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a). Tête casquée, à gauche. R. Cheval à gauche; au dessus et au dessous, un annelet; devant le poitrail, une tige terminée par un annelet. Argent, 4 exemplaires.

pl. XVI, 5252; Inventaire général, no 24.

Atlas,

b) Bronze coulé au taureau cornupète. Diadème à deux barres. 2 exemplaires.

général, no 34.

Atlas, pl. XVI, 5368; Inventaire

c) Bronze coulé au type du prétendu hippocampe, 1 exemplaire (pl. XIII, 5).

général, no 37.

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Atlas, pl. VII, 2935; Inventaire

2o Une monnaie en bronze de la colonie de Nîmes, au type du crocodile. Inventaire général, p. 36.

Deux de ces monnaies (deniers d'argent, type a), gisaient près de l'angle opposé à l'escalier, à l'intérieur de la maison. Les autres ont été recueillies également à l'intérieur de cette même pièce. Les unes et les autres se trouvaient à peu près au niveau de l'aire de l'habitation.

3° Une belle clef de coffret, à anneau, en bronze coulé (pl. XIV, 18). Long. 0042, larg. 0021. Ce même modèle est assez fréquent à l'époque romaine.

4° Deux moitiés de fibules à double ressort, en bronze (pl. XIV, 1 et 2). Comme le talon manque, il n'est pas possible d'en déterminer le type exact. Mais elles appartiennent à la série dite de la Tène.

5° L'extrémité de la tige d'une clef en fer repliée en volute. 6o Un autre fragment de clef en fer terminé par un double anneau.

7° Deux bossettes en bronze, striées, garnies d'émail, d'un modèle bien connu à Bibracte. Sur l'une d'elles, les stries sont encore remplies d'émail rouge (pl. XIV, 21 et 22.) Diam. 18mm

8° Un polissoir en pierre calcaire jaune.

9° Un petit phallus en verre bleu (pl. XX, 21). Cette

amulette devait être perforée d'un trou de suspension à sa partie supérieure qui est brisée (long. 14mm).

10° Près de l'escalier à droite, un objet de bronze massif, en forme d'équerre, dont la destination nous est inconnue (pl. XIV, 26). Il mérite d'ailleurs de fixer l'attention, parce qu'un second exemplaire, en tout point exactement semblable, a été trouvé en Bohême, dans les tombes à incinération de Pičhore (Pič, Archaeologický Výzkum, 1897, pl. XXXVII, fig. 12). Il se compose d'une épaisse lame de bronze coudée, dont une des extrémités, repliée en volute, est ornée sur sa face dorsale de plusieurs moulures. D'autres moulures plates, étagées en gradins, décorent également la face supérieure de la base, dont l'autre côté est uni. L'exemplaire de Pichore présente non seulement la même forme et les mêmes dimensions, mais les mêmes moulures, au point qu'il semblerait sortir du même moule. Nous croyons que la nécropole bohémienne commence à l'époque d'Auguste. Nos deux bronzes doivent être à peu d'années près contemporains. C'est donc là un type caractéristique de cette période, puisqu'on le trouve, au nord des Alpes, dans des régions aussi distantes. Ces objets ne portent aucune trace de rivets.

Il est probable qu'on en rencontrera d'autres spécimens dans les collections d'Europe et peut-être serons-nous fixés sur leur destination qui demeure encore indéterminée.

TETTI

11o Des débris d'amphores et de poterie commune. Un fond de vase en poterie rouge (pl. XXII, 12), porte la marque marque de L. Tettius Samia, potier SAM " d'Arezzo (C. 1. L., XI, 6700, 685) dont les produits sont très répandus.

Comme l'indique le plan de cette fouille, la première pièce a été entièrement déblayée, tandis que dans la seconde, nous nous sommes borné à dégager les parois intérieures par une tranchée continue de 1 mètre de largeur.

Maison PCO, 3.

(Planches III et IX.)

Le plan de cette seconde maison, également quadrilatère, présente une irrégularité plus grande encore. La surface mesurée dans œuvre est de 26 mètres. Les côtés ont respectivement une longueur de 430 et 450, 570 et 630. Les parois sont restées intactes sur une hauteur variant de 060 à 170. L'entrée, large de 114, est également orientée à l'est. Son seuil est placé à 080 au-dessus de l'aire de la maison, à laquelle deux marches d'escalier seulement donnent accès. Cet escalier diffère du précédent par cette particularité qu'il se trouve établi infra tecta. Les murs, sans retrait au-dessus des fondations et larges de 0m52 sur tout leur périmètre, sont bâtis d'après la méthode ordinaire, sans mortier de chaux.

En face de l'escalier, à peu près à égale distance de l'entrée et du mur opposé, la pioche des terrassiers a rencontré une dépression remplie de terre meuble, mêlée de petits débris de charbon et creusée à 085 de profondeur dans le tuf argileux du sous-sol. Cette fosse, plutôt circulaire que rectangulaire, mesure 130 de diamètre. Elle contenait une assez grande quantité de débris d'amphores entassés pêlemêle et de menus fragments d'ossements si décomposés par l'humidité qu'il n'a pas été possible de les déterminer. Un bronze coulé, au type du taureau cornupète, fut rencontré à travers les débris. Quant aux amphores, elles appartenaient toutes au modèle ordinaire du Beuvray, à panse allongée, col cylindrique et grandes anses parallèles au col (fig. 3). Elles sont en terre rouge, quelquefois recouvertes d'un engobe blanc.

FIG. 3.

On sait que M. Bulliot a retrouvé maintes fois sous

l'aire des maisons de Bibracte des fosses funéraires à amphores. Nous étions ici en présence d'un dépôt de même nature, comme la découverte d'une monnaie semble l'établir. Cette relation des sépultures gauloises du Beuvray avec les foyers domestiques est une constatation fort intéressante. Elle trouve son explication toute naturelle dans les croyances des peuples anciens à l'égard des Mânes, divinités du foyer. Le désordre des débris d'amphores démontre que les vases cinéraires ont été non seulement écrasés par la pression des terres, mais remaniés et bouleversés après l'enfouissement. Il n'est pas impossible qu'après l'abandon de l'oppidum, lorsque les ruines des demeures abandonnées se dressaient encore à travers les ronces et les broussailles, les pâtres qui fréquentaient ces lieux déserts, transformés en pacages, aient occupé leurs loisirs à fouiller le sol des vieilles demeures gauloises, pour y glaner des monnaies et des objets de métal. De là sans doute l'état de bouleversement que présentent certaines sépultures dans l'intérieur des habitations.

Voici l'inventaire des objets divers retirés de cette mai

son:

1o A 1 mètre en avant de la porte, sur l'aire en argile battue, une intaille en cornaline, de forme ovale. Elle porte une Abondance debout, tenant de la main gauche la cornucopia, de l'autre un objet indéterminé. Travail grécoromain, d'exécution assez ordinaire. Les Éduens de Bibracte connaissaient déjà le luxe des pierres gravées qui leur servaient de chatons de bagues. Une autre intaille (pl. XIII, 15), représentant un aigle ou un corbeau tenant une palme dans ses serres, a été retrouvée sur les déblais de nos fouilles de 1898. Le musée de la Société Éduenne en possède une petite série provenant des fouilles de

1. Fouilles du mont Beuvray, I, p. 5, 35, 45, 66, 74, 77, 105, 120, 160-162, 193, 200, 246, 263-267, 270, 285, 366, 369, 393, 396, 399, 402, 411-414, 447; II, p. 163.

M. Bulliot. Parmi les peuples gaulois, ce luxe n'était pas particulier aux Éduens. Plusieurs pierres gravées ont été retrouvées au Hradischt de Stradonic et sont figurées sur la planche VII de l'ouvrage de M. Pič (fig. 45-49). Quelques-unes de celles de l'oppidum boïen adhèrent encore à leurs anneaux de métal. Les Gaulois ont aimé de tout temps à se parer de bijoux précieux. L'usage du torques était tombé cependant en désuétude à l'époque de la conquête romaine. Tant à Stradonic qu'à Bibracte on n'en a pas recueilli le moindre fragment. Les anneaux étaient au contraire très abondants. Pline rapporte que les Gaulois en portaient au doigt du milieu. 1

2o Un cabochon en verre bleu-turquoise, plat à la base, bombé sur l'autre face. Ces verroteries, de même que les intailles, étaient employées comme chatons de bagues. Elles sont assez communes à Bibracte. (Cf. Pič, pl. VII, op. cit., 50-53.)

3° Six monnaies gauloises:

a) Tête casquée à droite. R. AVSC. Cavalier armé d'une lance, galopant à droite. Imitation gauloise des deniers. romains au type des Dioscures. Argent, 1 exemplaire. Atlas, pl. XVII, 5762 et suiv.; Inventaire général, n° 71.

b) Même type. Même série. Légende coм. Mêmes références. Argent, 1 exemplaire.

c) Tête casquée, à droite, avec torques; derrière, un annelet; devant, une lance; grènetis. R. Quadrupède à droite, buvant dans un vase. Pièce concave. Bronze, 2 exemplaires (pl. XIII, 8). Atlas, pl. XVI, 5093; Inventaire général, no 43.

d) Bronze coulé au type de « l'hippocampe », 1 exemplaire (pl. XIII, 5). Atlas, pl. VII, 2935; Inventaire général, no 37.

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e) Bronze coulé, fruste.

1. Pline, Histoire naturelle, XXXIII, vi, 8.

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