Oeuvres complètes de Voltaire, Band 14

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de l'imprimerie de la société littéraire typographique, 1784
 

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Seite 326 - Ainsi donc vous réunissez Tous les arts , tous les goûts , tous les talents de plaire : Pompadour, vous embellissez La cour, le Parnasse, et Cythère. Charme de tous les cœurs , trésor d'un seul mortel , Qu'un sort, si beau soit éternel ! Que vos jours précieux soient marqués par des fêtes ; Que la paix dans nos champs revienne avec Louis!
Seite 135 - Vierge il demandait pardon. — Gresset se trompe, il n'est pas si coupable: Un vers heureux et d'un tour agréable Ne suffit pas; il faut une action, De l'intérêt, du comique, une fable, Des mœurs du temps un portrait véritable, Pour consommer cette œuvre du démon.
Seite 131 - J'aime un gros bœuf, dont le pas lent et lourd, En sillonnant un arpent dans un jour, Forme un guéret où mes épis vont naître. L'âne...
Seite 132 - Ma triste voix chantait d'un gosier sec Le vin mousseux, le frontignan, le grec, Buvant de l'eau dans un vieux pot à bière...
Seite 120 - Connaissez-vous; et, dans votre prochain, Ne blâmez plus ce que votre indolence Souffre chez vous avec tant d'indulgence.
Seite 375 - Les plus beaux moments de ma vie Sont donc ceux que je n'ai point vus! Vous avez orné mon image Des lauriers qui croissent chez vous : Ma gloire, en dépit des jaloux, Fut en tous les temps votre ouvrage.
Seite 112 - Est-ce vertu ? c'était pure ignorance. Quel idiot, s'il avait eu pour lors Quelque bon lit, aurait couché dehors ? Mon cher Adam, mon gourmand, mon bon père, Que faisais-tu dans les jardins d'Eden?
Seite 219 - Alors un petit Juif , au long nez , au teint blême , Pauvre , mais satisfait; pensif et retiré ; Esprit subtil et creux, moins lu que célébré , Caché sous le manteau de Descartes son maître , Marchant à pas comptés, s'approcha du grand Être. « Pardonnez-moi , dit-il , en lui parlant tout bas ; « Mais je pense, entre nous, que vous n'existez pas.
Seite 111 - Moi, je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m'a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs: Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs.
Seite 41 - On écoutait tous ces faits admirables Dans son château, près d'un large foyer. Le père et l'oncle, et la mère et la fille, Et les voisins, et toute la famille, Ouvraient l'oreille à monsieur l'aumônier.

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