Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

gaison. Ex.: fondo-jo-me, transpercer; fude-je-me, briser. Mais plusieurs sont des verbes réfléchis. Ex.: lasha-ja-me, se briser; conto-ho-jo-me, se fendre; fiyente-he-je-me, se crevasser; debke-je-me, se délier.

148. On trouve également un certain nombre de verbes actifs ou réfléchis formés par la suffixation de -lja, -ljo, −lje, -rja, −rjo, -rja, −mja. Ex.: kambu-lja-me, être humide; nilta-lja-me, panser un blessé; dokdo–rja-me, sauter; uya-lja-me, s'entortiller; dekde-lje-me, s'éveiller; sunggelje-me, se plier; aca-mja-me, amasser.

Le suffixe -la dont -rja, -nja et -mja, paraissent être autant de substituts, est phonétiquement identique à -lta, (la-tsa) suffixe coopératif et réciproque des verbes mongols. 149. Enfin, on trouve des verbes formés par la suffixation de -lxa, -rxa. Ex.: cece-rxe-me, cece-re-me. tendre l'arc avec effort; ciha-lxa-me, ciha-la-me, agir à sa guise; debderxe-me; debme-re-me, voltiger; dukdu-rxe-me, dukdu-res'enfler.

me,

Ces verbes peuvent être considérés comme des intensifs des formes en -re, -le. Voir § 43.

150. Les suffixes caractéristiques des diverses conjugaisons donnent naissance en s'agglutinant entre eux, à des conjugaisons complexes. Ex.: tuwa-bu-me, montrer; tuwabu-na-me, aller montrer; tuwa-na-bu-me, faire aller montrer.

On peut former des verbes ayant jusqu'à quatre suffixes. Ex.: tuwa-xa-ta-na-bu-me, faire aller observer (thème tuwa-(me), regarder.)

DÉCLINAISON DU VERBE.

151. Mode indéfini. Les formes verbales qui constituent le mode indéfini (Participe présent I, Participe présent II, Participe parfait, Participe imparfait, Gérondifs et Noms verbaux) sont en réalité des Substantifs et des Adjectifs.

152. Le Participe présent I (Supin Ier de M. Kaulen,

Infinitif du P. Amyot) est formé par la suffixation au thème, de la particule -me. Ex.: aga-me, pleuvant; baica-me, cherchant; bisara-me, inondant; obo-bu-me, faisant laver, étant lavé.

Cette forme, bien qu'elle ne soit pas absolument indéclinable, correspond au participe osmanli en -r (seve-r, aimant) et au gérondif mongol en -n (abun-n, prenant).

Le participe présent I fait fonction d'infinitif et de supin. 153. Le participe parfait est formé par la suffixation au thème, de -ha, -ho,-he, et pour un certain nombre de verbes, de -ka, -ko, -ke. Ce temps exprime que l'action, soit active, soit passive, est complétement terminée. Ex.: ara-ha, ayant écrit, ayant été écrit; obo-ho, ayant lavé, ayant été lavé; bekte-ke, ayant redouté, ayant été redouté.

Le participe parfait fait fonction d'aoriste.

REM. I. Les thèmes qui sont terminés par un a font leur part. parf. en -ha, −ka; ceux qui sont terminés par un o le font en -ho, -ko; ceux dont la voyelle finale est e se suffixent -he ou -ke. Les thèmes terminés en i ou en u font leur part. parf. en -ha, -ka, à moins que la voyelle pénultième ne soit un e ou un u. Ex.: wa+ nuha, dali-bu-ha, enggele-by-he. REM. II. Les verbes qui font leur part. parf. en -ka, -ko, -ke, sont: adaname, accompagner; amjame, commencer de nouveau; arsume, germer; ebereme, ôter; eldeme, briller; iktame, amonceler; isime, s'approcher, être nécessaire (isime, arracher, fait son part. parf. en -ha); ubaliyame, changer; usame, être triste; kôbulime, changer; gereme, briller; gohorome, recourber les doigts; hamime, s'approcher; hafume, pénétrer; baktume, contenir; bayame, être riche; bektereme, redouter; bereme, être stupéfait; sakdame, vieillir; saharame, noircir; xarame, blanchir; tuheme, tomber; tulime, outrepasser; tucime, sortir; dosime, entrer; duleme, passer en avant; layame, se flétrir; ciksime, atteindre; ciktarame, être à l'aise; colgorome, surpasser; jalume, remplir; jeme, manger; fosome, resplendir; fodorome, se hérisser, s'opposer; fuseme, fourmiller; wasime, descendre; wesime, monter.

154. Le participe imparfait est formé par la suffixation au thème, de -ra, −ro, -re. Ce temps exprime que l'action, soit active, soit passive, n'est pas terminée. Ex.: ara-ra, écrivant, étant écrit, devant être écrit; obo-ro, lavant, etc.

Le participe imparfait fait fonction d'infinitif, de gérondif I, de présent et de futur de l'indicatif.

REM. Les thèmes forment leur part. imp. en -ra, -ro, -re, suivant que leur voyelle finale est a, o, ou e. Quand la dernière voyelle est l'une des neutres i, u, le part. imparfait se forme toujours en -re.

155.

Le gérondif I n'est autre que le participe imparfait. Le gérondif II est formé de ce participe suivi de la postposition de.

Le gérondif III est formé de ce même participe suivi de la postposition be.

Le gérondif IV est formé du participe parfait suivi de la postposition i.

Les deux gérondifs terminatifs sont formés par la suffixation au thème verbal de -tai, -tei, -tala, -tolo, -tele.

Le gérondif antérieur est formé par la suffixation au thème verbal de -nggala, -nggolv, -nggele.

Ex.: gér. I, oboro, de laver; gér. II, oborode, en lavant, à laver; gér. III, oborobe, le lavant, le laver; gér. IV, obohoi, par le laver; gér. terminatifs, bucetei, bucetele, jusqu'à mourir; gér. antérieur, afanggala, avant de combattre; tucinggele, avant de sortir.

REM. Les gérondifs terminatifs et le gérondif antérieur sont peu usités.

156. Noms verbaux. Le nom verbal parfait et le nom verbal imparfait se forment par la suffixation aux participes correspondants, de la particule invariable -ngge. Ex.: araha-ngge, oboho-ngge, arara-ngge, oboro-ngge.

Ces noms, déclinables comme les participes eux-mêmes, correspondent au participe osmanli en -duk. Ils ont la signification active et passive et font indifféremment fonction de participe, d'adjectif verbal et de substantif. Ex.: bucerengge, mourir, devant mourir, le mourant, la mort.

On sait que la consonne finale du participe osmanli en -duk, -dik, etc. est généralement considérée comme étant un raccourcissement du suffixe pronominal relatif ki. (Viguier. - Grammaire turque, chap. II, art. 2.) M. Schott voit de même dans la finale mandchou (-ng)-ge un suffixe de relation, et il va jusqu'à affirmer l'identité de ce suffixe avec -ki osmanli, -ke mongol et suomi, -kä et -gi lapons, ya et we mandchoux - yaburengge = l'allant-qui, l'aller-qui.

157. Quelques verbes possèdent une sorte de participe formé par la suffixation de -pi ou au part. près., après ellipse de la voyelle finale, ou directement au thème. Ex.: sam-pi, étendu, allongé; wem-pi, se changeant; hôwaliyapi, réuni, concordant; jalu-pi, rempli; jala-pi, discontinuant; yum-pi, adonné à la paresse; jom-pi, pensant; fum-pi, stupéfié, raidi; colgoro-pi, distingué, signalé. 158. Le participe présent II appartient à la déclinaison verbale dite périphrastique.

[ocr errors]
[ocr errors]

159. Mode indicatif. - Le présent de l'indicatif se forme du participe présent 1, à l'aide du pronom personnel préposé et de la copule bi suffixée, après élision de la voyelle finale. Ex.: bi obo-m(e)—bi, moi lavant-est; si obo–m(e) -bi, toi lavant-est; ere obo-m(e)-bi, celui-ci lavant-est; be obo-m(e)-bi, nous lavant-est, etc.

Conformément à l'ordre logique de la proposition, on indique d'abord l'auteur de l'action, c'est-à-dire le sujet. Vient ensuite l'attribut et, après lui, la copule qui est invariable, de telle sorte que le verbe n'a pas de nombre. Habituellement, on se dispense d'énoncer le pronom personnel, ce qui fait qu'à première vue, le verbe n'a pas non plus de personnes.

Le présent fait fonction de futur.

A côté de ce présent en -mbi, il en a existé originellement un autre qui était formé du participe imparfait par la préposition du pronom personnel et la simple postposition de -bi. Ex.: bi oboro bi, moi lavant est, moi devant laver est. Cet emploi du participe imparfait s'est conservé, dans le présent du tongouse, à la troisième personne du singulier et

aux trois personnes du pluriel. Ex.: songo-ro (-n), il pleure; songo-ro (−wun), nous pleurons, songoro −(sun), songo–rn.

Le participe imparfait précédé du pronom personnel fait fonction de futur.

[ocr errors]

160. Le parfait de l'indicatif se forme du participe parfait, à l'aide du pronom personnel préposé et de la copule bi postposée ou suffixée. Ex.: bi oboho bi, bi obohobi, moi ayant lavé est.

161.- Mode impératif. L'impératif est formé par le thème verbal soit simple, soit dérivé. Ex.: obo, lave; obobu, fais laver; obono, vas laver; obonji, viens laver.

Quelques verbes forment leur impératif irrégulièrement: tucime, sortir, tucinu, sors; jeme, manger, jefu; gaime, prendre, gaisu; baime, chercher, baisu; bime, être, bisu; wasime, descendre, wasinu; wesime, monter, wesinu; ome, être, oso; jime, venir, jio ou ju.

On supplée aux première et troisième personnes par l'optatif suffixé de -ni, -genekini, qu'il aille, ou par le subjonctif suffixé de -no, -genecina, qu'il aille, allez, allons. 162. L'optatif I présent est formé par la suffixation de -ki. Ex.: bi oboki, que je lave! si oboki que tu laves!

163. Le subjonctif I présent est formé par la suffixation de -ci. Ex.: bi obo-ci, que je lave; si obo-ci, que tu laves. Précédé de l'une des conjonctions aikabade, aika, le subjonctif exprime la condition représentée par si ». Ex.: bi aika obo-ci, si je lave.

Suivi de la conjonction tetendere, le même subjonctif exprime la relation de causalité représentée par puisque ». Ex.: bi obo-ci tetendere, puisque je donne.

REM. Les conjonctions aikabade et aika sont souvent sous-entendues.

164. L'adversatif I présent est formé du subjonctif par la suffixation de -be.-Ex.: bi obo-ci-be, quoique je lave. La conjonction udu, quoique, précède souvent ce temps. Ex.: bi udu obocibe, quoique je lave.

[ocr errors]

165. Le copulatif qui est formé par la suffixation au thème, de la particule -fi, n'exprime par lui-même ni

« ZurückWeiter »