Travaux de l'Académie nationale de Reims, Bände 67-68

Cover

Im Buch

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 242 - Malherbe l'a conté. Ces deux rivaux d'Horace, héritiers de sa lyre, Disciples d'Apollon, nos maîtres, pour mieux dire...
Seite 303 - J'envie, en écrivant, le sort de Pelletier. 35 Bienheureux Scudéri 1 dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume ! Tes écrits, il est vrai, sans art et languissants, Semblent être formés en dépit du bon sens...
Seite 242 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Seite 269 - LE RENARD ET LES RAISINS. CERTAIN renard gascon, d'autres disent normand, Mourant presque de faim , vit au haut d'une treille Des raisins , mûrs apparemment, Et couverts d'une peau vermeille. Le galant en eût fait volontiers un repas ; Mais comme il n'y pouvait atteindre : Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.
Seite 243 - C'était à vous de suivre , au vieillard de monter. Messieurs, dit le meunier, il vous faut contenter. L'enfant met pied à terre , et puis le vieillard monte. Quand trois filles passant, l'une dit : C'est grand'honte Qu'il faille voir ainsi clocher ce jeune fils , Tandis que ce nigaud , comme un évêque assis , Fait le veau sur son âne , et pense être bien sage. Il n'est, dit le meunier, plus de veaux à mon âge : Passez votre chemin, la fille, et m'en croyez.
Seite 244 - Le meunier repartit : Je suis âne , il est vrai , j'en conviens , je l'avoue ; Mais que dorénavant on me blâme , on me loue, Qu'on dise quelque chose ou qu'on ne dise rien , J'en veux faire à ma tête.
Seite 279 - La gent trotte-menu s'en vient chercher sa perte. Un. rat, sans plus, s'abstient d'aller flairer autour : C'était un vieux routier, il savait plus d'un tour ; Même il avait perdu sa queue à la bataille. — Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille, 45 S'écria-t-il de loin au général des chats : Je soupçonne dessous encor quelque machine. Rien ne te sert d'être farine ; Car, quand tu serais sac, je n'approcherais pas.
Seite 233 - L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux Lion se déchire lui-même, Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs, Bat l'air, qui n'en peut mais; et sa fureur extrême Le fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.
Seite 246 - Parbleu! dit le meunier, est bien fou du cerveau Qui prétend contenter tout le monde et son père.
Seite 243 - Il fait monter son fils, il suit, et d'aventure Passent trois bons marchands. Cet objet leur déplut. Le plus vieux au garçon s'écria tant qu'il put : « Oh là ! oh ! descendez, que l'on ne vous le dise, Jeune homme, qui menez laquais à barbe grise. C'était à vous de suivre, au vieillard de monter.

Bibliografische Informationen