant pour ainsi dire dans l'univers? une pareille absur dité ne peut conduire qu'à l'absurdité du matérialisme. Dira-t-on que l'intelligence puise la substance de son développement dans la vérité? mais outre que la vérité n'est pas précisément une substance, elle ne s'identifie pas avec l'intelligence, qui sait parfaitement se distinguer de ses connaissances. Le riche, qui possède sur la terre plus de matière que le pauvre, a-t-il, pour cela, plus de nature et de substance humaine que lui? L'artiste qui depuis longtemps a exercé son orcille et sa voix, ou son pinceau et son œil avec sa main, a-t-il dans l'intelligence quelque chose de plus que celui qui, ayant les mêmes aptitudes, ne s'est jamais exercé? Non, sans doute, puisque le second en s'exerçant pourra devenir égal au premier et

L'intelligence humaine est essentiellement libre et active; c'est là sa nature première et fondamentale; mais elle est unie à un corps matériel et sensible, muni d'organes au service de l'intelli-même le surpasser. On ne peut donc gence et à l'aide desquels le monde extérieur agit sur elle; et, elle, à son tour, réagit sur ce monde par ces mêmes organes. Sa condition d'être unie à un corps, qui vit organiquement d'abord, la soumet nécessairement aux influences de la vie organique, aux influences du monde extérieur, physique, aux influences de ses semblables. Par elle-même l'intelligence ne possède que l'aptitude et la faculté de mettre en exercice son activité libre, la faculté de se manifester sous l'influence de conditions données, la faculté de connaître la vérité, de l'embrasser, de s'en nourrir et de pénétrer par là plus avant dans la vie intellectuelle, qui n'est autre chose que la possession et la jouissance d'une plus grande somme de vérité. Lorsqu'on dit que l'intelligence se développe, on se sert d'un terme impropre; car il n'y a pas précisément développement dans l'intelligence qui est un être simple; il n'y a véritablement développement que quand il y a étendue, longueur et épaisseur, c'est-à-dire dans les êtres matériels seulement. Pour qu'il y eût développe

pas dire que l'intelligence se développe; combien d'intelligences, en effet, plus fortes et plus capables que d'autres, ne les égaleront jamais par les résultats de leur activité, parce qu'elles ne se sont jamais trouvées dans les circonstances favorables à leur action. L'intelligence de l'enfant a-t-elle moins de puissance, moins de développement que celle de son père? On ne peut pas le dire, seulement elle est depuis moins longtemps dans le monde, elle s'est moins exercée, elle a moins acquis; mais donnezlui le temps d'appliquer son activité et ses facultés, donnez le temps à ses organes de devenir capables de la servir, et vous verrez qu'elle pourra même surpasser celle de son père. L'aliéné, qui, avant sa maladie était une intelligence remarquable, a-t-il perdu quelque chose de son intelligence, l'a-t-il diminuée ? La preuve du contraire, c'est que si vous pouvez réussir, comme cela a lieu souvent, à rétablir son organisation dans son état normal, vous aurez aussi rendu à son intelligence toutes ses facultés. L'intelligence ne grandit ni ne diminue donc; mais elle se manifeste,

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tures en possèdent ; dans les êtres créés matériels, elle ne trouverait primitivement que des vérités de faits, que l'observation pourrait lui faire apercevoir. 4o Dans ses semblables, les autres intelligences humaines, elle ne trouverait que ces mêmes vérités de faits, tirées du monde matériel, et de plus les faits intimes tenant à la nature de l'intelligence humaine; elle y trouverait encore, et elle pourrait tirer de tous ces faits la notion de cause, et par suite l'existence d'un être supérieur à tous les êtres et leur créateur; mais jamais elle ne pour rait s'élever aux vérités religieuses révélées, aux règles de la loi morale imposées par Dieu lui-même, car ni les unes, ni les autres ne sont nettement exprimées dans les créatures.

elle agit, elle accroît sa possession, la somme de ses connaissances. Mais, comme elle a besoin des organes du corps pour agir, elle ne peut le faire que quand ils sont suffisamment développés; bien plus, elle les développe même par l'exercice; ainsi la main de l'artiste se développe par la pratique de son art; la main du forgeron acquiert plus de force par le travail; le cerveau du penseur acquiert plus de volume à mesure que l'intelligence exige de lui plus de travail. Ce fait est remarquable et prouve notre thèse. Une population livrée tout entière aux travaux manuels, présente à peu près chez tous les individus les mêmes types de tête, et le même développement du crâne, et dans les mêmes parties; mais faites sortir de cette population un ou plu5° Sans communication avec Dieu sieurs individus pour les appliquer aux donc, l'intelligence humaine soumise travaux intellectuels, et au bout de aux influences de son organisation, ne quelques années comparez leur tête et rechercherait naturellement et primisurtout leur front à ceux des autres in- tivement que son bien-être physique et dividus de la même population, et matériel; elle n'acquerrait jamais la vous y trouverez une différence im- possession des vérités nécessaires à sa mense. Nous avons nous-même constaté vie intellectuelle et morale; tous les ce fait; bien plus, dans la même famille faits prouvent cette vérité, car les peunous avons vu des frères du même âge, ples arrivés à un haut degré de civilià peu près, nés dans les mêmes circon- sation, n'y sont arrivés que par suite de stances, élevés jusqu'à l'âge de 15 ou l'influence religieuse de la révélation 14 ans de la même manière, et présen-plus ou moins nettement acceptée; et tant alors les mêmes traits et la même conformation de tête; mais ayant été séparés, et l'un d'eux ayant embrassé une profession manuelle, tandis que l'autre s'était livré avec une activité devorante à l'étude; arrivés vers l'âge de 30 ans, ils n'avaient plus la même conformation de la tête, le second avait le crâne et le front beaucoup plus développés que le premier. Ce fait et bien d'autres semblables prouvent donc que l'intelligence développe ses organes, mais non qu'elle se développe ellemême.

plus cette révélation a été acceptée nettement et positivement, plus aussi les peuples se sont élevés à un haut degré de vie intellectuelle et de civilisation. L'intelligence humaine est donc soumise à recevoir de Dieu lui-même, sous peine de ne pouvoir jamais déployer toute son activité ; et alors une fois la société des intelligences en possession de la vérité divine, chaque intelligence peut y puiser les éléments de sa vie.

C'est par la révélation seule que le but et la fin de l'homme lui sont connus, que sa nature et son origine lui 5o Mais puisque l'intelligence hu- sont enseignées, primitivement. Si maine n'a par elle-même, ni en elle- plus tard, guidés par les principes de même la vérité, la connaissance, la la révélation, les hommes peuvent science; il faut bien qu'elle la reçoive arriver à démontrer scientifiquement du dehors, soit des créatures, soit du ces mêmes vérités, ce n'est qu'à la Créateur. Si l'intelligence humaine ne longue et par un travail pénible qui ne pouvait être et n'était en rapport qu'a-peut être jamais à la portée des masses, vec les créatures, évidemment elle ne et cette démonstration, d'ailleurs, n'érecevrait de vérité que ce que les créa-tant opérée que par suite et sous l'in

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bien-être matériel. Mais comme les besoins, même physiques, d'une société, sont en raison de son développement social, il s'ensuit que c'est dans une société déjà perfectionnée que ces besoins sont plus étendus et plus pressants, et poussent, par conséquent, à une activité intellectuelle plus grande. C'est, en effet, la civilisation qui développe les ambitions et les désirs de tout genre, qui crée de nouveaux besoins pour satisfaire ces ambitions et ces désirs; l'intelligence, alors aiguillonnée, se livre à l'étude de tout ce qui l'en

de répondre aux exigences qui la pressent. N'est-ce pas en effet à cette cause que sont dus malheureusement tous nos progrès matériels dans les sciences? Cependant, ces progrès arrivés à un certain degré, réagissent nécessairement sur l'intelligence pour la con

fluence de la vérité religieuse, il est bien difficile d'admettre et surtout impossible à prouver que l'esprit humain aurait pu par lui-même arriver à cette démonstration positive. Dans ces questions si graves, on raisonne toujours à faux, quand on raisonne abstraction faite de Dieu; car l'existence de Dieu, ses rapports nécessaires avec ses creatures, sont des réalités primitives, dont on ne peut sortir sans tomber dans un idéalisme qui, n'existant pas, ne peut pas conduire à la vérité. Dieu, sans doute, en se manifestant dans la création, s'est mis à la portée de l'intelli-toure pour en faire sortir les moyens gence humaine, et il y a là d'abord un premier fait qui ne permet pas à l'homme d'échapper entièrement à Dieu; mais par cela seul le genre humain aurait-il atteint son développement social complet? on ne peut pas le dire, car il y a un autre fait tout aussi certain que la création; c'est la révé-traindre à formuler les lois dont elle a lation, laquelle a présidé aux développements de ces sociétés. En raisonnant donc, abstraction faite de ces deux grands faits, la manifestation de Dieu par son œuvre, et sa manifestation par sa parole, on se jette dans un ordre de considérations qui, n'ayant jamais eu de réalité, ne peut pas être connu. Rentrons donc dans la réalité des choses pour arriver au vrai, puisque la vérité c'est ce qui est. Puisque l'intelligence humaine reçoit du monde extérieur, reçoit de ses semblables et reçoit de Dieu, il faut de toute nécessité ces trois conditions pour qu'elle puisse exercer, dans toute son étendue, son Mais, pour épuiser toute la question, activité libre; et qu'on n'objecte pas et l'envisager sous toutes ses faces, qu'il y a des intelligences qui rejettent supposons qu'un certain degré de civiDieu et qui, pourtant, arrivent dans la lisation ait pu s'effectuer sans l'inscience à un point très-élevé; car enfin fluence divine; comme alors les besoins ces intelligences, tout en rejetant Dieu, matériels seront les seules causes excirecoivent de lui, malgré elles, en pui- tatrices, l'intelligence ne cherchera évisant dans la société dont ils font partie, demment que leur satisfaction; mais, si et à l'influence de laquelle ils ne peu- l'homme trouve dans les circonstances vent échapper, et qui elle-même a reçu du monde physique qui l'entoure toutes de Dieu. Cependant supposons pour un les conditions nécessaires à la satisfacinstant qu'une société quelconque n'ait tion de ses besoins, sans aucun travail, pas nettement accepté Dieu et son in- l'intelligence dès lors, n'ayant plus de fluence, qu'arrivera-t-il? n'ayant plus causes excitatrices, demeurera dans le d'autre but que le bien-être matériel et repos et l'apathie, et le progrès s'arrêphysique, tous ses efforts tendront né-tera. Si, à la satisfaction des besoins cessairement vers l'acquisition de ce physiques sans aucun travail, vous joi

besoin dans l'application ; et c'est alors que se trouvant dans l'impossibilité de le faire par la seule connaissance des faits, elle est entraînée malgré elle à chercher en dehors de ces faits mêmes les principes qui les dominent, et elle rencontre Dieu et la vérité, terme où elle revient nécessairement. Elle en est primitivement partie, puisque les progrès même matériels sont le résultat d'une civilisation avancée, et que cette civilisation a pour cause première Dieu et sa révélation; et elle y revient en dernier lieu comme nous venons de le voir.

nous trouvons l'esclavage des noirs établi concurremment avec celui des blancs. Son ancienneté ne prouverait donc pas plus contre les uns que contre les autres.

gnez une foule de causes oppressives de l'intelligence, au lieu d'avoir progrès, Vous aurez nécessairement décadence, qui conduira l'intelligence aussi bas qu'elle peut descendre sans périr. Mais y aura-t-il là preuve de moins grand L'Égypte fut d'abord peuplée par des développement d'intelligence? Non, Éthiopiens ou noirs; plus tard, une posans doute; mais seulement preuve d'ac-pulation blanche vint s'implanter sur tivité moins excitée et même entravée, et voilà tout.

60 Ainsi donc l'intelligence ne se développe pas, mais elle exerce son activité sous l'influence de trois ordres de conditions les unes venant du monde extérieur et des créatures physiques; les autres venant de ses semblables; et les dernières enfin, ou mieux les premières et les plus élevées, venant de Dieu lui-même. A l'aide de ces principes, étudions ce qu'est et ce que peut être l'intelligence de la race nègre.

Quand on cherche l'origine de cette opinion qui attribue moins d'intelligence à la race nègre qu'à la race blanche, on ne tarde pas à se convaincre qu'elle est moderne et née de la cupidité la plus infâme. Un écrivain, M. Linstant, a fait sur ce point des recherches curieuses, et d'autant plus remarquables, qu'elles réfutent par le fait même les préjugés, puisque l'auteur est de race noire et originaire d'Haïti ; ce qui ne l'empêche pas d'avoir tout autant d'intelligence et même plus, nous lui rendons ce témoignage d'après son livre', que beaucoup des ennemis, systématiques ou intéressés, de sa couleur. Voici le résultat de ses recherches, appuyé sur les monuments de l'histoire.

Le vulgaire, qui ne juge que superficiellement, a dû être disposé à établir entre l'intelligence de l'homme blanc et celle de l'homme noir la même différence qu'il avait remarquée entre les deux couleurs. Et de là les sophismes des infâmes marchands d'hommes.

L'esclavage d'une partie de l'humanité au profit de l'autre est un fait de toutes les sociétés antiques; et partout

celle-ci, lui imposa sa loi et en fit ses esclaves. Les caravanes dès lors traversaient les déserts, et allaient chercher des esclaves dans l'intérieur de l'Afrique. La difficulté de la navigation fut cause qu'il en arrivait peu par mer. Mais pour les Phéniciens, le peuple le plus navigateur et le plus commerçant de l'antiquité, le commerce des esclaves prit une nouvelle face. Ils apportaient du fer, du cuivre aux peuples de l'intérieur de l'Afrique, et en recevaient en échange de l'or, de l'argent et des esclaves. Ils en fournirent aux Égyptiens, aux Cyrénéens, aux Carthaginois, aux Grecs, aux Romains, mais en moins grand nombre. I's en employaient donc beaucoup, soit à leur propre usage, soit comme marchandise, Les Carthaginois, en succédant aux Phéniciens sur les mers, continuèrent leur trafic. Ils fournirent des esclaves noirs aux Romains, aux îles situées sur les côtes de l'Afrique, aux îles Baléares; et comme ils avaient déjà des colonies dans l'ancienne Ibérie, ils y transportèrent une grande partie de leurs esclaves nègres. Ce commerce se continuait encore dès les premiers temps de la possession de l'Espagne par les Maures; ce qui aurait pu contribuer à donner aux Espagnols, surtout à ceux de l'Andalousie, leur couleur brune. Ainsi, nous voyons l'esclavage des nègres venir de l'Égypte, de la Phénicie, traverser la Grèce, de là passer à Rome, et enfin s'arrêter en Ibérie, où ce commerce se ralentit et se perdit même dans les flots des événements qui se succédèrent si rapidement par l'invasion des Barbares. Et, pendant toute la période qui précéda le 14° siècle, ce trafic fut totalement abandonné. Mais, dans tout cet espace de

'Essai sur les Moyens d'extirper les Préjugés des Blancs contre la couleur des Africains et des sang-temps que nous venons de parcourir mėlės; ouvrage couronné par la Société française pour l'abolition de l'Esclavage, en 1810; par S. Linstant d'Haïti.

depuis l'Égypte jusqu'en Ibérie, les esclaves nègres n'étaient pas distingués des esclaves blancs; chez les Romains

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