Recueil des pièces de théâtre,: Le mariage de FigaroLe Texier (M., A. A.) Chez T. Hookham, 1785 |
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affez Affurément ainfi allez Allons Amélie ANGELIQUE ANTONIO auffi avez baife BARTHOLO BAZILE befoin BELVAL BRID'OISON c'eft c'eſt caufe cent féquins cher ami cher oncle CHERUBIN chofe cœur colère Comteffe COMTESSE connoiffez connois Couvent DALAN DORNA DORVA L.
M. DORVAL Efclave Eft-ce eft-il embarraſſe embraffez eſt êtes fâché FANCHETTE fans doute FATME fauteuil fçais fçavoir fe lève femme fera fervirai feul FIGARO FLEUR fœur foit fouffrir fouvent grace HASSA HASSAN homme j'ai J'en fuis jufte KALE KALE D KALED L.
M. GERONTE l'époufer laiffe LANCOUR m'en Madame DALANCOUR Mademoiſelle maîtreffe MARCELINE marier MART MARTON Meffieurs modeftie monde en parle Monfeigneur Monfieur le Comte n'eft n'eſt NEBI neveu paffe parler pauvre PEDRILLE perfonne PICARD plaifir préfent PREMIERE Qu'est-ce raifon refte rien ruban s'eft SCENE VII SOPHIE SUZANNE Suzon teffe tems tremblant vais VALER Valere VERVILLE veux vivement voilà voudrois Zayde ΑΝΤΟΝΙΟ
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Seite 158 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits, ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Seite 156 - Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.
Seite 95 - FIGARO. Diable! c'est une belle langue que l'anglais; il en faut peu pour aller loin: avec God-dam en Angleterre, on ne manque de rien nulle part.
Seite 158 - Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent ! Quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil, je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que, sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'ya que les petits hommes qui redoutent les petits écrits...
Seite 98 - Mais, feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce qu'on ignore ; d'entendre ce qu'on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu'on entend ; surtout de pouvoir au-delà de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point ; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond, quand on n'est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage ; répandre des espions et pensionner des traîtres, amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher...
Seite 157 - Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ! Fils de je ne sais pas qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs , je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête, et partout je suis repoussé...
Seite 22 - ... font tressaillir et le troublent. Enfin le besoin de dire à quelqu'un Je vous aime, est devenu pour moi si pressant, que je le dis tout seul, en courant dans le parc, à ta maîtresse, à toi, aux arbres, aux nuages, au vent qui les emporte avec mes paroles perdues.
Seite 159 - ... sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce moi dont je m'occupe : un assemblage informe de parties inconnues, puis un chétif être imbécile, un petit animal folâtre, un jeune homme ardent au plaisir, ayant tous les goûts pour jouir, faisant tous les métiers pour vivre ; maître ici, valet là, selon qu'il plaît à la fortune ! ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux...
Seite 83 - Quoi! tu oses encore!... * M. DALANCOUR. Ce n'est pas la perte de mon état qui me désole : un sentiment plus digne de vous m'anime , c'est l'honneur. Souffrirez-vous que votre neveu ait à "rougir? Je ne vous demande rien pour nous.
Seite 98 - ... souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n'est, comme on dit, que vide et creux; jouer bien ou mal un personnage, répandre des espions et pensionner des traîtres ; amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher d'ennoblir la pauvreté des moyens par l'importance des objets : voilà toute la politique, ou je meure...