Le prisonnier de Chillon, Lara, Parisina: poèmesAmyot, 1862 - 228 Seiten |
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Le Prisonnier De Chillon, Lara, Parisina: Poèmes George Gordon Byron Baron Byron Keine Leseprobe verfügbar - 2019 |
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Seite 153 - Au pied de l'échafaud j'essaie encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure, en cercle promenée, Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière ! Avant que...
Seite 216 - Avee, ou sans raison, bien des fois dans sa vie. Paris me semble avoir un notable défaut, Un défaut capital, désastreux, et qu'il faut Attribuer peut-être à ces moissons brillantes De mérites hors ligne, et de vertus puissantes Dont la France, dit-on, lui fournit l'élément. De tant de biens comblé, Paris, trop fréquemment, Fait, pour ses propres fils, preuve d'indifférence; Et la plante à laquelle il a donné naissance, Si le hasard, ou bien un éclat merveilleux, Sur elle forcément...
Seite 218 - En deux ans, je devais voir finir mon exil ; Ce serait court; aussi, mon dessein était-il De vivre quelque peu retiré. La nature Doit toujours enchanter une âme simple et pure, Me disais-je; eh bien donc ! pourquoi, pendant deux ans Ne pas en savourer tous les enchantements? Je veux connaître à fond cette antique Lorraine, Pittoresque pays, province toute pleine De sites merveilleux et de vieux monuments. Cent moyens s'offriront d'employer les moments ; Et je n'aurai qu'à faire un pas dans...
Seite 216 - L'ornteur s'indignait de voir cette jeunesse Pour laquelle on prodigue, argent, soins et tendresse, Aller gaiement porter ses talents à Paris, Et celui-ci, sans honte, en recueillir les fruits. Je pourrais m'offenser de certaine parole Qui fut lancée alors contre la métropole ; Car je suis un enfant de la grande cité. Mais, le moment n'est plus de paraître irrité, Et la plainte à présent serait inopportune. D'ailleurs, j'ai bien aussi ma petite rancune Contre la grande ville, et je veux en...
Seite 3 - Où la trouverai-je, est-ce dans la plaine, Est-ce au fond des bois pleins de verts abris, Est-ce au pied des monts où la marjolaine Berce au vent du soir ses bouquets fleuris? Dieu m'en est témoin, fût-ce au bout du monde, Je t'irais cueillir, ô charmante fleur, Je t'irais cueillir, blanche, rose ou blonde, Fleur au doux parfum, qui guéris le cœur! Je te presserais sur mes lèvres mornes, Je...
Seite 216 - Contre la grande ville, et je veux en ce jour Me donner le plaisir de blâmer à mon tour. Le plus sage de nous éprouve cette envie, Avec ou sans raison, bien des fois dans sa vie. Paris me semble avoir un notable défaut, Un défaut capital, désastreux, et qu'il faut Attribuer peut-être à ces moissons brillantes De mérites hors ligne, et de vertus puissantes Dont la France, dit-on, lui fournit l'élément. De tant de biens comblé, Paris, trop fréquemment, Fait pour ses propres fils preuve...
Seite 217 - Écrit un long artiele, admirablement fait, Et dont l'auteur, sans doute, afin d'être plus juste, Parlait fort peu de moi, mais beaucoup de Salluste; Le publie demeurait toujours indifférent, Je ne voyais, hélas ! s'ouvrir nul corps savant ; Pas même, j'en conviens, l'Institut catholique, Et cependant, d'aimer un bon livre il se pique : Enfin, parmi les grands et merveilleux esprits Dont le' bruyant essaim tourbillonne à Paris, Gens de lettres, savants, penseurs, économistes, Critiques, historiens,...
Seite 220 - Pour moi le temps d'exil, (puis-je ainsi l'appeler?) Sans la moindre amertume aura pu s'écouler. De loin, je m'en faisais une assez triste image, Qui même, par moment, ébranlait mon courage; Eh bien ! dans l'avenir maintenant je me vois Le regrettant peut-être, et répétant parfois : Oui, j'avais à Nancy trois choses désirables Pour tout homme de goût ; relations aimables, Aliments de l'esprit, et plaisirs délicats; Puis, quelques ans de moins, me dirai -je tout bas.
Seite 217 - Court risque de sécher et de monter en graine, Sans que de la cueillir on se donne la peine. Ce destin, que Paris réserve à ses enfants, Quand Dieu ne leur a pas aecordé les talents Hardis et vigoureux, qui se font faire place, A force de mérite, ou peut-être d'audace, Je l'ai subi; j'en fais moi-même ici l'aveu. Auteur d'humbles écrits, qu'on lisait... moins que peu, Tranchons le mot; mais où pourtant quelques personnes S'obstinaient à trouver des choses assez bonnes, Je vivais inconnu,...