Magasin littéraire et scientifique, Band 14,Teil 1

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Typogr. S. Leliaert, A. Siffer et cie., 1897
 

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Beliebte Passagen

Seite 161 - Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige! Juge de toutes choses, imbécile ver de terre ; dépositaire du vrai, cloaque d'incertitude et d'erreur; gloire et rebut de l'univers.
Seite 66 - Théâtre-Français on l'a défiguré, Quand vous aurez crié sept fois à l'athéisme, Sept fois au contresens et sept fois au sophisme, Vous n'aurez pas prouvé que je n'ai pas pleuré.
Seite 262 - Le loto, quoi que l'on en dise, Sera fort longtemps en crédit ; C'est l'excuse de la bêtise, Et le repos des gens d'esprit. Ce jeu vraiment philosophique Met tout le monde de niveau ; L'amour-propre si despotique, Dépose son sceptre au loto . Esprit, bon goût, grâce et saillie, Seront nuls tant qu'on y jouera. Luxembourg, quelle modestie ! Quoi 1 vous jouez à ce jeu-là ? Le cercle fut court ; à huit heures on nous :ongédia.
Seite 47 - Vouloir donner à la prose le rythme du vers (en la laissant prose et très prose) et écrire la vie ordinaire comme on écrit l'histoire ou l'épopée (sans dénaturer le sujet) est peut-être une absurdité. Voilà ce que je me demande parfois. Mais c'est peut-être aussi une grande tentative et très originale!
Seite 51 - L'histoire d'Hérodias, telle que je la comprends, n'a aucun rapport avec la religion. Ce qui me séduit là-dedans, c'est la mine officielle d'Hérode (qui était un vrai préfet) et la figure farouche d'Hérodias, une sorte de Cléopâtre et de Maintenon. La question des races dominait tout.
Seite 162 - Connaissez donc *, superbe, quel paradoxe vous êtes à vous-même. Humiliez-vous, raison impuissante; taisez-vous, nature imbécile : apprenez que l'homme passe infiniment l'homme, et entendez de votre maître votre condition véritable que vous ignorez. Écoutez Dieu.
Seite 159 - C'est alors qu'apparut, tout hérissé de flèches, Rouge du flux vermeil de ses blessures fraîches, Sous la pourpre flottante et l'airain rutilant, Au fracas des buccins qui sonnaient leur fanfare, Superbe, maîtrisant son cheval qui s'effare, Sur le ciel enflammé, l'Imperator sanglant.
Seite 147 - Et c'est en toute vérité que, le 3 août i852, il mandait à sa cousine, la vicomtesse du Plessis : « Quand par hasard vous vous occuperez de votre cousin, vous ferez bien de vous informer, car je crois que vous ignorez ce qu'il a fait. On vous dira: pendant dix-huit ans, il a résisté à toutes les séductions comme grâces, marques d'estime, et même d'attention, de la famille d'Orléans. Il n'ya rien qui ne lui ait été offert sous ce règne. On lui a offert la pairie, il refusa (i).
Seite 159 - ECOUTEZ la chanson bien douce Qui ne pleure que pour vous plaire. Elle est discrète, elle est légère : Un frisson d'eau sur de la mousse ! La voix vous fut connue (et chère?), Mais à présent elle est voilée Comme une veuve désolée, Pourtant comme elle encore...
Seite 351 - Toi qui bats de ton flux fidèle La roche où j'ai ployé mon aile, Vaincu, mais non pas abattu, Gouffre où l'air joue, où l'esquif sombre, Pourquoi me parles-tu dans l'ombre? O sombre mer, que me veux-tu? Tu n'y peux rien! Ronge tes digues, Épands l'onde que tu prodigues, Laisse-moi souffrir et rêver; Toutes les eaux de ton abîme, Hélas!

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