Rousseau und die deutsche Geschichtsphilosophie: ein Beitrag zur Geschichte des deutschen Idealismus, Band 79

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G.J. Göschen, 1890 - 340 Seiten
 

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Seite 28 - Le droit civil étant ainsi devenu la règle commune des citoyens , la loi de nature n'eut plus lieu qu'entre les diverses sociétés , où , sous le nom de droit des gens , elle fut tempérée par quelques conventions tacites pour rendre le commerce possible et suppléer à la commisération naturelle , qui , perdant de société à société presque toute la force qu'elle avait d'homme à homme , ne réside plus que dans quelques grandes âmes cosmopolites qui franchissent les barrières imaginaires...
Seite 137 - Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants ; ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi.
Seite 291 - Puisqu'il nous faut absolument des livres, il en existe un qui fournit , à mon gré , le plus heureux traité d'éducation naturelle. Ce livre sera le premier que lira mon Emile; seul il composera durant long-temps toute sa bibliothèque, et il y tiendra toujours une place distinguée.
Seite 99 - Son âme, que rien n'agite, se livre au seul sentiment de son existence actuelle sans aucune idée de l'avenir, quelque prochain qu'il puisse être ; et ses projets , bornés comme ses vues, s'étendent à peine jusqu'à la fin de la journée.
Seite 12 - D'autres pourront aisément aller plus loin dans la même route , sans qu'il soit facile à personne d'arriver au terme; car ce n'est pas une légère entreprise de démêler ce qu'il ya d'originaire et d'artificiel dans la nature actuelle de l'homme, et de bien connaître un état qui n'existe plus , qui n'a peut-être point existé, qui probablement n'existera jamais , et dont il est pourtant nécessaire «l'avoir des notions justes pour bien juger de notre état présent.
Seite 311 - Projet de traité pour rendre la paix perpétuelle entre les souverains chrétiens, pour maintenir toujours le commerce libre entre les nations, pour affermir beaucoup davantage les maisons souveraines sur le trône. Proposé autrefois par Henry le Grand, roy de France : agréé par la Reine Elisabeth, par Jacques I, roi d'Angleterre, son successeur et par la plupart des autres Potentats d'Europe.
Seite 331 - PAR L'ACADÉMIE DE DIJON: Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la loi naturelle?
Seite 19 - ... le projet le plus réfléchi qui soit jamais entré dans l'esprit humain; ce fut d'employer en sa faveur les forces mêmes de ceux qui l'attaquaient, de faire ses défenseurs de ses adversaires, de leur inspirer d'autres maximes, et de leur donner d'autres institutions qui lui fussent aussi favorables que le droit naturel lui était contraire.
Seite 168 - Le satyre, dit une ancienne fable, voulut baiser et embrasser le feu, la première fois qu'il le vit; mais Prometheus lui cria: «Satyre, tu pleureras la barbe de ton menton, car il brûle quand on y touche».
Seite 121 - ... la froide raison n'a jamais rien fait d'illustre, et l'on ne triomphe des passions qu'en les opposant l'une à l'autre. Quand celle de la vertu vient à s'élever, elle domine seule et tient tout en équilibre. Voilà...

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