Œuvres de J. J. Rousseau: avec des notes historiques, Band 4Lefèvre, 1819 |
Im Buch
Ergebnisse 1-5 von 39
Seite 23
... passer sa vie à de stériles contemplations , si chacun , ne consultant que les devoirs de l'homme et les besoins de la nature , n'avoit de temps que pour la patrie , » cria : Satyre , tu pleureras la barbe de ton menton , car il brûle ...
... passer sa vie à de stériles contemplations , si chacun , ne consultant que les devoirs de l'homme et les besoins de la nature , n'avoit de temps que pour la patrie , » cria : Satyre , tu pleureras la barbe de ton menton , car il brûle ...
Seite 24
... passer pour arriver à elle ? Le désa- vantage est visible : car le faux est susceptible d'une infinité de combinaisons ; mais la vérité n'a qu'une manière d'être ( * ) . Qui est - ce d'ailleurs qui la cherche bien sincèrement ? Même ...
... passer pour arriver à elle ? Le désa- vantage est visible : car le faux est susceptible d'une infinité de combinaisons ; mais la vérité n'a qu'une manière d'être ( * ) . Qui est - ce d'ailleurs qui la cherche bien sincèrement ? Même ...
Seite 45
... passer les observations que vous avez la bonté de me communiquer , et je tâcherai d'en faire mon profit : je vous avouerai pourtant que je trouve mes censeurs un peu sévères sur ma logique ; et je soupçonne qu'ils se seroient montrés ...
... passer les observations que vous avez la bonté de me communiquer , et je tâcherai d'en faire mon profit : je vous avouerai pourtant que je trouve mes censeurs un peu sévères sur ma logique ; et je soupçonne qu'ils se seroient montrés ...
Seite 74
... ne connois- sois pas . On sent assez combien il m'étoit impossible d'éviter à la fois ces deux reproches . Que sais - je même si l'on n'en viendroit point à les réunir , si je ne me hâtois de passer condamnation sur celui - ci 74 RÉPONSE.
... ne connois- sois pas . On sent assez combien il m'étoit impossible d'éviter à la fois ces deux reproches . Que sais - je même si l'on n'en viendroit point à les réunir , si je ne me hâtois de passer condamnation sur celui - ci 74 RÉPONSE.
Seite 75
... passer condamnation sur celui - ci , quelque peu mérité qu'il puisse être ? 3o . Je pourrois rapporter à ce sujet ce que disoient les pères de l'Église des sciences mondaines qu'ils méprisoient , et dont pourtant ils se servoient pour ...
... passer condamnation sur celui - ci , quelque peu mérité qu'il puisse être ? 3o . Je pourrois rapporter à ce sujet ce que disoient les pères de l'Église des sciences mondaines qu'ils méprisoient , et dont pourtant ils se servoient pour ...
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
aisé alimens âme animaux aoriste arts assez Athènes auroit avantage avoient avoit besoin bête bonheur cause choses citoyens cœur connoissances connoître devoir Dieu dire discours doit duc d'Orléans enfans espèce état étoient étoit eût falloit faudroit femelle foible foiblesse force frugivores funeste galité Gautier genre humain gens gloire goût gouvernement Grèce héros hommes Hottentots j'ai j'aurois jamais JEAN-JACQUES ROUSSEAU l'âme l'amour l'autre l'esprit l'état de nature l'homme sauvage l'inégalité laisser lettres liberté lois lois somptuaires long-temps luxe magistrats manière maux maximes méchans ment mœurs monde Montaigne n'en n'étoit n'eût nations naturelle nécessaire Otanès pable paroît particuliers passer passions patrie peine père Perses peuple philosophes Platon pourroit pouvoir premier prince progrès puisse qu'à qu'un raison réfutation rien Rousseau s'il sage sagesse savans sciences sentiment seroient seroit seul siècle société Socrate soin sorte Sparte sujet talens Thesmophore tion toyens trouve vérité vertu vertueux vices vivre Voilà volonté volonté générale
Beliebte Passagen
Seite 302 - Telle fut, ou dut être, l'origine de la société et des lois, qui donnèrent de nouvelles entraves au faible et de nouvelles forces au riche (r), détruisirent sans retour la liberté naturelle, fixèrent pour jamais la loi de la propriété et de l'inégalité, d'une adroite usurpation firent un droit irrévocable, et, pour le profit de quelques ambitieux, assujettirent désormais tout le genre humain au travail, à la servitude et à la misère.
Seite 265 - Je ne crois pas avoir aucune contradiction à craindre en accordant à l'homme la seule vertu naturelle qu'ait été forcé de reconnoître le détracteur le plus outré des vertus humaines. Je parle de la pitié, disposition convenable à des êtres aussi foibles et sujets à autant de maux que nous le sommes ; vertu d'autant plus universelle et d'autant plus utile à l'homme, qu'elle précède en lui l'usage de toute réflexion, et si naturelle, que les bêtes mêmes en donnent quelquefois des...
Seite 45 - Tes principes ne sont-ils pas gravés dans tous les cœurs? et ne suffit-il pas, pour apprendre tes lois, 'de rentrer en soi-même et d'écouter la voix de sa conscience dans le silence des passions?
Seite 248 - Le spectacle de la nature lui devient indifférent à force de lui devenir familier r c'est toujours le même ordre, ce sont toujours les mêmes révolutions ; il n'a pas l'esprit de s'étonner des plus grandes merveilles ; et ce n'est pas chez lui qu'il faut chercher la philosophie dont l'homme a besoin pour savoir observer une fois ce qu'il a vu tous les jours. Son âme, que rien n'agite, se livre au seul sentiment de son existence actuelle...
Seite 414 - ... à la mort pour le salut de son pays : mais si l'on entend qu'il soit permis au gouvernement de sacrifier un innocent au salut de la multitude, je tiens cette maxime pour une des plus exécrables que jamais la tyrannie ait inventées, la plus fausse qu'on puisse avancer, la plus dangereuse qu'on puisse admettre, et la plus directement opposée aux lois fondamentales de la société.
Seite 349 - Quoi donc ! faut-il détruire les sociétés, anéantir le tien et le mien, et retourner vivre dans les forêts avec les ours ? conséquence à la manière de mes adversaires, que j'aime autant prévenir que de leur laisser la honte de la tirer.
Seite 279 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire, ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Seite 235 - La nature en use précisément avec eux comme la loi de Sparte avec les enfants des citoyens ; elle rend forts et robustes ceux qui sont bien constitués, et fait périr tous les autres...
Seite 378 - ... aux peuples comme il faut des béquilles aux vieillards. Toute la différence est que l'état de vieillesse découle de la seule nature de l'homme , et que celui de société découle de la nature du genre humain , non pas immédiatement comme vous le dites, mais seulement, comme je l'ai prouvé, à l'aide de certaines circonstances extérieures qui pouvaient être ou n'être pas, ou du moins arriver plus tôt ou plus tard , et par conséquent accélérer ou ralentir le progrès.