Histoire de l'économie politique en Europe: depuis les anciens jusqu'à nos jours, suivie d'un bibliographie raisonnée des principaux ouvrages d'économie politique, Band 1Guillamin, 1845 |
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Seite 85 - Nous ne sommes que d'hier, et nous remplissons tout, vos cités, vos îles, vos forteresses, vos colonies, vos tribus, vos décuries, vos conseils, le palais, le sénat, le forum; nous ne vous laissons que vos temples...
Seite 37 - Il ya telles positions malheureuses où l'on ne peut conserver sa liberté qu'aux dépens de celle d'autrui , et où le citoyen ne peut être parfaitement libre que l'esclave ne soit extrêmement esclave.
Seite 195 - commettent quelque délit , ils en sont quittes pour » une amende légalement fixée ; et quant aux levées » d'argent qu'on a coutume d'infliger aux serfs, ils » en sont entièrement exempts...
Seite 32 - ... ou ne serait-il pas mieux que , sans s'embarrasser des autres, il employât la quatrième partie du temps à préparer sa nourriture, et les trois autres parties à se bâtir une maison, à se faire des habits et des souliers?
Seite 367 - Réduire les droits à la sortie sur les denrées et sur « les manufactures du royaume; diminuer aux entrées les « droits sur tout ce qui sert aux fabriques ; repousser, par « l'élévation des droits, les produits des manufactures étran
Seite 214 - L'eau-de-vie. Le vinaigre. Le cidre. La bière. Le bois à brûler. Le charbon de bois. Le charbon de terre. La chandelle. L'huile à brûler. Le sel. La soude.
Seite 202 - ... cette époque, un aussi grand nombre de documents officiels. Et remarquez , je vous prie , qu'il ne s'agit ici que d'actes émanés de la royauté. On pourrait faire, sur chacun des principaux suzerains qui se partageaient le territoire de France , un travail analogue. Les rois , vous le savez , n'étaient pas les seuls qui donnassent des chartes et qui intervinssent dans les affaires des communes; c'était à chaque seigneur, quand il se trouvait dans ses domaines quelque bourg ou ville , qu'il...
Seite 55 - Hisloire de l'économie politique, p. 69. nous, disent-ils ; notre métier est de les vaincre et de les rançonner. Continuons donc la guerre qui nous a rendus leurs maîtres, plutôt que de nous adonner au commerce qui les a faits nos esclaves. » Cicéron lui-même, malgré la haute supériorité de son esprit, partageait encore, à une époque plus avancée de la république, les préjugés anti-sociaux de ses concitoyens. Dans son Traité des devoirs, liv. 1", sect. 42, il considère le commerce...
Seite 56 - ... de la république, les préjugés anti-sociaux de ses concitoyens. Dans son Traité des devoirs, liv. 1", sect. 42, il considère le commerce comme chose déshonorante et sordide. Il n'est donc pas étonnant, continue M. Blanqui (p. 72), que les Romains aient cherché dans la conquête et dans le pillage des ressources qu'ils trouvaient indignes d'eux de demander au travail. Leurs premières richesses ont commencé par du butin, et leur histoire ressemble pendant plusieurs siècles à celle d'un...
Seite 223 - Ce sera toujours un grand honneur pour saint Louis, dit M. Blanqui aîné, d'avoir eu le premier la pensée de soumettre l'armée des travailleurs au joug de la discipline. Elle ya gagné en puissance et en vitalité ce qu'elle paraissait perdre en indépendance ; et c'est depuis cette époque que l'industrie a pris un essor qui ne s'arrêtera plus. » C'est là le beau côté de la médaille ; en voici le revers. Sous le régime féodal , le seigneur de la terre était considéré , en quelque...