Bibliothèque des sciences, et des beaux arts, Band 5

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P. Gosse Junior, 1756
 

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Seite 180 - Chacun commença à regarder les autres et à vouloir être regardé soi-même, et l'estime publique eut un prix. Celui qui chantait ou dansait le mieux; le plus beau, le plus fort, le plus adroit ou le plus éloquent devint le plus considéré, et ce fut là le premier pas vers l'inégalité, et vers le vice en même temps...
Seite 266 - Il ne paroît pas avoir été formé sur un plan original , particulier et parfait, puisqu'il est un composé des autres animaux ; il a évidemment des parties inutiles, ou plutôt des parties dont il ne peut faire usage ; des doigts dont tous les os sont parfaitement formés , et -qui cependant ne lui servent à rien.
Seite 262 - Elles portent cinq mois, et mettent bas au commencement du sixième: elles ne produisent ordinairement qu'un agneau, et quelquefois deux : dans les climats chauds, elles peuvent produire deux fois par an, mais en France et dans les pays plus froids, elles ne produisent qu'une fois l'année. On donne le bélier à quelques-unes vers la fin de juillet...
Seite 195 - État, puisque la proposition contraire est une vérité du droit des gens, que la flatterie a quelquefois attaquée, mais que les bons princes ont toujours défendue comme une divinité tutélaire de leurs États.
Seite 270 - ... l'on a vu des fouris fe loger fur leur dos , & leur manger le lard & la peau fans qu'ils paruflent le fentir. Ils ont donc le toucher fort obtus...
Seite 412 - Roi n'en a pas , fa puifTance eft bien foible. Le Treffle, herbe fi commune dans les prairies, fignifie qu'un Général ne doit jamais camper fon armée en des lieux où le fourrage peut lui manquer, & où il feroit difficile d'en tranfporter. Les Piques & les Carreaux...
Seite 272 - ... animaux; il leur commande, il règne lui-même à la tête d'un troupeau; il s'y fait mieux entendre que la voix du berger: la sûreté, l'ordre et la discipline, sont les fruits de sa vigilance et de son activité; c'est un peuple qui lui est soumis, qu'il conduit, qu'il protège, et contre lequel il n'emploie jamais la force que pour y maintenir la paix.
Seite 276 - ... les blesse, les déchire, leur ôte ce qu'ils s'efforçoient d'enlever; mais content d'avoir vaincu il se repose sur les dépouilles, n'y touche pas, même pour satisfaire son appétit, et donne en même temps des exemples de courage, de tempérance et de fidélité.
Seite 186 - C'est le seul travail qui, donnant droit au cultivateur sur le produit de la terre qu'il a labourée, lui en donne par conséquent sur le fonds, au moins jusqu'à la récolte, et ainsi d'année en année ; ce qui, faisant une possession continue, se transforme aisément en propriété.
Seite 410 - ... des harnois. Le combat fini, on mit le feu à des traînées de poudre qui...

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