Almanach des muses, Band 34Claude Sixte Sautreau de Marsy, Charles-Joseph Mathon de La Cour, Vigée (M., Louis-Jean-Baptiste-Étienne), Marie Justin Gensoul Delalain, 1797 |
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... Triste , dégoûté de la vie , Malade de la maladie Que laisse après soi la grandeur . Un vieil Hibou , du creux d'un hêtre , L'entend gémir , se met à sa fenêtre , Et lui prouve très - bien que la félicité Consiste dans trois points ...
... Triste , dégoûté de la vie , Malade de la maladie Que laisse après soi la grandeur . Un vieil Hibou , du creux d'un hêtre , L'entend gémir , se met à sa fenêtre , Et lui prouve très - bien que la félicité Consiste dans trois points ...
Seite 31
... ; Mais par malheur ils ne sont point éclos . Il les rumine , il les rumine encore , Et chacun dit : cessez , triste chaos ; Et du chaos il ne peut rien éclore . 46 .. Un torrent qui bondit , » Sur des B 4 DES MUSES . 31.
... ; Mais par malheur ils ne sont point éclos . Il les rumine , il les rumine encore , Et chacun dit : cessez , triste chaos ; Et du chaos il ne peut rien éclore . 46 .. Un torrent qui bondit , » Sur des B 4 DES MUSES . 31.
Seite 60
... Solitaire . Ils ne sont plus ! tout est détrukt ; Les côteaux n'ont plus de culture ; L'onde jette un triste murmure , Et l'oiseau se plaint et s'enfuit . 7 Auprès d'eux , ce tertre recèle Leurs mères et leurs 60 AL MANACH.
... Solitaire . Ils ne sont plus ! tout est détrukt ; Les côteaux n'ont plus de culture ; L'onde jette un triste murmure , Et l'oiseau se plaint et s'enfuit . 7 Auprès d'eux , ce tertre recèle Leurs mères et leurs 60 AL MANACH.
Seite 68
... triste et confus , ' Avec ce qui n'est point mêle ce qui n'est plus . Triomphe donc , mortel , de ta lâche foiblesse ! Eh ! pourquoi te livrer à ton affliction ? Pourquoi d'une langue traîtresse Craindre la persécution ? Attache - toi ...
... triste et confus , ' Avec ce qui n'est point mêle ce qui n'est plus . Triomphe donc , mortel , de ta lâche foiblesse ! Eh ! pourquoi te livrer à ton affliction ? Pourquoi d'une langue traîtresse Craindre la persécution ? Attache - toi ...
Seite 113
... triste lointain , De ses affreux tourmens rien ne montre la fin . Au sein du néant même il se crée un Tartare , Et se plonge vivant aux gouffres du Ténare . Par le C. R. D. FERLUS . CONTRE UN ONCLE AVARE . MON oncle est riche , et je n ...
... triste lointain , De ses affreux tourmens rien ne montre la fin . Au sein du néant même il se crée un Tartare , Et se plonge vivant aux gouffres du Ténare . Par le C. R. D. FERLUS . CONTRE UN ONCLE AVARE . MON oncle est riche , et je n ...
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Seite 47 - O moment solennel ! ce peuple prosterné , Ce temple dont la mousse a couvert les portiques , Ses vieux murs , son jour sombre et ses vitraux gothiques , Cette lampe d'airain qui , dans l'antiquité , Symbole du soleil et de l'éternité...
Seite 22 - Un nouveau sénateur, de ses devoirs jaloux, « Exempt d'ambition, de faste, d'avarice, « Ayant mille vertus, sans avoir aucun vice, « Et que tout le sénat soit ainsi composé. « Vous voyez, citoyens, que rien n'est plus aisé.
Seite 21 - S'il se présente un homme au langage assuré, On l'écoute, on lui cède, il ordonne à son gré : Ainsi Pacuvius, du droit d'une âme forte, Sort du Sénat, le ferme, en fait garder la porte, S'avance sur la place, et son autorité Calme un instant les flots de ce peuple irrité : " Citoyens, leur dit-il, la divine justice A vos vœux redoublés se montre enfin propice ; Elle livre en vos...
Seite 45 - Oh ! comme avec plaisir la rêveuse douleur , Le soir, foule à pas lents ces vallons sans couleur, Cherche les bois jaunis, et se plaît au murmure Du vent qui fait tomber leur dernière verdure ! Ce bruit sourd a pour moi je ne sais quel attrait. Tout à coup si j'entends s'agiter la forêt , D'un ami qui n'est plus la voix long-temps chérie Me semble murmurer dans la feuille flétrie. Aussi, c'est dans...
Seite 200 - Mais le Ciel avait au trépas Condamné ses jeunes appas. Au Ciel elle a rendu sa vie, Et doucement s'est endormie Sans murmurer contre ses lois. Ainsi le sourire s'efface; Ainsi meurt, sans laisser de trace, Le chant d'un oiseau dans les bois 1 . (Melanges,) t.
Seite 46 - Vieillards, femmes, enfants accouroient vers le temple. Là préside un mortel dont la voix et l'exemple Maintiennent dans la paix ses heureuses tribus, Un prêtre, ami des lois et zélé sans abus, Qui, peu jaloux d'un nom, d'une orgueilleuse mitre, Aimé de son troupeau, ne veut point d'autre titre, Et, des apôtres saints fidèle imitateur, A mérité comme eux ce doux nom de pasteur. Jamais dans ses discours une fausse sagesse Des fêtes du hameau n'attrista l'allégresse.
Seite 49 - Quel spectacle ! d'abord un sourd gémissement Sur le fatal enclos erra confusément. Bientôt les vœux, les cris, les sanglots retentissent; Tous les yeux sont en pleurs , toutes les voix gémissent ; Seulement...
Seite 55 - Tous deux du lit assiègent le chevet ; Leurs petits bras étendus vers leur mère, Leurs yeux naïfs, leur touchante prière, D'un seul baiser implorent le bienfait. Céline alors, d'une main caressante, Contre son sein les presse tour à tour, Et de son cœur la voix reconnaissante Bénit le ciel et rend grâce à l'amour : Non cet amour que le caprice allume, Ce fol amour qui, par...
Seite 48 - Et de jeunes beautés, qui, sous l'œil maternel, Adoucissent encor par leur voix innocente De la religion la pompe attendrissante ; Cet orgue qui se tait, ce silence pieux, L'invisible union de la terre et des cieux, Tout enflamme, agrandit, émeut l'homme sensible...
Seite 32 - II fit beugler Achille, Agamemnon, II fit hurler la reine Clytemnestre , II fit ronfler l'infatigable orchestre. Du coin du roi les antiques dormeurs Se sont émus à ses longues clameurs, Corresf.