Histoire de la vie, des ouvrages et des doctrines de Luther, Band 3

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Seite 183 - Buvez tous ceci, car c'est mon sang , le sang de la nouvelle alliance, qui sera répandu pour vous et pour plusieurs en rémission des péchés ; utiles ceci , toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi.
Seite 158 - ... la métaphysique chrétienne qui se constitue, le christianisme se défendant et redoublant de vigueur et de sagesse pour rester ce que Dieu l'a fait, c'est-à-dire une religion, quand les sectes voudraient en faire une philosophie ou une mythologie. Ce qui tourmentait l'âme d'Augustin, la maladie qui ne lui laissait de repos ni le jour ni la nuit, c'était la soif de Dieu. C'était le besoin de connaître Dieu qui l'avait jeté dans les assemblées des manichéens, où l'on promettait de lui...
Seite 113 - Je demandai au maître du jardin : — A qui sont ces enfants ? — Oh ! me répondit-il , ce sont des enfants qui prient bien, qui apprennent bien leurs leçons, et qui aiment bien le bon Dieu. Et je lui dis : — Cher homme , j'ai aussi un enfant , qui s'appelle Hans...
Seite 356 - Luther; j'en enterrerai bien d'autres. Si je meurs, vous verrez venir un homme qui ne sera pas aussi doux que moi pour la monacaille. Je lui ai donné ma bénédiction : il prendra une faucille , celui-là , et la tondra comme un épi.
Seite 405 - ... quand la terre et le ciel sont peuplés d'êtres surnaturels à qui l'imagination peut prêter une forme; c'est alors, dis-je, que les arts encouragés, ennoblis, atteignent le faîte de leur splendeur et de leur perfection. L'architecte, appelé aux honneurs et à la fortune , conçoit le plan de ces basiliques, de ces cathédrales dont l'aspect imprime un effroi religieux, dont les riches murailles sont décorées des chef- d'œuvres de l'art.
Seite 358 - ... des chaises, les domestiques et quelques conseillers du prince Albert. Luther dormit jusqu'à une heure après minuit , où il se réveilla , se leva sur son séant, et s'informa si la chambre à feu était chauffée, parce qu'il voulait retourner à son fauteuil. Jonas lui ayant demandé s'il souffrait toujours : — De vives douleurs , répondit Luther. Ah ! mon ami , mon cher docteur, je vois bien que je mourrai à Eisleben , où je suis né , et où j'ai reçu le baptême. — Révérend...
Seite 323 - ... obligeant au secret sous le sceau de la confession. Il n'ya pas ici à craindre de contradiction ni de scandale considérable; car il n'est point extraordinaire aux princes de nourrir des concubines, et, quand le menu peuple s'en scandalisera, les plus éclairés se douteront de la vérité.— On ne doit pas se soucier beaucoup de ce qui s'en dira, pourvu que la conscience aille bien. C'est ainsi que nous l'approuvons. » Votre altesse a donc dans cet écrit...
Seite 79 - Durer son crayon, pour peindre jusqu'aux joies nocturnes du couple réformé; car on était bien plus hardi qu'au début de la réforme. « En vérité, s'écrie piteusement Juncker, on ne saurait dire quelles gorges chaudes les papistes ont faites au sujet de cet hymen, qu'ils ont chanté jusqu'à présenter ces saintes noces comme incestueuses...
Seite 232 - qu'il faut reconnaître le libre arbitre dans tous les hommes qui ont l'usage de la raison , non pour les choses de Dieu , que l'on ne peut commencer ou...
Seite 320 - C'était un théologien de savoir, à la parole fleurie « et au ton mielleux, un véritable serpent qui chau« geait de croyance comme l'animal de peau, à chaque « printemps. Bucer avait trahi le couvent où il avait « sucé ce qu'il savait de théologie ; trahi les pauvres « prêtres qui l'avaient nourri et habillé à leurs frais « dans son enfance; trahi le Catholicisme qui l'avait « fait prêtre ; trahi Luther qui l'avait recueilli, vanté « et produit dans le monde ; trahi Carlstadt...

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