Lectures choisiesCh. Delagrave, 1892 - 283 Seiten |
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... j'ai renvoyé tout à la fin du volume quelques poésies dont la plupart remontent à la jeunesse de Chateaubriand , une d'entre elles , l'Amour de la campagne , étant même , comme il nous en avertit , la première œuvre qu'il ait publiée ...
... j'ai renvoyé tout à la fin du volume quelques poésies dont la plupart remontent à la jeunesse de Chateaubriand , une d'entre elles , l'Amour de la campagne , étant même , comme il nous en avertit , la première œuvre qu'il ait publiée ...
Seite x
... j'ai pleuré et j'ai cru . » Rentré en France au commencement du consulat , Chateau- briand y écrivit le Génie du Christianisme , qu'il avait conçu et ébauché sous la vive impression de ces récents deuils et qu'il considérait comme une ...
... j'ai pleuré et j'ai cru . » Rentré en France au commencement du consulat , Chateau- briand y écrivit le Génie du Christianisme , qu'il avait conçu et ébauché sous la vive impression de ces récents deuils et qu'il considérait comme une ...
Seite xvi
... J'ai avancé , dit - il lui - même dans sa préface , que la religion chrétienne me paraissait plus favorable que le paganisme au développement des caractères et au jeu des passions dans l'épopée . J'ai dit encore que le merveilleux de ...
... J'ai avancé , dit - il lui - même dans sa préface , que la religion chrétienne me paraissait plus favorable que le paganisme au développement des caractères et au jeu des passions dans l'épopée . J'ai dit encore que le merveilleux de ...
Seite xvii
... j'ai faits de divers auteurs , dit - il , sont si considérables que , pour les seuls livres des Francs et des Gaules , j'ai rassemblé les matériaux de deux gros volumes . >> Sa préface de 1826 est hérissée de noms auxquels il renvoie le ...
... j'ai faits de divers auteurs , dit - il , sont si considérables que , pour les seuls livres des Francs et des Gaules , j'ai rassemblé les matériaux de deux gros volumes . >> Sa préface de 1826 est hérissée de noms auxquels il renvoie le ...
Seite xxii
... j'ai plongé dans leurs eaux troubles , m'éloignant à regret du vieux rivage où j'étais né et nageant avec espérance vers la rive inconnue où vont aborder les générations nouvelles . » C'était trop peu dire ; il aborda lui - même à cette ...
... j'ai plongé dans leurs eaux troubles , m'éloignant à regret du vieux rivage où j'étais né et nageant avec espérance vers la rive inconnue où vont aborder les générations nouvelles . » C'était trop peu dire ; il aborda lui - même à cette ...
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Seite 115 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé?.... Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé?...
Seite 160 - D'un œil indifférent je le suis dans son cours : En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève, Qu'importe le soleil ? Je n'attends rien des jours ! Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière, Mes yeux verraient partout le vide et les déserts. Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire, Je ne demande rien à l'immense univers. Mais peut-être au delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux...
Seite 128 - Quelle ignorance est la leur ! et qu'il serait aisé de les confondre, si, faibles et présomptueux, ils ne craignaient d'être instruits ! Car pensent-ils avoir mieux vu les difficultés à cause qu'ils y succombent, et que les autres, qui les ont vues, les ont méprisées? Ils n'ont rien vu ; ils n'entendent rien ; ils n'ont pas même de quoi établir le néant, auquel ils espèrent après cette vie ; et ce misérable partage ne leur est pas assuré.
Seite 165 - Rien n'est comparable pour la beauté aux lignes de l'horizon romain, à la douce inclinaison des plans, aux contours suaves et fuyants des montagnes qui le terminent. Souvent les vallées dans la campagne prennent la forme d'une arène, d'un cirque, d'un hippodrome ; les coteaux sont taillés en terrasses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette terre. Une vapeur particulière, répandue dans les lointains, arrondit les objets et dissimule ce qu'ils pourraient avoir de dur...
Seite 76 - J'ai passé comme une fleur; j'ai séché comme l'herbe des champs. " 'Pourquoi la lumière at-elle été donnée à un misérable et la vie à ceux qui sont dans l'amertume du cœur ?' "Ainsi chantait l'ancien des hommes.
Seite 187 - ... d'un bouclier qu'ils tournent comme une roue rapide; d'autres, au lieu de ce bouclier, tiennent une espèce de javelot, nommé angon, où s'enfoncent deux fers recourbés; mais tous ont à la ceinture la redoutable francisque, espèce de hache à deux tranchants, dont le manche est recouvert d'un dur acier, arme funeste que le Franc jette en poussant un cri de mort, et qui manque rarement de frapper le but qu'un œil intrépide a marqué. "Ces barbares, fidèles aux usages des anciens Germains,...
Seite 59 - Les deux rives du Meschacebé présentent le tableau le plus extraordinaire. Sur le bord occidental, des savanes se déroulent à perte de vue; leurs flots de verdure, en s'éloignant, semblent monter dans l'azur du ciel où ils s'évanouissent. On voit dans ces prairies sans bornes errer à l'aventure des troupeaux de trois ou quatre mille buffles sauvages.
Seite 60 - Souvent égarées d'arbre en arbre, ces lianes traversent des bras de rivières, sur lesquels elles jettent des ponts de fleurs. Du sein de ces massifs, le magnolia élève son cône immobile; surmonté de ses larges roses...
Seite 135 - La voilà, malgré ce grand cœur, cette princesse si admirée et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l'a faite...
Seite 118 - Maîtresse de l'Asie; et je regarde enfin Quel fut le sort de Troie, et quel est son destin. Je ne vois que des tours que la cendre a couvertes, Un fleuve teint de sang, des campagnes désertes, Un enfant dans les fers; et je ne puis songer Que Troie en cet état aspire à se venger.