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Paris. - Imprimerie de LACOUR, rue Saint-Hyacinthe-Saint-Michel, 33.

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jourd'hui que comme sudorifique, à faibles doses, ou comme émétique et purgative à hautes doses. J. P. LOBÉLIACÉES, lobeliaceae, famille de plantes dicotylédones monopétales périgynes, séparée des campanulacées auxquelles elle était réunie primitivement, à cause de sa corolle inégale et de ses anthères soudées entre elles, caractère bien suffisant s'il existait seul. Ses caractères généraux sont : calice adhérent à l'ovaire, partagé au-dessus de lui en 5 lobes égaux ou inégaux. Corolle monopétale, à préfloraison valvaire, persistante, à 5 lobes alternant avec ceux du calice, ordinairement disposés en 2 lèvres ou en une seule, ou présentant 2 pétales libres, tandis que les 3 autres sont soudés entre eux, à tube entier ou partagé par une fente qui regarde en dehors dans le bouton et en dedans dans la fleur qui s'est retournée par la torsion de son pédicelle. Autant d'étamines alternant avec les lobes de la corolle; à filets adhérents à son tube ou libres, indépendants ou soudés entre eux, principalement au sommet; à anthères soudées par leur bord en un tube biloculaire, s'ouvrant longitudinalement en dedans. Ovaire adhérent à 2 loges ou à une seule. Ovules en nombre indéfini; style simple, stigmate bilobé entouré par un cercle de poils. Fruit indéhiscent, s'ouvrant en deux ou trois valves, ou par un opercule apicilaire. Le plus grand nombre des lobéliacées habitent entre les tropiques ou dans les zones voisines; quelques-unes au-delà et jusque dans les régions tempérées, ou même froides. Ce sont des herbes ou des arbrisseaux, plus rarement des arbustes, à feuilles alternes, entières, dentées ou lobées, dépourvues de stipules; à fleurs solitaires et axillaires, plus souvent groupées en grappes ou en épis axillaires ou terminaux, assez communément bleues. Ces plantes ont un suc âcre et narcotique dont les propriétés trop énergiques les ont fait rejeter comme médicaments. Les genres de cette famille sont pratia, piddingtonia, macrochilus, clermontia, delissea, cyanea, rollandia, centropogon, clintonia, grammatotheca, lysipomia, heterosama, mezlería, monopsis, holostigma, isolobus, parastranthus, dobrowskia, sclerotheca, lobelia, dortmanna, tupa, rhynchopetalum, siphocampylus, byrsanthes, enchysia, laurentia, isotoma.

ou

LOBÈRE (ANNE DE), plus connue sous le nom d'ANNE DE JÉSUS, née à Medina-del-Campo, en 1515, embrassa l'institut de sainte Thérèse, et fut la fidèle adjutrice de ses travaux pour la réforme du Carmel. Après avoir fondé divers monastères en Espagne, elle fut appelée en France pour la même fin, et de là aux Pays-Bas, où les archiducs Albert et Isabelle l'honorèrent de leur confiance intime. Elle mourut à Bruxelles en odeur de sainteté, le 4 mars 1621. L'abbé de Montis a écrit la Vie d'Anne de Jésus, Paris, 788, in-12

LOBINEAU (GUI-ALEXIS), bénédictin, né à Rennes en 1666, mourut en 1727, à l'abbaye de Saint-Jagut, près Saint-Malo. Ses ouvrages roulent sur l'histoire, à laquelle il consacra toutes ses études. On lui doit l'Histoire de Bretagne, Paris, 1707, en 2 vol. in-fol., dont le second est utile par le grand nombre de titres que l'auteur y a rassemblés. L'abbé de Vertot et l'abbé Moulinet des Thuileries prétendirent que dom Lobineau avait plus obéi aux préjugés et à l'amour de sa patrie qu'à celui de la vérité. Ils tâchèrent de conserver à la Normandie des droits que l'historien breton s'était efforcé de lui enlever. Lobineau a un style un peu sec, et il est avare d'ornements; mais il a de la netteté; et il évite autant la rudesse que l'affectation; l'Histoire des deux conquêtes d'Espagne par les Maures, 1708, in-12: ouvrage moitié romanesque, moitié historique, traduit de l'espagnol de Miguel Luna; Histoire de Paris, en 5 vol. in-fol., commencée par Félibien; l'Histoire des saints de Bretagne, Rennes, 1724, in-fol., et Paris, 1836, in-8, édition de M. l'abbé Tresvaux : ce livre a de l'exactitude, mais il manque d'onction; les Ruses de guerre de Polien, traduites du gree en français, Paris, 1728, 2 vol. in-12, version estimée. L'auteur avait beaucoup de goût pour la littérature grecque, et il avait traduit plusieurs comédies d'Aristophane; mais cette version n'a pas vu le jour, et ce n'est pas une perte.

LOBULE, s. m., t. d`anat., petit lobe.

LOCAL, ALE, adj., qui appartient à un lieu, qui a rapport à un lieu. Mémoire locale, celle qui retient particulièrement la disposition de l'état des lieux et des choses. Couleur locale se dit par extension, en parlant de quelques ouvrages de littérature. Local s'emploie aussi comme substantif au masculin; et alors il se dit d'un lieu considéré par rapport à la disposition et à son état.

LOCALITE, S. f., particularité ou circonstance locale. Il

s'emploie surtout au pluriel. Il se dit aussi des lieux mêmes, quant à ce qu'ils ont de particulier.

LOCATAIRE, S. des deux genres. Celui, celle qui tient une maison ou une portion de maison à loyer. Principal locataire, la personne qui loue du propriétaire une maison pour la sur-louer en totalité ou par parties.

LOCATELLI (ANTOINE), Sculpteur, né à Vérone en 1725, mort à Milan en 1805, est, après Canova, un des plus habiles artistes qu'ait produits l'Italie dans le dernier siècle. Ses ouvrages sont répandus dans ce pays, en Angleterre, en Allemagne, et jusque dans les Indes.

LOCATI (frère HUMBERT), né à Plaisance vers 1520, entra dans l'ordre des prédicateurs, fut évêque de Bagnaria, et y mourut en 1587, laissant quelques ouvrages. Le plus remarquable est Italia travagliata, etc., ou des Guerres, des révolutions, épidémies, etc., qui ont eu lieu en Italie depuis Enée jusqu'à nos jours, Venise, 1576, in-4. Quoique inexact sur plusieurs points, il offre des détails intéressants.

LOCATIF, IVE, adj. Il ne s'emploie guère que dans ces locutions réparations locatives, celles qui sont à la charge du locataire; et, valeur locative, ce qu'un immeuble peut rapporter, quand on le donne à loyer.

LOCATION, s. f. Action par laquelle le propriétaire d'une chose la donne à quelqu'un à titre de louage ou de bail. Ce terme est corrélatif de celui de conduction, qui signifie l'action par laquelle on prend une chose à titre de louage ou de bail. Dans l'usage ordinaire, on emploie aussi en ce dernier sens le mot de location, celui de conduction n'étant guère usité qu'en jurisprudence.

LOCCENIUS (JEAN), historien suédois, né en 1399, à Ytzehoc en Hostein, et professeur royal à Upsal, publia une Histoire de Suede, depuis l'origine de la monarchie jusqu'au règne de Charles XI, Upsal, 1554, in-8, et plusieurs écrits sur les fois, la politique et les antiquités de son pays. Ses ouvrages

sont en latin.

LOCHE, cobitis (poiss.), genre de poissons de l'ordre des malacaptérygiens abdominaux, de la famille des Cyprinoïdes établi par Linné, et adopté par G. Cuvier, dans son Règne animal, t. 1, p. 277. Ce genre présente pour caractères principaux; tète petite, aplatie; corps cylindrique très raccourci, et revêtu de petites écailles enduites d'une matière gluante; les ventrales fort en arrière, et au-dessus d'elles, une seule petite dorsale; la bouche au bout du museau, peu fendue, sans dents, mais entourée de lèvres propres à sucer, et de barbillons, les ouïes peu ouvertes à trois rayons seulement. Ces petits poissons sont assez abondants dans nos ruisseaux, nos étangs et nos rivières; on en connait seulement trois espéces qui sont la loche franche (cobitis barbatula, Lin. ). Cette espèce porte six barbillons à la lèvre supérieure, et sa taille ne dépasse pas huit à neuf centimètres. Elle est assez commune dans nos ruisseaux, et sa chair est de fort bon goût. La seconde espèce (cobitis fossilis, Lin.), la loche d'étang présente comme l'espèce précédente six barbillons à la lèvre supérieure, et l'inférieure en a quatre. Cette espèce beaucoup plus grande que la précédente, atteint jusqu'à quarante centimètres de longueur; elle abonde surtout, comme l'indique son nom, dans les étangs, ou elle reste longtemps enfoncée dans la vase mème lorsque ces étangs sont gélés ou desséchés, sans manger et sans remuer. Sa chair molle, contracte par suite de ses habitudes un goût de vase qui en fait un met peu agréable. La troisième espèce, la loche de rivière (cobitis tania, Lin.), à six barbillons, dont deux seulement à la lèvre supérieure. Elle offre auprès de chaque œil une épine fourchue. Elle n'atteint que quinze centimètres de longueur, et sa chair est peu estimée. La couleur générale de ces poissons est un brun jaunâtre. J. P.

LOCHER, v. n., branler, être près de tomber. Il ne se dit que d'un fer de cheval. Prov. et fig. avoir quelque fer qui loche, être valétudinaire, et avoir souvent des petites incommodités. Prov. et fig., il y a quelque fer qui loche, il y a quelque chose qui empêche cette affaire d'aller bien.

LOCHON (ETIENNE), Chartrain, docteur de la maison de Navarre, et pendant quelques années curé de Bretonvilliers, mourut à Paris vers 1720, après avoir publié plusieurs ouvrages de piété et de morale. Les principaux sont : Abrégé de la discipline de l'Eglise pour l'instruction des ecclésiastiques, en 2 vol. in-8; Traité du secret de la confession, ouvrage propre à instruire les confesseurs et à rassurer les pénitents, in-12. C'était le meilleur Traite sur cette matière importante, avant que celui de l'abbé Lenglet n'eût paru.

LOURE (JEAN), né à Wrington, près Bristol, en 1632, s'at

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