Oeuvres complètes de Voltaire: -8. Théâtre

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Carez, Thomine et Fortic, 1820
 

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Seite 31 - Œnone, la rougeur me couvre le visage: Je te laisse trop voir mes honteuses douleurs; Et mes yeux, malgré moi, se remplissent de pleurs.
Seite 108 - Cet organe des dieux est-il donc infaillible? Un ministère saint les attache aux autels ; Ils approchent des dieux , mais ils sont des mortels. Pensez-vous qu'en effet au gré de leur demande Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende? Que sous un fer sacré des taureaux gémissants Dévoilent l'avenir à leurs regards perçants, Et que de leurs festons ces victimes ornées Des humains dans leurs flancs portent les destinées? Non , non : chercher...
Seite 66 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Seite 315 - Si dans le sein de Rome il se trouvait un traître Qui regrettât les rois et qui voulût un maître , Que le perfide meure au milieu des tourments; Que sa cendre coupable, abandonnée aux vents, Ne laisse ici qu'un nom plus odieux encore Que le nom des tyrans que Rome entière abhorre.
Seite 48 - Donner aux auteurs de nouvelles rimes, ce serait leur donner de nouvelles pensées ; car l'assujettissement à la rime fait que souvent on ne trouve dans la langue qu'un seul mot qui puisse finir un vers : on ne dit presque jamais ce qu'on voulait dire...
Seite 256 - ... la société Permet ces entretiens remplis de liberté : Le plus souvent ici l'on parle sans rien dire; Et les plus ennuyeux savent s'y mieux conduire. Je connais cette cour : on peut fort la blâmer; Mais lorsqu'on y demeure, il faut s'y conformer : Pour les femmes surtout, plein d'un égard extrême. Parlez-en rarement, encor moins de vous-même. Paraissez ignorer ce qu'on fait, ce qu'on dit; Cachez vos...
Seite 10 - prenne la liberté de vous offrir les faibles essais de ma » plume. Heureux si , encouragé par vos bontés , je puis « travailler long-temps pour Votre Altesse Royale , dont - » la conservation n'est pas moins prècieuse h ceux qui » cultivent les beaux-arts, qu'à toute la France, dont » elle est les délices et l'exemple.
Seite 255 - Le premier pas, mon fils, que l'on fait dans le monde, Est celui dont dépend le reste de nos jours : Ridicule une fois , on vous le croit toujours ; L impression demeure.
Seite 113 - Dieux puissants! je ne sais si c'est faveur ou haine, Mais sans doute pour moi contre eux vous combattiez ; Et l'un et l'autre enfin tombèrent à mes pieds. L'un d'eux, il m'en souvient, déjà glacé par l'âge. Couché sur la poussière, observait mon visage ; II me tendit les bras, il voulut me...
Seite 16 - Vient-il de la province une satire fade, D'un plaisant du pays insipide boutade? Pour la faire courir on dit qu'elle est de moi: Et le sot campagnard le croit de bonne foi.

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