Révolution française: histoire de dix ans, 1830-1840, Band 2

Cover
Pagnerre, 1849
 

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 348 - ... premier rôle, tant que dura le mouvement révolutionnaire des peuples. Il se fit, à la Chambre, le centre du parti militaire; et nous le verrons, soutenu par le général Lamarque, porter au pouvoir des coups terribles. Nul, d'ailleurs, ne suivait plus assidûment que M. Mauguin, sur la carte d'Europe, les expéditions lointaines et les marches savantes ; nul ne se plaisait davantage à pénétrer les intrigues des Cours, à dévoiler les artifices de la diplomatie ; nul ne remuait plus le...
Seite 462 - C'est dans cette situation, sire, que tous les yeux se sont tournés vers moi, les vaincus euxmêmes m'ont cru nécessaire à leur salut ; je l'étais encore plus peut-être pour que les vainqueurs ne laissassent pas dégénérer la victoire. J'ai donc accepté cette tâche noble et pénible, et j'ai écarté toutes les considérations personnelles qui se réunissaient pour me faire désirer d'en être dispensé, parce que j'ai senti que la moindre hésitation de ma part pourrait compromettre l'avenir...
Seite 462 - Charles X a régné sur la France , j'ai été le plus soumis et le plus fidèle de ses sujets, et que ce n'est qu'au moment où j'ai vu l'action des lois paralysée et l'exercice de l'autorité royale...
Seite 171 - Chambre : il interdisait toute attaque contre l'ordre de successibilité au trône et contre les droits que le roi tient du vœu de la nation. On se hâta d'adopter ce projet, qui partait d'une supposition pour mettre à l'abri de l'examen la majesté d'un homme, dans un pays où on laissait en prise la majesté de Dieu. M. Guizot avait appuyé la proposition, chose étrange de la part d'un...
Seite 303 - avons laissé la France mettre en avant le principe de la « non-intervention, mais il est temps qu'elle sache que « nous n'entendons pas le reconnaître en ce qui concerne « l'Italie. Nous porterons nos armes partout où s'étendra « l'insurrection. Si cette intervention doit amener la « guerre, eh bien, vienne la guerre ! Nous aimons mieux « en courir les chances que d'être exposés à périr au mi
Seite 447 - Que c'est M. le ministre des affaires étrangères qui nous a engagés, le 7 juillet, à envoyer un messager à Varsovie , auquel il a donné les frais de route ; que le but de cet envoi était , comme nous l'a dit S. Exe. M. le comte Sébastian! , de porter notre gouvernement à tenir encore deux mois , parce que c'était le temps nécessaire pour les négociations.
Seite 44 - ... aucune circonstance. Si, malgré tout ce que je viens de vous dire, votre cœur trop froissé ne vous portait pas à faire cette adoption, j'ose dire que l'affection et le désintéressement que je vous ai toujours montrés méritent que vous le fassiez pour moi. Vous assurerez par là, my dearest friend, la bienveillance de la famille royale et un avenir moins malheureux à votre pauvre Sophie.
Seite 445 - Rasons nos poils, prenons la quenouille des femmes; Jetons bas nos fusils, nos guerriers oripeaux, Nos plumets citadins, nos ceintures de peaux; Le courage à nos cœurs ne vient que par saccades... Ne parlons plus de gloire et de nos barricades ! Que le teint de la honte embrase notre front! Vous voulez voir venir les Russes : ils viendront!...
Seite 148 - Confé« rence se réunit, il est vrai, sur le désir du roi, mais « cette circonstance n'attribuait point à la Conférence le « droit de donner à ses protocoles une direction opposée « à l'objet pour lequel son assistance avait été demandée, « et au lieu de coopérer au rétablissement de l'ordre dans « les Pays-Bas, de. les faire tendre au démembrement du
Seite 62 - On vous a egares sur mon compte , je n'ai qu'à mourir en souhaitant bonheur et prospérité au peuple français et à ma patrie. Adieu pour toujours, L.-H.-J. DE BOURBON, Prince de Condé. P.-S. Je demande à être enterré à Vincennes, près de mon infortuné fils.

Bibliografische Informationen