L'Europe depuis l'avénement du roi Louis-Philippe, Band 6

Cover
Comptoir des Imprimeurs-unis, 1845 - 482 Seiten
 

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 239 - Quand de généreux citoyens viennent rivaliser avec les plus braves soldats de zèle et d'intrépidité, le gouvernement serait coupable en effet de ne pas déployer tous les moyens qui lui appartiennent pour protéger efficacement leurs propriétés , leur industrie , leurs familles , leurs personnes lâchement assassinées du haut des fenêtres de la ville dont la prospérité est leur ouvrage. Ce n'est pas assez que la force matérielle ait anéanti aujourd'hui sur tous les points la révolte...
Seite 223 - ... de places, d'honneurs, de richesses. Je désire, en ce qui me concerne, échapper une fois pour toutes à d'aussi ignobles soupçons. Je déclare donc qu'il ne sera au pouvoir de Votre Majesté, ni demain, ni dans un an, ni jamais, de rien faire pour moi ; que jamais, et je donne à ce terme le sens le plus étendu, je n'accepterai aucun des emplois grands ou petits, dont le gouvernement dispose; qu'aussitôt que l'état du pays me permettra de quitter sans déshonneur les fonctions législatives...
Seite 162 - ... sûreté au dehors, comme de son affermissement au dedans. » L'ordre est donc la pensée de M. Périer; la paix en sera le prix; il se dévoue à cette grande pensée. Je dis, Messieurs, qu'il se dévoue; là est l'héroïsme. A tout risque, il veut sauver l'ordre, sans considérer s'il se perd lui-même, sans trop compter sur le succès, sans détourner son regard vers la gloire qui devait être sa récompense.
Seite 314 - ... difFérens états , mais même l'existence de toute la Confédération , le contact permanent où se trouvent les états de l'Allemagne, l'immense quantité de feuilles et d'écrits révolutionnaires qui inondent ce pays, l'abus de la parole au sein même des chambres des états , les travaux journaliers d'une propagande qui, d'abord, se tenait soigneusement renfermée , mais qui, maintenant, ne rougit pas de se montrer au grand jour , et les tentatives infructueuses que faisait chaque gouvernement...
Seite 247 - Si l'on me transportait à Nantes pour me confronter (c'est l'expression) avec M. Berryer, je dirais, dans l'intérêt d'un tiers, tout ce que je sais de lui, et il sortirait blanc comme neige de ma déclaration. Quant à ma personne, je la livrerais sans parler, et l'on pourrait joindre, si l'on voulait, un dernier silence à mon silence. « Le capitaine Lanoue, mon cher ami, était Breton comme moi.
Seite 268 - ... terre et de mer, si ce n'est pareillement pour cause d'incompétence ou d'excès de pouvoir, proposée par un citoyen non militaire, ni assimilé aux militaires par les lois , à raison de ses fonctions.
Seite 163 - ... s'affaisse, elle sera durable ; car elle n'est point l'œuvre artificielle et passagère d'un parti qu'il ait servi ; il n'a servi que la cause de la justice, de la civilisation, de la vraie liberté dans le monde entier. Il a succombé trop tôt, que les bons citoyens, que les amis de l'humanité qu'il avait ralliés achèvent son ouvrage. Élevons sur sa tombe le drapeau de l'ordre ; ce sera le plus digne hommage que nous puissions rendre à sa mémoire.
Seite 246 - J'ai refusé tout serment à l'ordre politique actuel ; j'ai envoyé ma démission de ministre d'Etat et renoncé à ma pension de pair ; je ne puis donc être un traître ni un ingrat envers le gouvernement de Louis-Philippe. « Veut-on me prendre pour un ennemi ? Mais alors je suis un ennemi loyal et désarmé, un vaincu qui supporte la nécessité d'un fait sans demander grâce. Maintenant on m'appréhende au corps, et l'on m'interroge sur un prétendu crime ou délit politique dont je me serais...
Seite 419 - Si malgré ces considérations vous tirez sur la ville, la France et l'Angleterre exigeront des indemnités équivalentes aux dommages causés par le feu de la citadelle et des forts, ainsi que par celui des bâtiments de guerre. Il vous est impossible de ne pas prévoir vous-même que dans ce cas vous seriez personnellement responsable de la violation d'une coutume respectée par tous les peuples civilisés et des malheurs qui en seraient la suite.
Seite 163 - Messieurs, qu'il se dévoue : là c'est l'héroïsme. A tout risque il veut sauver l'ordre , sans considérer s'il se perd lui-même , sans trop compter sur le succès , sans détourner son regard vers la gloire qui devait être sa récompense. Dans cette noble carrière , soutenu par les vœux, par la confiance, par les acclamations presque...

Bibliografische Informationen