Almanach des muses, Band 34Claude Sixte Sautreau de Marsy, Charles-Joseph Mathon de La Cour, Vigée (M., Louis-Jean-Baptiste-Étienne), Marie Justin Gensoul Delalain, 1797 |
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... mémoires qu'il doit présenter à la cour , Et qu'à son ordinaire il aura dit sans cesse Ma courtine , mon tourillon , Mon pont - levis , ma forteresse , Mon aumônier , ma garnison , Le roi mon maître , mon canon ; Tout cela 6 ALMANACH.
... mémoires qu'il doit présenter à la cour , Et qu'à son ordinaire il aura dit sans cesse Ma courtine , mon tourillon , Mon pont - levis , ma forteresse , Mon aumônier , ma garnison , Le roi mon maître , mon canon ; Tout cela 6 ALMANACH.
Seite 29
... cesse : Ah ! souffre au moins que l'amitié Trompe en ce seul point la sagesse . Par feu FLORIAN . A DELPHINE , AGÉE DE DIX ANS , Auteur du roman intitulé : Les Suites de la désobéissance . AUTEUR Sévère de dix ans " Jeune beauté dont l ...
... cesse : Ah ! souffre au moins que l'amitié Trompe en ce seul point la sagesse . Par feu FLORIAN . A DELPHINE , AGÉE DE DIX ANS , Auteur du roman intitulé : Les Suites de la désobéissance . AUTEUR Sévère de dix ans " Jeune beauté dont l ...
Seite 30
... le desire . Toujours ardente à vous servir , Sans cesse on la voit sur vos traces : Elle fit naître le plaisir , Et ce fut pour l'offrir aux graces . Par le C. A. MORTIER . DE L'ABBÉ TRIGAUD , DE SA DOCTRINE , DE GLUCK 30 ALMANACH.
... le desire . Toujours ardente à vous servir , Sans cesse on la voit sur vos traces : Elle fit naître le plaisir , Et ce fut pour l'offrir aux graces . Par le C. A. MORTIER . DE L'ABBÉ TRIGAUD , DE SA DOCTRINE , DE GLUCK 30 ALMANACH.
Seite 44
... cesse Paré de tous les agrémens De l'aimable jeunesse . Lorsqu'il se glisse en notre sein , C'est un enfant docile ; Il grandit , et le lendemain C'est un vieillard débile . Quelquefois il paroit marcher A l'ombre du mystère ; C'est ...
... cesse Paré de tous les agrémens De l'aimable jeunesse . Lorsqu'il se glisse en notre sein , C'est un enfant docile ; Il grandit , et le lendemain C'est un vieillard débile . Quelquefois il paroit marcher A l'ombre du mystère ; C'est ...
Seite 49
... cesse d'être sacré ! - Les morts ici du moins n'ont pas reçu d'outrage ; Ils conservent en paix leur antique héritage . Leurs noms ne chargent point des marbres fastueux ; Un pátre , un laboureur , un fermier vertueux , Sous ces pierres ...
... cesse d'être sacré ! - Les morts ici du moins n'ont pas reçu d'outrage ; Ils conservent en paix leur antique héritage . Leurs noms ne chargent point des marbres fastueux ; Un pátre , un laboureur , un fermier vertueux , Sous ces pierres ...
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Seite 47 - O moment solennel ! ce peuple prosterné , Ce temple dont la mousse a couvert les portiques , Ses vieux murs , son jour sombre et ses vitraux gothiques , Cette lampe d'airain qui , dans l'antiquité , Symbole du soleil et de l'éternité...
Seite 22 - Un nouveau sénateur, de ses devoirs jaloux, « Exempt d'ambition, de faste, d'avarice, « Ayant mille vertus, sans avoir aucun vice, « Et que tout le sénat soit ainsi composé. « Vous voyez, citoyens, que rien n'est plus aisé.
Seite 21 - S'il se présente un homme au langage assuré, On l'écoute, on lui cède, il ordonne à son gré : Ainsi Pacuvius, du droit d'une âme forte, Sort du Sénat, le ferme, en fait garder la porte, S'avance sur la place, et son autorité Calme un instant les flots de ce peuple irrité : " Citoyens, leur dit-il, la divine justice A vos vœux redoublés se montre enfin propice ; Elle livre en vos...
Seite 45 - Oh ! comme avec plaisir la rêveuse douleur , Le soir, foule à pas lents ces vallons sans couleur, Cherche les bois jaunis, et se plaît au murmure Du vent qui fait tomber leur dernière verdure ! Ce bruit sourd a pour moi je ne sais quel attrait. Tout à coup si j'entends s'agiter la forêt , D'un ami qui n'est plus la voix long-temps chérie Me semble murmurer dans la feuille flétrie. Aussi, c'est dans...
Seite 200 - Mais le Ciel avait au trépas Condamné ses jeunes appas. Au Ciel elle a rendu sa vie, Et doucement s'est endormie Sans murmurer contre ses lois. Ainsi le sourire s'efface; Ainsi meurt, sans laisser de trace, Le chant d'un oiseau dans les bois 1 . (Melanges,) t.
Seite 46 - Vieillards, femmes, enfants accouroient vers le temple. Là préside un mortel dont la voix et l'exemple Maintiennent dans la paix ses heureuses tribus, Un prêtre, ami des lois et zélé sans abus, Qui, peu jaloux d'un nom, d'une orgueilleuse mitre, Aimé de son troupeau, ne veut point d'autre titre, Et, des apôtres saints fidèle imitateur, A mérité comme eux ce doux nom de pasteur. Jamais dans ses discours une fausse sagesse Des fêtes du hameau n'attrista l'allégresse.
Seite 49 - Quel spectacle ! d'abord un sourd gémissement Sur le fatal enclos erra confusément. Bientôt les vœux, les cris, les sanglots retentissent; Tous les yeux sont en pleurs , toutes les voix gémissent ; Seulement...
Seite 55 - Tous deux du lit assiègent le chevet ; Leurs petits bras étendus vers leur mère, Leurs yeux naïfs, leur touchante prière, D'un seul baiser implorent le bienfait. Céline alors, d'une main caressante, Contre son sein les presse tour à tour, Et de son cœur la voix reconnaissante Bénit le ciel et rend grâce à l'amour : Non cet amour que le caprice allume, Ce fol amour qui, par...
Seite 48 - Et de jeunes beautés, qui, sous l'œil maternel, Adoucissent encor par leur voix innocente De la religion la pompe attendrissante ; Cet orgue qui se tait, ce silence pieux, L'invisible union de la terre et des cieux, Tout enflamme, agrandit, émeut l'homme sensible...
Seite 32 - II fit beugler Achille, Agamemnon, II fit hurler la reine Clytemnestre , II fit ronfler l'infatigable orchestre. Du coin du roi les antiques dormeurs Se sont émus à ses longues clameurs, Corresf.