Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon: Mémoires

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M. Bossange et cie., 1823
 

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Seite 176 - Capitule, y placer avec honneur les statues des héros qui le rendirent célèbre ; réveiller le peuple romain, engourdi par plusieurs siècles d'esclavage : tel sera le fruit de nos victoires. Elles feront époque dans la postérité : vous aurez la gloire immortelle de changer la face de la plus belle partie de l'Europe. Le peuple français, libre, respecté du monde entier, donnera à l'Europe une paix glorieuse, qui l'indemnisera des sacrifices de toute espèce qu'il a faits depuis six ans....
Seite 175 - Dira-t-on de nous que nous avons su vaincre, mais que nous n'avons pas su profiter de la victoire? La postérité nous reprochera-t-elle d'avoir trouvé Capoue dans la Lombardie? Mais je vous vois déjà courir aux armes : un lâche repos vous fatigue ; les journées perdues pour la gloire le sont pour votre bonheur.
Seite 175 - Eh bien , partons ! nous avons encore des marches forcées à faire, des ennemis à soumettre, des lauriers à cueillir, des injures à venger. Que ceux qui ont aiguisé les poignards de la guerre civile en France, qui ont lâchement assassiné nos ministres, incendié nos vaisseaux à Toulon tremblent ; l'heure de la vengeance a sonné.
Seite 63 - Convention, et y manifestaient hautement leur opinion. La Convention cependant croyait encore que toute cette agitation se calmerait aussitôt que les provinces auraient manifesté leur opinion par l'acceptation de la Constitution et des lois additionnelles. Elle...
Seite 258 - Les ministres de l'empereur, achetés par l'or de l'Angleterre, le trahissent; ce malheureux prince ne fait pas un pas qui ne soit une faute. « Vous voulez la paix ; les Français combattent pour elle. Nous ne passons sur votre territoire que pour obliger la cour de Vienne de se rendre au vœu de l'Europe désolée et d'entendre les cris de ses peuples.
Seite 59 - Les salons étaient ouverts, on y discourait sans crainte; les communications étaient devenues plus faciles avec l'extérieur; la perte de la république se tramait publiquement. La Révolution était vieille, elle avait froissé bien des intérêts : une main de fer avait pesé sur les individus. Bien des crimes avaient été commis : ils furent tous relevés avec acharnement...
Seite 175 - Nous avons encore des marches forcées à faire, des ennemis à soumettre, des lauriers à cueillir, des injures à venger! •• Que* ceux qui ont aiguisé les poignards de la guerre civile en France, qui ont lâchement assassiné nos ministres, incendié nos vaisseaux à Toulon, tremblent : l'heure de la vengeance a sonné!
Seite 175 - ... célébrée dans toutes les communes de la République. Là, vos pères, vos mères, vos épouses, vos sœurs, vos amantes se réjouissent de vos succès et se vantent avec orgueil de vous appartenir. Oui , soldats, vous avez beaucoup fait; mais ne vous reste-t-il donc plus rien à faire?
Seite 174 - Soldats ! vous vous êtes précipités comme un torrent du haut de l'Apennin ; vous avez culbuté, dispersé, tout ce qui s'opposait à votre marche. Le Piémont, délivré de la tyrannie autrichienne, s'est livré à ses sentiments naturels de paix et d'amitié pour la France. Milan est à vous, et le pavillon républicain flotte dans toute la Lombardie. Les ducs de Parme et de Modène ne doivent leur existence politique qu'à votre générosité.
Seite 197 - L'armée française passe, pour les poursuivre, sur le territoire de la République de Venise ; mais elle n'oubliera pas qu'une longue amitié unit les deux Républiques. La religion, le gouvernement, les usages, les propriétés seront respectés.

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