Memoires et correspondance pour servir à l'histoire de la révolution française, Band 1

Cover
 

Ausgewählte Seiten

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 213 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Seite 176 - Le peuple anglais pense être libre , il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien.
Seite 46 - Ces morceaux postiches sont faciles à distinguer par le style et par leur virulence. J'en ai vu l'état et le prix entre les mains de MD, ancien receveur des finances, qui conclut le marché entre Raynal et Diderot. Ce dernier reçut de son confrère 10,000 livres tournois pour ces amplifications convulsives...
Seite 282 - Déclarer encore et avec force, à l'Assemblée nationale, aux corps administratifs, aux ministres, aux municipalités, aux individus, qu'on les rendra personnellement et particulièrement responsables, dans leurs corps et biens, de tous attentats commis contre la personne du roi , contre celle de la reine et de leur famille, contre les vies et propriétés de tous les citoyens quelconques.
Seite 210 - La constitution, c'est la volonté géné« raie, reprit le premier porteur de parole. La loi, c'est « l'empire du plus fort. Vous êtes sous l'empire du plus « fort, et vous devez vous y soumettre. Nous vous expri« mons la volonté de la nation, et c'est la loi.
Seite 214 - ... gouvernement légal et régulier , dont le Roi, dans son abnégation paternelle, avait lui-même posé les fondements, nul n'a fait, n'a exprimé de vœu plus ardent et plus désintéressé pour le succès d'une si noble entreprise. Mais si l'amour prétendu de la révolution n'est qu'un cri...
Seite 341 - Ces maximes étaient un assez bon commentaire du fameux décret rendu trois jours auparavant par lequel on accordait fraternité et .secours à tous les peuples qui voudraient recouvrer leur liberté. Ainsi...
Seite 178 - ... arrêts. Crois ou meurs, voilà l'anathème que prononcent des esprits ardents; ils le prononcent au nom de la liberté ; mais sans l'appui des lois où existerait cette liberté? A qui répondre de ses pensées et de ses publications? Vainement au milieu de tant d'écueils, prendrait-on pour guide la modération : elle est devenue un crime; en vain chercherait-on avec candeur l'intérêt public et la vérité; tant de plumes corrompues profanent ces noms sacrés qu'il faut les profaner comme...
Seite 161 - Le débat public a changé de face. Il ne s'agit plus que très secondairement du Roi, du despotisme et de la constitution; c'est une guerre entre le Tiers État et les deux autres ordres, contre lesquels la Cour a soulevé les villes.
Seite 394 - Tout ce qui est indispensable pour la conserver est une propriété commune à la société entière. Il n'ya que l'excédent qui soit une propriété individuelle et qui soit abandonné à l'industrie des commerçants.

Bibliografische Informationen