Mémoire sur l'enseignement philosophique adressé à la Chambre des pairs

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A. Le Clere et cie., 1844 - 40 Seiten
 

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Seite 14 - Mais que ceux qui cherchent Dieu de tout leur cœur, qui n'ont de déplaisir que d'être privés de sa vue, qui n'ont de désir que pour le posséder et d'ennemis que ceux qui les en détournent, qui s'affligent de se voir...
Seite 14 - Dieu , n'ont manqué à aucun homme, à aucune société , puisque sans elles l'homme n'est pas un homme et la société n'est qu'un chaos : la spiritualité de l'âme , la liberté de l'homme , la loi du devoir, la distinction de la vertu et du vice , du mérite et du démérite, la divine providence, et ses promesses immortelles inscrites dans nos besoins les plus intimes, dans sa justice et dans sa bonté. Ces grandes vérités , plus nombreuses et plus lumineuses qu'on ne le croit , trouvent...
Seite 16 - ... les dogmes de la religion naturelle? Chacun d'eux n'at-il pas son opinion particulière, et n'est-il pas réduit à son propre suffrage? Depuis les admirables Offices du consul romain at-on fait, par les seuls efforts de la science humaine , quelque découverte dans la morale ? Depuis les dissertations de Platon est-on agité par moins de doutes dans la métaphysique? S'il ya quelque chose de stable et de convenu sur l'existence et l'unité de Dieu, sur la nature et la destination de l'homme,...
Seite 16 - En morale, n'est-ce pas la religion chrétienne qui nous a transmis le corps entier de la loi naturelle ? Cette religion ne nous enseigne-t-elle pas tout ce qui est juste, tout ce qui est saint, tout ce qui est aimable?
Seite 7 - ... la fois substance et cause, toujours substance et toujours cause , n'étant substance qu'en tant que cause, et cause qu'en tant que substance; c'est-à-dire, étant cause absolue, un et plusieurs, éternité et temps, espace et nombre, essence et vie, indivisibilité et totalité, principe, fin et milieu, au sommet de l'être et à son plus humble degré, infini et fini tout ensemble, triple enfin, c'est-àdire à la fois Dieu, nature et humanité.
Seite 15 - Règne-t-il une grande harmonie entre ceux qui ont discuté et qui discutent encore les dogmes de la religion naturelle? Chacun d'eux n'at-il pas son opinion particulière, et n'est-il pas réduit à son propre suffrage? Depuis les admirables Offices du consul romain at-on fait, par les seuls efforts de la science humaine , quelque découverte dans la morale ? Depuis les dissertations de Platon est-on agité par moins de doutes dans la métaphysique? S'il ya quelque chose...
Seite 16 - Créateur, n'at-elle pas posé le principe de tout ce qui est bien? n'at-elle pas ouvert la véritable source des mœurs? Si les corps de nation , si les esprits les plus simples et les moins instruits sont aujourd'hui plus fermes que ne l'étaient autrefois les Socrate et les Platon sur les grandes vérités de l'unité de Dieu, de l'immortalité de l'âme humaine, de l'existence d'une vie à venir, n'en sommes-nous pas redevables au christianisme?
Seite 20 - ... disons pas que la raison soit impuissante à démontrer les vérités qui appartiennent à la religion et à la morale naturelles ; nous disons précisément le contraire. Nous avons condamné, il ya quelques années, et nous condamnons encore ceux qui professaient l'impuissance absolue de la raison ; nous avons enseigné et nous enseignons encore qu'il n'ya pas de vérité qui ne repose en dernière analyse sur un assentiment intérieur, et que toutes celles qui forment la foi commune du genre...
Seite 3 - ... premières de la connaissance humaine et n'empiète point mal à propos sur le domaine de la haute métaphysique. Pourquoi dépasser le but? Pourquoi tout interdire lorsqu'on peut bien choisir et conserver ce qui est utile; pourquoi recourir aux remèdes héroïques sans une absolue nécessité? Que M. le ministre de l'instruction publique, que le conseil royal qui lui prête son appui et le concours de ses lumières aient toujours, sur ce sujet délicat, l'œil et l'oreille ouverts; qu'ils tracent...
Seite 15 - Les savants et les philosophes de tous les siècles ont constamment manifesté le désir louable de n'enseigner que ce qui est bon, que ce qui est raisonnable ; mais se sont-ils accordés...

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