Souvenirs sur Mirabeau et sur les deux premières assemblées législativesLibrairie de Charles Gosselin, et chez Hector Bossange, 1832 - 486 Seiten |
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
amis Anecdotes Angleterre assemblée assemblée nationale assez aurait avaient Barnave beau Brissot c'était caractère Champfort CHAPITRE citoyens Clavière clergé comité comte Condorcet connaissait constitution conversation cour Courrier de Provence croyait D'André déclarer décret députés dîner disait discours dit-il donner duc d'Orléans Duchâtelet Dumont Dumouriez Duroverai écrit états-généraux eût évènemens faisait Garat Genève Gensonné girondistes gouvernement guerre homme j'ai j'avais j'étais jacobins jamais jour l'Angleterre l'assem l'assemblée nationale l'auteur l'avait l'esprit l'évêque Lafayette législative liaisons liberté Londres long-temps lui-même madame Roland Mallouet ment ministre Mira Mirabeau monarchie Monsieur motion n'avait n'était nation Necker noblesse objet opinion paraissait parler passer passions Pélin personnes Pétion peuple plaisir plan politique pouvait premier projet public rabeau raison républicain république révolution Reybaz rien Roland Romilly royaume s'était s'il Samuel Romilly séance royale sentimens sentiment serait seul Sieyes société sort talens Talleyrand tiers-état tion traits trouvé Versailles veto voilà voulait
Beliebte Passagen
Seite 456 - Si ceux qui ont donné ces conseils à notre roi avaient assez de confiance dans leurs principes pour les exposer devant nous, ce moment amènerait le plus beau triomphe de la vérité. L'état n'a rien à redouter que des mauvais principes...
Seite 458 - Sire , nous vous en conjurons au nom de la patrie, au nom de votre bonheur et de votre gloire, renvoyez vos soldats aux postes d'où vos conseillers les ont tirés : renvoyez cette artillerie , destinée à couvrir vos frontières ; renvoyez surtout les troupes étrangères, ces alliés de la nation, que nous payons pour défendre et non pour troubler nos foyers.
Seite 456 - France ne souffrira pas qu'on abuse le meilleur des rois, et qu'on l'écarte, par des vues sinistres, du noble plan qu'il a lui-même tracé. Vous nous avez appelés pour fixer, de concert avec vous, la constitution, pour opérer la régénération du royaume : l'Assemblée Nationale vient vous déclarer solennellement que vos vœux seront accomplis...
Seite 79 - Oui , c'est parce que le nom de peuple n'est pas assez respecté en France , parce qu'il est obscurci, couvert de la rouille du préjugé, parce qu'il nous présente une idée dont l'orgueil s'alarme, et dont la vanité se révolte , parce qu'il est prononcé avec mépris dans les chambres des aristocrates ; c'est pour cela même...
Seite 192 - Deux siècles de déprédations et de brigandages ont creusé le gouffre où le royaume est près de s'engloutir. Il faut le combler, ce gouffre effroyable ! Eh bien ! voici la liste des propriétaires français. Choisissez parmi les plus riches afin de sacrifier moins de citoyens; mais choisissez, car ne faut-il pas qu'un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple ? Allons, ces deux mille notables possèdent de quoi combler le déficit.
Seite 458 - Les députés de la nation sont appelés à consacrer avec vous les droits éminens de la royauté sur la base immuable de la liberté du peuple; mais, lorsqu'ils remplissent leur devoir, lorsqu'ils cèdent à la raison, à leurs sentimens, les exposeriez-vous au soupçon de n'avoir cédé qu'à la crainte? Ah! l'autorité que tous les cœurs vous défèrent est la seule pure, la seule inébranlable; elle est le juste retour de vos bienfaits et l'immortel apanage des princes dont vous êtes le modèle.
Seite 455 - SIRE, vous avez invité l'assemblée nationale à vous témoigner sa confiance ; c'était aller au-devant du plus cher de ses vœux. Nous venons déposer dans le sein de votre majesté les plus vives alarmes ; si nous en étions l'objet , si nous avions la faiblesse de craindre pour nous-mêmes, votre bonté daignerait encore nous rassurer, et même, en nous blâmant d'avoir...
Seite 81 - Ne voyez-vous pas qu'il vous faut le nom de peuple, parce qu'il donne à connaître au peuple que nous avons lié notre sort au sien ; ce qui lui apprendra à reposer sur nous toutes ses pensées, toutes ses espérances. Plus habiles que nous, les héros bataves, [qui fondèrent la liberté de leur pays, prirent le nom de gueux...
Seite 93 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Seite 458 - Ne croyez pas ceux qui vous parlent légèrement de la nation , et qui ne savent que vous la représenter selon leurs vues : tantôt insolente, rebelle, séditieuse; tantôt soumise, docile au joug, prompte à courber la tête pour le recevoir. Ces deux tableaux sont également infidèles. Toujours prêts à vous obéir, sire, parce que vous commandez au nom des lois, notre fidélité est sans bornes comme sans atteinte.