Histoire de la science politique dans ses rapports avec la morale, Band 1

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Ballière, 1887
 

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Seite xlii - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Seite 272 - Je vous donnerai les clefs du royaume des cieux; et tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
Seite 266 - Prenez mon joug sur vous , et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes , car mon joug est doux, et mon fardeau léger.
Seite 478 - Médicis, il était forcé, dans l'oppression de sa patrie, de déguiser son amour pour la liberté. Le choix seul de son exécrable héros manifeste assez son intention secrète; et l'opposition des maximes de son livre du Prince à...
Seite 275 - Il n'ya ni Gentil ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni maître, mais il ya en toutes choses et pour tous le Christ.
Seite 129 - L'ATHÉNIEN. Citoyens, leur dirons-nous, Dieu, suivant une ancienne tradition ', est le commencement, le milieu et la fin de tous les êtres; il marche toujours en ligne droite, conformément à sa nature, en même temps qu'il embrasse le monde; la Justice le suit, toujours prête à punir les infracteurs de la loi divine. Quiconque veut être heureux doit s'attacher à la justice, marchant humblement et modestement sur ses pas.
Seite lxxiii - On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la politique. Je réponds que non, et que c'est pour cela que j'écris sur la politique. Si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire ; je le ferais, ou je me tairais.
Seite cii - Il est le feu, le vent, le soleil, le génie qui préside à la lune, le roi de la justice, le dieu des richesses, le dieu des eaux, et le souverain firmament par sa puissance.
Seite 33 - Les uns travaillent de leur intelligence, les autres tra« vaillent de leurs bras. Ceux qui travaillent de leur intel« ligence gouvernent les hommes; ceux qui travaillent de « leurs bras sont gouvernés par les hommes. Ceux qui « sont gouvernés par les hommes nourrissent les hommes ; « ceux qui gouvernent les hommes sont nourris par les « hommes. » C'est la loi universelle du monde 2.
Seite 490 - Machiavel en faveur de son opinion , est celle que nous connaissons déjà : c'est que les hommes sont méchants, et que l'homme qui veut être bon n'est pas en sûreté au milieu d'eux. « Comme tous les hommes, dit-il, sont toujours prêts à manquer à leur parole , le prince ne doit pas se piquer d'être plus fidèle à la sienne. » On voit sous quel aspect Machiavel se représente la société : homo homini lupus voilà sa devise.

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