Œuvres de J. J. Rousseau: avec des notes historiques, Band 4Lefèvre, 1819 |
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... société . Tel fait aujourd'hui l'esprit fort et le philosophe , qui , par la même raison , n'eût été qu'un fanatique du temps de la ligue . Il ne faut point écrire pour de tels lecteurs , quand on veut vivre au - delà de son siècle . Un ...
... société . Tel fait aujourd'hui l'esprit fort et le philosophe , qui , par la même raison , n'eût été qu'un fanatique du temps de la ligue . Il ne faut point écrire pour de tels lecteurs , quand on veut vivre au - delà de son siècle . Un ...
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... société , les autres en font l'agrément . Tandis que le gouvernement et les lois pourvoient à la sûreté et au bien - être des hommes assemblés , les sciences , les lettres et les arts , moins despotiques et plus puissans peut - être ...
... société , les autres en font l'agrément . Tandis que le gouvernement et les lois pourvoient à la sûreté et au bien - être des hommes assemblés , les sciences , les lettres et les arts , moins despotiques et plus puissans peut - être ...
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... société , placés dans les mêmes cir- constances , feront tous les mêmes choses si des mo- tifs plus puissans ne les en détournent . On ne saura donc jamais bien à qui l'on a affaire : il faudra donc , pour connoître son ami , attendre ...
... société , placés dans les mêmes cir- constances , feront tous les mêmes choses si des mo- tifs plus puissans ne les en détournent . On ne saura donc jamais bien à qui l'on a affaire : il faudra donc , pour connoître son ami , attendre ...
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... société . En politique comme en morale , c'est un grand mal que de ne point faire de bien ; et tout citoyen inutile peut être regardé comme un homme pernicieux . Répondez - moi donc , philosophes illustres , vous par qui nous savons en ...
... société . En politique comme en morale , c'est un grand mal que de ne point faire de bien ; et tout citoyen inutile peut être regardé comme un homme pernicieux . Répondez - moi donc , philosophes illustres , vous par qui nous savons en ...
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... société plus paisible . Mais ces vains et futiles décla- mateurs vont de tous côtés , armés de leurs funestes paradoxes , sapant les fondemens de la foi , et anéan- tissant la vertu . Ils sourient dédaigneusement à ces vieux mots de ...
... société plus paisible . Mais ces vains et futiles décla- mateurs vont de tous côtés , armés de leurs funestes paradoxes , sapant les fondemens de la foi , et anéan- tissant la vertu . Ils sourient dédaigneusement à ces vieux mots de ...
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Seite 302 - Telle fut, ou dut être, l'origine de la société et des lois, qui donnèrent de nouvelles entraves au faible et de nouvelles forces au riche (r), détruisirent sans retour la liberté naturelle, fixèrent pour jamais la loi de la propriété et de l'inégalité, d'une adroite usurpation firent un droit irrévocable, et, pour le profit de quelques ambitieux, assujettirent désormais tout le genre humain au travail, à la servitude et à la misère.
Seite 265 - Je ne crois pas avoir aucune contradiction à craindre en accordant à l'homme la seule vertu naturelle qu'ait été forcé de reconnoître le détracteur le plus outré des vertus humaines. Je parle de la pitié, disposition convenable à des êtres aussi foibles et sujets à autant de maux que nous le sommes ; vertu d'autant plus universelle et d'autant plus utile à l'homme, qu'elle précède en lui l'usage de toute réflexion, et si naturelle, que les bêtes mêmes en donnent quelquefois des...
Seite 45 - Tes principes ne sont-ils pas gravés dans tous les cœurs? et ne suffit-il pas, pour apprendre tes lois, 'de rentrer en soi-même et d'écouter la voix de sa conscience dans le silence des passions?
Seite 248 - Le spectacle de la nature lui devient indifférent à force de lui devenir familier r c'est toujours le même ordre, ce sont toujours les mêmes révolutions ; il n'a pas l'esprit de s'étonner des plus grandes merveilles ; et ce n'est pas chez lui qu'il faut chercher la philosophie dont l'homme a besoin pour savoir observer une fois ce qu'il a vu tous les jours. Son âme, que rien n'agite, se livre au seul sentiment de son existence actuelle...
Seite 414 - ... à la mort pour le salut de son pays : mais si l'on entend qu'il soit permis au gouvernement de sacrifier un innocent au salut de la multitude, je tiens cette maxime pour une des plus exécrables que jamais la tyrannie ait inventées, la plus fausse qu'on puisse avancer, la plus dangereuse qu'on puisse admettre, et la plus directement opposée aux lois fondamentales de la société.
Seite 349 - Quoi donc ! faut-il détruire les sociétés, anéantir le tien et le mien, et retourner vivre dans les forêts avec les ours ? conséquence à la manière de mes adversaires, que j'aime autant prévenir que de leur laisser la honte de la tirer.
Seite 279 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire, ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Seite 235 - La nature en use précisément avec eux comme la loi de Sparte avec les enfants des citoyens ; elle rend forts et robustes ceux qui sont bien constitués, et fait périr tous les autres...
Seite 378 - ... aux peuples comme il faut des béquilles aux vieillards. Toute la différence est que l'état de vieillesse découle de la seule nature de l'homme , et que celui de société découle de la nature du genre humain , non pas immédiatement comme vous le dites, mais seulement, comme je l'ai prouvé, à l'aide de certaines circonstances extérieures qui pouvaient être ou n'être pas, ou du moins arriver plus tôt ou plus tard , et par conséquent accélérer ou ralentir le progrès.