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Talmud, plus tard, Maïmonides au 12° siècle, et plusieurs rabbins après lui, l'ont répété à l'occasion de l'ordonnance de la loi de rigueur du Deutéronome, chapitre XVII, que nous avons transcrite quelques lignes plus haut. D'après le Talmud, traité Pesahhim, fol. 88, recto, le docteur rebelle, NT, que cette loi frappe de la peine de mort, est celui qui n'accepte pas la tradition enseignée par le chef de la religion, ou ne se soumet pas à la décision que le tribunal suprême prononce en vertu de l'autorité dont il est revêtu '. Rabbi Hhezkia, dans son commentaire, si estimé, sur le Pentateuque, intitulé Hhezkuni, dit en cet endroit du Deutéronome: Ici nous trouvons un argument contre ces Israélites impies qui rejettent la tradition des sages. Car si -Dieu ne nous avait donné autre chose que le texte écrit de la loi sainte, à quoi bon d'aller consulter l'autorité (siégeant à Jérusalem? » P. Lévi-benGherschon, communément appelé Ralbag, dit dans son commentaire en cet endroit: Le Sanhedrin tranche la contestation, soit en enseignant la tradition, soit, à son défaut, en décidant de sa pleine autorité3. ›

Nous venons de lire dans le texte du Deutéronome: « Tu ne te détourneras ni à droite ni à gauche de la chose qu'ils te diront.» Voici comment explique ces paroles le siphri, un des suppléments de la mischna':

• Quand même il te paraîtrait que le tribunal suprême enseigne que la droite est la gauche, et que la gauche est la droite. »

On peut justifier cette explication par un fait rapporté dans le Talmud, traité Rosch-Hasschana, fol. 25 recto.

1

Nous ferons précéder notre citation

' Voyez Maïmonides, traité des Docteurs rebelles, chap. 1, § 4. C. Moïse de Kotzi, précepte négatif, 217.

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d'un petit avertissement nécessaire pour bien la comprendre.

Quand le Sanhedrin siégeait encore à Jérusalem, la néoménie, la fête du premier du mois, ne pouvait se célébrer le trentième jour de la dernière lunaison, qu'autant qu'il avait été proclamé saint par ce tribunal ecclésiastique suprême, d'après la déposition de témoins sûrs, déclarant que la nouvelle lune avait été déjà aperçue; autrement le trenteunième jour était néoménie de droit. Dans le premier cas, le mois qui venait de finir était simple, ; dans le second cas, il était bissextil (, enceint), c'est-à-dire, ayant un jour de plus : il y avait bissexte pour le mois.

Il faut savoir aussi que le dixième jour du septième mois, vers notre mois de septembre, on célébrait la fête des expiations. C'était la plus sainte solennité de l'année. Les jours de fête il était défendu de voyager, de porter quoi que ce fût hors de chez soi, de toucher même certains objets, comme un bâton, de l'argent, etc.

« Une fois, dit le Talmud, deux té« moins se présentèrent et dirent: Nous « avons vu la nouvelle lune la nuit du ‹ trente', mais elle ne se montrait pas la << nuit suivante. Cependant Rabban Gamaliel admit leur témoignage. Rabbi ‹ Doça, fils d'Horkinas, observa: Ce sont de faux témoins: comment peuvent-ils attester qu'une femme est accouchée, « tandis que le lendemain elle a encore un ventre qui lui arrive jusqu'aux « dents? Et Rabbi Josué dit à ce der«nier J'approuve ton observation3. Alors Rabban Gamaliel manda à Rabbi Josué: Je t'ordonne de venir me trou

'On sait que chez les Hébreux le jour naturel, ou civil, commence au coucher du soleil. Par conséquent, la nuit précède le jour.

Les gloses de Yarrhhi et de Rabbi Obadie de Bartenora ne sont pas bien d'accord ici. D'après ce dernier rabbin, les témoins auraient vu la nouvelle lune la nuit. Yarhhi explique qu'ils l'avaient vue de jour.

⚫ Ce rabbin était président du Sanhédrin. Voyez dans cette notice § 5.

3 Il paraît que Josué ne s'était pas borné à appuyer l'opinion de Rabbi Doça: il la mit en pratique. Il fèla comme néoménie le lendemain du jour fixé par le docteur suprême.

ver le jour qui, selon lon calcul, serait la fête des expiations, portant ton bá« ton et ton argent. Rabbi Akiba visitant « Rabbi Josué, le trouva tout affligé de cette injonction, et il lui dit: Je puis prouver que Rabban Gamaliel a le « droit d'agir comme il fait; car il est « écrit: Voici les fêtes du Seigneur, so«<lennités saintes, que vous proclame« rez2. Que l'autorité les ait fixées à leur « temps ou hors de leur temps, il n'y a que celles-là de véritables fêtes. Après « cela, Rabbi Josué se rendit auprès de Rabbi Doça, fils d'Horkinas. Celui-ci « lui dit : Si nous pouvions douter de « l'autorité du tribunal de Rabban Gamaliel, il faudrait en faire autant à « l'égard de tous les tribunaux qui ont « existé depuis Moïse jusqu'à présent; car il est écrit: Et Moïse monta sur la « montagne avec Aaron, Nadab, Abihu « et septante des anciens d'Israël1. Et pourquoi le texte ne donne-t-il pas les « noms de ces anciens? C'est pour nous apprendre que chaque tribunal de trois « anciens doit être respecté à l'égal du « tribunal de Moïse.

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Ainsi, ajoute Rabbi Obadie de Bartenora d'après la Ghemara, si quelqu'un osait dire du tribunal de son temps: « Ce tribunal vaut-il Moïse et Aaron, ou «Eldad et Médad? On lui répondrait II peut bien valoir ceux du tribunal de Moïse, qui ne sont pas nommés. «Par suite, Rabbi Josué prit son bâton « et son argent, le jour qui, d'après son « calcul, devait être la fête des expia«tions, et se transporta à Yabna, au- | près de Rabban Gamaliel. Rabban Ga«maliel se leva, et lui baisa la tête en « lui disant : Sois le bienvenu, mon maiatre et mon disciple. Mon maître, en science; et mon disciple, parce que tu « m'as obéi. »

|

président du Sanhedrin, se fùt trompé dans cette circonstance, le Seigneur n'aurait agréé que les fêtes célébrées selon sa fixation de la néoménie; car, seul, comme chef de religion, il en avait l'autorité. Mais tous les docteurs les plus savants de la synagogue font voir que l'erreur n'était pas du côté de Gamaliel; en d'autres termes, que le Seigneur ne permit pas qu'il tombât dans l'erreur. Les tables astronomiques qu'il avait sous les yeux, indiquaient la nouvelle lune pour le jour trente. Il était donc fondé à recevoir le témoignage de ceux qui attestaient l'avoir aperçue. Si la nuit du trente-un elle ne paraissait plus, c'était sans doute, disent-ils, parce qu'un nuage, ou quelque autre obstacle, en dérobait la vue.

On peut ajouter que la comparaison de Rabbi Doça, fils d'Horkinas, n'est pas d'une exacte parité. Sans doute, la grossesse d'une femme prouve qu'elle n'est point encore accouchée; mais de ce que l'on ne voyait pas la nouvelle lune, on ne pouvait pas conclure qu'elle n'eût pas été aperçue. Plus d'un obstacle pouvait s'y opposer, surtout à une époque où l'on n'avait pas encore d'instruments optiques.

La même règle pourrait s'appliquer à la réforme du calendrier chrétien, par autorité du Suprême Pontife Grégoire XIII. Quand même un habile astronome aurait trouvé que le pape s'était trompé, il n'aurait pas pu, en conscience, célébrer les fêtes de l'Église à des jours différents de ceux fixés par le Saint-Siége. Mais le savant pape avait raison, et le monde entier, sans excepter les protestants, a fini par adopter son calendrier. La Russie seule, jusqu'à présent, aime mieux rester brouillée avec le ciel, que de s'accorder avec Rome, même en ce

Quand même le Naci, c'est-à-dire point.

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fait, dans son commentaire hébreu, à | Moïse et Aaron pris ensemble. Mais Jephl'occasion de notre texte du Deutéronome, la réflexion suivante, qui tombe de tout son poids sur l'hérésie du 16 siècle.

té, devenu juge d'Israël, eut l'assistance du Saint-Esprit, ainsi que nous lisons au livre des Juges (XI, 19): factus est ergo super Jephte Spiritus Domini. C'est pourquoi l'apôtre ne fait pas difficulté de le

tout comme font les rabbins. Et quid adhuc dicam de Jephte, David, Samuel et prophetis? (Hebr. XI, 32.)

§ II.

La tradition judaïque connue des Pères de l'Eglise.

‹ Et ce précepte (d'obéir à la décision du chef pro tempore de la religion) estranger à côté de David et de Samuel, de la plus haute importance. Car la • Thora' nous a été donnée par écrit. Et il est notoire que les opinions varient ‹ dès qu'il s'agit de raisonner. Les disputes se multiplieraient, soit pour expliquer la lettre du texte, soit pour en tirer des instructions; et ainsi, la Thora deviendrait je ne sais combien de Thoras. La loi coupe court à toute ‹ contestation, en ordonnant de prêter (obéissance au grand tribunal qui se tient devant Jéhova, dans le lieu qu'il a choisi, en tout ce qu'il nous prescrit; que nous réglions notre conduite d'après tout ce qu'il décide. Et, lors <même qu'il nous semblerait que cette autorité se trompe, il n'est loisible à ‹ hul homme privé d'entre nous, de suivre sa propre opinion. Car, ce serait la ruine de la religion, un sujet de division dans le peuple, et la dissolution de la nation entière. »

Le Talmud, traité Rosch-Asschana, fol. 25 verso, demande : « Le texte dit: et tu te lèveras, etc., et tu t'adresseras au juge qui sera en ces jours-là. Pourrait-il venir à la pensée de quelqu'un de s'adresser à un juge qui ne serait pas en ces jours-là ? Réponse : Ces paroles ne sont pas superflues; elles nous apprennent que Jephté, pendant sa judicature, mérite autant d'obéissance et a autant d'autorité que Samuel pendant la sienne. »

Jephté, enfant illégitime né d'une abandonnée, était avant son élévation un vagabond et chef de bandits. Samuel, au contraire, enfant de la prière de sa sainte mère Anne (1 Rois, I), est considéré dans la synagogue comme plus saint et plus grand prophète que

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L'existence de la deutérôse, loi orale, traditionnelle, de la synagogue, n'était point ignorée des Pères et des chrétiens des premiers siècles de l'Église, bien qu'alors la ghemara ne fût pas encore mise par écrit. Nous venons de voir la mention qu'en fait saint Hilaire de Poitiers. Saint Épiphane en parle longue · ment en plusieurs endroits de ses savants écrits: Hérésie XIV, il dit : « Dosithée était

très-versé dans la science des traditions « qui forment les deutérôses des Juifs : « δευτερώσεσι τε ταῖς παρ' ἀυτοῖς '. » Hérésie XV : « Sur ces traditions sont fondées chez les Juifs, par une fausse opinion, les « règles de la sagesse, tandis que pour « la plupart, ce sont des absurdités. Ils

en font cependant grand cas, et les ‹ prônent dans les termes les plus ma«gnifiques, comme appartenant à une • doctrine excellente : ἐκ τούτων τῶν δευτε α ρώσεων, ὅσα παρὶαὐτοῖς νενόμισται οιήσει σοφίας, « ἀσοφίας δὲ τὰ πλεῖστα, αὐχείται καὶ ᾄδεται, καὶ « ἐν τάξει προκριταίας διδασκαλίας βοᾶται τε καὶ α φημίζεται 2. »

On voit que saint Épiphane parle dans ce passage des traditions falsifiées et supposées des pharisiens, tandis que saint Hilaire, dans l'endroit que nous avons cité, parle de la bonne et véritable tradition, dépôt sacré entre les mains des docteurs assis sur la chaire

de Moïse.

Hérésie XXXIII : « Ce que les Juifs ap

Voyez ce mot plus haut, sous le titre : Parties pellent deutérôse, ce sont les traditions intégrantes du Talmud.

* A Jérusalem, la cité sainte, alors la capitale de

la religion, comme maintenant Rome, la ville sainte, est la capitale du monde chrétien.

Tome I, p. 30, édit. de Paris, 1622.

* Ibid., page 35.

ται'.

des anciens ai yàp mapadóous Tν pau- | Ceci est parfaitement conforme au Tal• τέρων δευτερώσεις παρὰ τοῖς Ἰουδαίοις λέγον- | mud, qui assigne à ce rabbin une large part dans l'enseignement de la tradition. Voyez traité Sanhedrin, fol. 86 verso; traité Yebamot, fol. 52 verso.

Saint Augustin: I ignore (l'adversaire) qu'outre les écritures de la loi et des prophètes, les Juifs ont certai«nes traditions qu'ils apprennent par « cœur, sans les écrire, et qu'ils transmettent l'un à l'autre oralement. C'est « ce qu'ils appellent la deutérôse2. » Saint Jérôme, lettre à Algasie : « Je ne puis entrer ici dans le détail des traaditions des pharisiens, qu'ils appellent de nos jours deutérôses, et dire com« bien elles sont ridicules et insensées. Le recueil en est trop grand, et la plu« part alarment la pudeur au point que je ne pourrais les rapporter sans que « le rouge me monte au visage 3. »

Enfin, la Novelle 146, donnée la vingtcinquième année de Justinien, en 548 de notre ère, défend la lecture de la deutérôse dans l'office de la synagogue, par la raison qu'elle ne fait point partie de l'Écriture sainte. Eam vero, y est-il dit, quæ ab eis dicitur, secunda editio, interdicimus omnimodo, utpote sacris non conjunctam libris.

Secunda editio est la traduction littérale de devrέpwats,

Le mahométisme, cette grossière imitation, nous aurions presque dit parodie du christianisme et du judaïsme, a également sa loi écrite, qui est le Coran,

Un peu plus loin, page 885, il nous apprend que les docteurs juifs, pour se et sa loi orale, qui est la Sonna, faire obéir, n'avaient qu'à dire : C'est une tradition de nos sages: oi aopoi SeuCoran et Sonna, termes arabes, Tepo. En effet, cette formule dans le ressemblent parfaitement aux mots héTalmud coupe court à toute contradic-breux mikra, P, et mischna, n et ont avec eux des racines commution: 727. Voyez plus haut le mot de saint Chrysostome : C'est une tradition, nes'. n'en demandez pas davantage.

Dans la même lettre de saint Jérôme, comme aussi dans son commentaire sur l'Ecclésiaste, IV 5, et dans son commentaire sur Isaïe, VIII, le saint docteur et profond hébraïsant nomme dans l'ordre de leur succession les principaux pères de la tradition juive, notamment Rabbi Akiba, qu'à l'exemple de quelques autres Pères de l'Église, il appelle indistinctement Akibas et Baracibas.

'Ibid., page 224.

§ III.

Chaîne de la tradition.

Nous allons donner, avec quelques additions, la chaîne de la tradition, telle que Moïse Maïmonides l'énumère dans l'introduction de son abrégé du Talmud intitulé Yad-Hhazaka. Cette chaîne se compose de trente-neuf anneaux ou générations, anneaux dont le dernier se rattache à la clôture du Talmud. Une fois que la tradition était fixée par écrit,

• Nescit autem habere præter scripturas legit-il n'y eut plus de traditionnaires en ti

mas et propheticas Judæos quasdam traditiones suas, quas non scriptas habent, sed memoriter tenent, et alter in alterum loquendo transfundit, quas deuterosin vocant. C. Adv., tome X, p. 696, édit. de Venise, in-4°.

3 Quantæ traditiones Pharisæorum sint, quas hodie vocant devrepóσets, et quam aniles fabulæ, evolvere nequeo. Neque enim libri patitur magnitudo, et pleraque tam turpia sunt, ut erubescam dicere. T. I, pages 883, 884, éd. de Vallarsius, in-4°. 4 Non n 1, comme dit la note de l'édition de Vallarsius.

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tre, de docteurs spécialement chargés du dépôt de la tradition. Celle-ci, à par

donnait l'un ou l'autre nom à ce Rabbin distingué : διδασκάλον αὐτῶν Ακιβάν, οὕτω καλούμενον, ἢ Βαpxxxv. Nous sommes persuadés que Barakiba n'est qu'une altération de Rabbi-Akiba, d'autant plus que, dans l'Hérésie xxxIII, S. Epiphane l'appelle aussi Rabbiakiba.

1 Voyez Hottinger, de Bibliothecis orientalibus, cap. II, c., pag. 163 suiv. La Bibliothèque orientale d'Herbelot, art. Sonnah. Lexic, arab. de Freytag,

art.

tir de cette époque, était sous la garde | synode. Ces académies, ainsi que nous de toute la nation.

Série des Prophètes.

1. Moïse, descendu de la montagne de Sinaï, et rentré dans le camp d'Israël, enseigna le développement oral de la loi sainte successivement à son frère Aaron, à ses neveux Éléazar et Ithamar, aux Anciens, c'est-à-dire au Sanhedrin, enfin à tous ceux du peuple désireux d'en être instruit. Le Talmud, traité Erubin, fol. 54 verso, décrit le cérémonial qui fut observé dans ces leçons réitérées. Quelques-uns des auditeurs en jetaient par écrit des notes abrégées pour aider la mémoire.

composée de, כנסתהגדלה

l'avons déjà dit, prirent plus tard le ti-
tre grec de Sanhedrin, συνέδριον. Esdras
était à la tête de la fameuse grande
synagogue,
cent vingt docteurs, au nombre desquels
figuraient les derniers prophètes de l'An-
cien Testament, Aggée, Zacharie et Ma-
lachie. On y voyait aussi siéger Daniel,
Ananias, Misaël et Azarias, Néhémie, fils
d'Helcias, Mardochée,Belsan, Zorobabel,
tous personnages célèbres de l'Ancien
Testament.

Le dernier survivant des membres de la grande synagogue, et dépositaire de la tradition fut

23. Siméon-le-Juste, grand-prêtre, après la mort d'Esdras. Il était, en quelque sorte, la transition de la première série des traditionnaires, celle des pro

Mais celui des Anciens que Moïse chargea spécialement du dépôt de la loi orale, ce fut son disciple et son succes-phètes, à la série suivante, celle des

seur

2. Josué, qui laissa comme disciples 3. Les Anciens de son temps, et Phinées, fils d'Éléazar, lequel avait déjà entendu Moïse.

Ceux-ci livrèrent la tradition à

Thanaïtes ou Misniques, qualifiés ainsi, non seulement parce que la mischna se compose en grande partie de leurs propres leçons ou enseignements, mais aussi parce que ce code fut rédigé sur les notes écrites qu'ils avaient lais

4. Héli, grand-prêtre. Celui-ci li- sées. vra à

5. Samuel, le prophète. Celui-ci au 6. Roi David. Celui-ci à

7. Achias de Silo, de la tribu de Lévi, qui avait été en Égypte, et lorsqu'il était encore jeune, auditeur de Moïse, au dire des rabbins. Celui-ci au

8. Prophète Élie. Celui-ci au 9. Prophète Élisée. Celui-ci au 10. Grand-prêtre Joiada. Celui-ci à 11. Zacharie, le prophète. Celui-ci au 12. Prophète Osée. Celui-ci au 13. Prophète Amos. Celui-ci au 14., Prophète Isaïe. Celui-ci au 15. Prophète Michée. Celui-ci au 16. Prophète Joël. Celui-ci au 17. Prophète Nahum. Celui-ci au 18. Prophète Habacuc. Celui-ci au 19. Prophète Sophonie. Celui-ci au 20. Prophète Jérémie. Celui-ci au 21. Prophète Baruch, fils de Néri. Celui-ci à

Série des Thanaïtes.

Siméon-le-Juste, transmit la tradi

tion à

24. Antigone de Socho, qui florissait environ trois cents ans avant l'incarnation de notre Seigneur.

Antigone livra la tradition à

25. José, fils de Joazar, de la ville de Zéréda, et à José, fils de Jean de Jérusalem.

Ici commencent les couples, comme disent les rabbins, c'est-à-dire deux traditionnaires associés, des duumvirs, dont le premier nommé était Nâci, chef du Sanhedrin, docteur suprême, tenant la place de Moïse, et le second,

assesseur, אב בית דין, premier docteur

du précédent. Il faut excepter Siméon, fils d'Hillel, dont nous allons parler. Quoique nommé le second, il était Nâci,

22. Esdras, le restaurateur des saintes à cause de sa qualité de Rabban, qui Écritures.

Chacun de ces traditionnaires était assisté d'un bèt-din, ; une maison de justice, académie, consistoire,

emportait de droit celle du nâciat (qualité de nâci). A ce compte, le couple du trentième chaînon ci-après se composait de deux docteurs qui étaient simul

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