d'instruction qui se présentent; leur Pasteur s'empressera à les aider. Il y a dans beaucoup de paroisses des écoles, et le Dimanche des catéchismes où les enfans peuvent apprendre leurs devoirs. En suivant les églises, et en s'habituant à écouter attentivement les saintes écritures et les sermons, on peut apprendre beaucoup; et en vérité, il est à peine possible dans notre pays que personne puisse ignorer son devoir, si ce n'est par sa faute. Dieu n'exige rien au-delà de nos moyens; on ne nous demandera pas au jour du jugement si nous avons appris, mais si nous avons été humbles, pieux et vertueux. Cependant Dieu demande que nous fassions tout ce qui dépend de nous pour approcher de la perfection. Nous ne devons laisser échapper aucune occasion de nous instruire, nous et nos enfans, dans la connoissance de nos devoirs, mais employer, au contraire, tous les moyens d'instruction dont Dieu nous a favorisés. Nous devons écouter attentivement ceux qui nous instruisent, et chercher ensuite à nous rappeler ce que nous avons entendu, et à mettre en pratique ce que nous avons appris. La plupart de nous, je le crains, connoissent plus leurs devoirs qu'ils ne les pratiquent; mais d'ailleurs l'ignorance ne peut être une excuse tant que nous n'aurons pas fait tous nos efforts pour la dissiper. Notre Sauveur donne à quelques-uns dix talens, à d'autres cinq, et à d'autres seulement un ; à ceux qui auront beaucoup reçu, il sera beaucoup demandé; mais celui qui n'ayant reçu qu'un talent n'en a pas fait d'usage, doit craindre cette terrible sentence. Quand à ce serviteur inutile, jetez-le dehors dans les ténèbres, c'est là qu'il y aura des pleurs et des grincemens de dents, (Matth. XXV, 30,) Nous avons tous, soit riches, soit 1 pauvres, vieux ou jeunes, instruits ou ignorans, une grande tâche à remplir. Tous doivent travailler à l'œuvre du Seigneur; tous doivent s'efforcer de connoître sa volonté, et de s'y conformer; tous doivent implorer humblement son pardon quand ils manquent à leur devoir, et tous doivent invoquer l'assistance du Saint-Esprit pour le bien remplir. Afin d'obtenir cette assistance, tous doivent suivre régulièrement le culte public. Ceux qui ont des enfans doivent les faire baptiser et communier. Tous doivent observer le jour du repos, et embrasser avec joie les occasions de recevoir la communion. Puissent tous ceux à qui Dieu a donné l'inestimable bénédiction d'être nés dans un pays chrétien, et élevés par des parens pieux, se rappeler combien ils doivent à ceux qui leur ont enseigné leurs devoirs, et indiqué le chemin de la vie éternelle! Puissent tous les jeunes gens réfléchir souvent sur les promesses d faites pour eux lors de leur baptême, et sur le bonheur qu'ils peuvent espérer de l'alliance chrétienne! Puissent-ils se rappeler leur Créateur dans les jours de leur jeunesse, et il ne les oubliera pas quand les mauvais jours viendront; il ne les abandonnera pas quand leurs cheveux blanchiront, et que les années auront fait fuir les plaisirs du jeune âge! Puissent-ils n'oublier jamais qu'ils ont été admis au nombre des fidèles de Jésus à leur baptême, qu'ils doivent · combattre sous sa bannière contre le monde, la chair et les tentations! Puissent-ils n'oublier jamais les engagemens prononcés pour eux à leur baptême, et qu'ils ont ensuite volontairement renouvelés. Mais surtout puissent-ils, à chaque époque de leur vie, dans la jeunesse comme dans la vieillesse, comme enfans, hommes, époux et pères, agir toujours en chrétiens! Que ce titre soit leur gloire; qu'il les élève au-dessus |